Site Médical de Baxter
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Site Médical de Baxter


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de

Aller en bas 
AuteurMessage
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de Empty
MessageSujet: La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de   La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de EmptySam 21 Avr - 16:25

La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de relation ?


Ce qui est peut-être le plus difficile à accepter, outre les conflits et l’humeur changeante de l’adolescent, c’est son mal-être. Notre enfant semble mal dans sa peau : comment accepter cela sous nos yeux, sans intervenir ? Cela nous laisse impuissant et provoque en nous des émotions contradictoires, comme la colère ou la tristesse.

Nous ne parlons évidemment pas des cas de souffrance dans lesquels nous devons, en tant que parent, intervenir et demander l’aide de professionnels. Nous évoquerons ces cas dans la dernière partie. Nous parlons ici de ce mal-être « normal » que chaque adolescent traverse à un moment donné. Ce mal-être se manifeste par exemple par le fait de rougir pour tout, d’éviter le contact, de subir des moqueries, de transformer ou de cacher son corps, de se dévaloriser, d’être très susceptible, etc.
Cela nous renvoie à notre propre adolescence et ce malaise nous rappelle vaguement le nôtre à cette époque. Que pouvons nous faire pour l’aider ? Nous voudrions lui éviter tout cela. Mais le peut-on et le faut-il vraiment ?

De même que nous ne pourrons lui éviter d’affronter ni les moqueries des autres ni les chagrins d’amour, nous ne pouvons l’empêcher de passer à travers cette période ingrate et enrichissante à la fois. Car n’oublions pas que cette période est aussi une étape de maturation. Passer par ces sentiments, c’est faire l’expérience des différents émois ; de plus, trouver la façon d’en sortir est initiatique. Alors, même si la vue de notre adolescent mal dans sa peau nous attriste ou nous fait peur, il est préférable de le laisser traverser cette période sans essayer de lui éviter de vivre ses propres expériences.

Toutefois, rappelons que nous ne parlons pas ici de souffrance mais seulement de mal-être, nous verrons comment les différencier dans la dernière partie. Parlant de sa fille, une maman me dit : « Je lui avais dit que ce garçon la ferait souffrir. Je l’ai tout de suite vu. Mais elle a voulu rester avec lui ; maintenant, il l’a laissée tomber et elle est malheureuse. Je souffre quand je la vois comme ça. J’aurais voulu lui éviter cette erreur, mais elle ne m’écoutait pas. Elle n’écoute jamais mes conseils. »
La mère de cette jeune fille voulait la prévenir de cette souffrance. Pourtant l’adolescente a tout de même voulu expérimenter les choses par elle-même. Nous pouvons rarement les empêcher de vivre les expériences affectives, amicales, amoureuses. Toutefois, nous pouvons toujours en discuter avec eux, donner notre point de vue et être disponible pour les écouter.

Faire le deuil de l’enfant idéal
Si ce n’est pas déjà fait, il est temps de faire le deuil de l’enfant Même s’il est en pleine mutation, notre adolescent est en train d’essayer différents modèles d’identification et cela passe par des allures ou centres d’intérêt qui ne nous plaisent pas. La peur, la déception sont des sentiments qui peuvent alors nous envahir. Il faudra peu à peu se faire à l’idée que nous ne choisirons ni ce que notre enfant va devenir ni quelle sera sa personnalité. Cela implique également d’accepter qu’il soit différent de nous et qu’il n’aime pas ce qui nous passionne, ou qu’il aime ce qui nous est inconnu. Nous devrions, en tant que parent, être prêt à découvrir cet être nouveau avec de grands yeux ouverts et à s’étonner.

Savoir réagir
Il y a un changement dans le ton et l’attitude de notre enfant. Il faut le prendre en considération. On peut réagir en voulant tout de suite y mettre fin car on ne le supporte pas. Et pourtant, il est plus intelligent de l’entendre et s’y adapter. S’adapter ne signifie pas accepter toutes les marques d’agressivité et de non-respect de sa part. Il ne s’agit pas de lâcher son rôle de parent ni d’annuler la différence de génération. Le respect est mutuel et réciproque. Il va dans les deux sens. Toutefois, il s’agit de marquer une pause et de se dire : « Que se passe-t-il chez lui tout à coup ? ». A la même question ou exigence que nous lui soumettions autrefois, il réagit différemment. Pourquoi ? Il y a une part qui vient de lui, de son impulsivité subite due aux changements internes qui l’animent. Et il y a une part de réaction à ce que nous lui demandons et qu’il n’entend plus de la même façon qu’avant.

ZOOM
Ce qu’il ressent sans pouvoir l’exprimer
« A l’intérieur de moi ça bouillonne et je suis désolé mais il m’en faut peu pour m’énerver. Je manque de mots, je ne sais pas exactement ce qui se passe en moi, ce que je vais devenir et cela m’inquiète. Je perds le contrôle, donc je suis susceptible, irritable, et la colère vient à la place de beaucoup de sentiments. » « J’ai grandi et tu ne peux plus t’adresser à moi de la même façon, il y a des choses qui doivent changer. J’essaie de devenir adulte et autonome mais je ne peux le faire du jour au lendemain ; aide-moi sans me lâcher complètement, mais peu à peu. »





Lorsque nous sommes dans une situation de conflit avec notre adolescent, commençons par nous arrêter deux minutes pour analyser le problème plutôt que de nous engouffrer dans l’escalade de la colère. Essayons de comprendre ce qui se passe dans sa tête. Analysons ce que nous voulons et ce que sa réponse provoque en nous. Choisissons d’agir ou de réfléchir à la meilleure réponse compte tenu de ces éléments. Avant de nous mettre en colère, pensons à respirer, à marquer une pause et à voir ce qui l’a particulièrement énervé dans cet échange.

En pratique...
Quatre étapes pour désamorcer le conflit :
je respire et marque une pause ;
je prends conscience de mon ressenti : qu’est ce qui m’a touché ? ;
j’essaie d’imaginer ce qu’il pense ... : qu’est ce qui l’a fait réagir comme ça ? ;
je réponds de façon nuancée ou je décide de laisser passer un certain temps...

Parfois une bonne solution consiste à laisser passer la colère et à remettre à plus tard la discussion, bien sûr sans oublier de le faire. Un adolescent ne souhaite pas forcément qu’on soit d’accord avec lui et qu’on accepte ce qu’il désire. Ce qui importe pour lui c’est d’être écouté, compris et qu’il y ait une discussion. Si notre avis est sans discussion, on lui signifie qu’on a bien entendu ce qu’il souhaiterait mais que, pour l’instant, on ne peut l’autoriser.

Bon à savoir
Notre adolescent aura tendance à nous répondre avec véhémence pour plusieurs raisons :
pour tester nos principes et notre confiance en nous ;
parce que nous empiétions sur son territoire physique ou psychique ;
parce que nous l’infantilisons ou le dévalorisons ;
parce qu’il a l’impression que nous nions ou n’écoutons pas son désir, ses idées ou ses choix.

Changer certaines règles
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de Empty
MessageSujet: Re: La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de   La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de EmptySam 21 Avr - 16:25

Une liberté encadrée
Notre adolescent arrive à un âge ou il va avoir davantage besoin de tester la liberté. Une liberté encadrée bien entendue. Il ne s’agit pas de le « lâcher » totalement, ce qui aurait pour conséquence de l’angoisser. Une adolescente nous disait : « Je crois que ma mère se fiche de moi en ce moment, hier je suis rentrée tard et elle ne m’a même pas engueulée. ». On voit dans cet exemple que l’adolescente interprète la permissivité de sa mère comme un abandon.

En effet, à cet âge, les adolescents ne veulent pas toute la liberté qu’ils demandent. Elle est trop angoissante. Ils ne sont pas encore prêts à la gérer et à se séparer totalement de leurs parents. Il faut donc qu’elle soit distribuée dans un cadre spatiotemporel bien délimité et discuté ensemble. Un parent me dit : « Il discute tout, j’ai l’impression que tout fait l’objet d’une négociation. » Toutefois, nous nous apercevrons vite que ce que nous ne sommes pas prêt à négocier sera bien compris par l’adolescent qui essaiera à peine de le demander. En effet, il faut savoir écouter ses limites intérieures. Nous n’interdisons pas toujours pour respecter un principe que nous nous sommes fixé. Il s’agit parfois pour nous d’une impossibilité à autoriser quelque chose car cela sera une trop grande source d’angoisse pour nous. Il peut être tout à fait pertinent de le signaler à l’adolescent avec ces mots. Par exemple, si nous ne sommes vraiment pas rassuré par les conditions d’une sortie qu’il nous demande, nous pouvons le lui dire exactement de cette façon. L’adolescent sentira que, là, il n’y a plus d’espace de négociation possible car, pour nous, il est impossible pour l’instant d’accepter plus. A nous par la suite de nous arranger pour trouver les moyens de faire diminuer cette angoisse interne, pour ne pas enfermer notre enfant. On peut demander de respecter certaines conditions comme des horaires, un appel à telle heure...

Distinguer les droits et devoirs selon l’âge des enfants
Lorsque notre adolescent est l’aîné, il va demander à juste titre à avoir un traitement différent de celui de ses puînés. Par exemple, il serait bon de ne pas maintenir les mêmes horaires de sortie, les mêmes vérifications, les mêmes activités. Symboliquement, notre adolescent sera sensible à la distinction que nous faisons en lui autorisant certaines choses interdites à ses frères et soeurs plus jeunes. Cela montre que nous lui faisons confiance et voulons l’aider à devenir adulte. Les horaires de rentrée d’école ou les permissions de sortie le soir peuvent être remodelés ensemble. Mieux vaut se situer dans une certaine moyenne par rapport aux autres parents pour éviter que l’adolescent ne se situe trop en décalage avec ses camarades et trouve cette situation injuste et infantilisante. Il pourrait même être mis à l’écart par son groupe de pairs. Or c’est un âge ou il a éminemment besoin de ses amis. Il faut donc trouver un juste milieu qui nous satisfasse tous et se mettre d’accord sur un certain nombre de règles à respecter.

Certaines mères anxieuses voudront que leur enfant les appelle à la sortie de l’école, d’autres s’ils dépassent une certaine heure, d’autres s’ils décident d’aller chez un ami, etc. Il s’agit d’un contrat de confiance à mettre en place pour que tout le monde soit serein.

En pratique...
Les parents vont être confrontés à donner ou non l’autorisation de sortir le soir.
• Il faut faire en fonction de son ressenti mais il y a toujours une première fois à passer... Pour que les choses se déroulent sereinement, il faut que les parents soient rassurés par un certain nombre de renseignements à propos de la sortie.
• Les horaires de sortie évoluent en fonction de l’âge de l’adolescent. Il vaut mieux qu’ils se situent dans la moyenne des autres adolescents tout en restant dans la limite de ce que les parents se sentent capables d’autoriser.
• On peut fixer un certain nombre de règles pour cadrer la sortie, ainsi que des conditions : coup de téléphone avant de partir, prévenir s’il y a un changement de programme, un retard ; laisser le numéro de la personne chez qui l’adolescent va, etc...

Respecter les territoires de chacun
Il y a quelque chose de nouveau, souvent difficile à accepter pour les parents, c’est le nouvel état de la chambre de l’adolescent. Tout d’un coup, alors que la chambre n’était pas particulièrement en désordre et surtout qu’on pouvait y pénétrer sans problème, elle devient un champ de bataille fermé à toute présence parentale. Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, l’adolescent a besoin d’un espace à lui, d’un territoire privé dans lequel il profite de son intimité. C’est donc une nouveauté à laquelle les parents doivent s’adapter. Ils doivent fixer la limite qu’ils peuvent accepter. Les parents sont chez eux dans leur maison, mais la chambre de l’adolescent est comme une terre autonome dans l’enceinte de leur propre territoire. Ils ne doivent plus la ranger, ni fouiller dans les affaires, ni décider de l’emplacement des choses. Toutefois, ils sont tout de même en droit de savoir ce qui s’y passe. Si l’adolescent fume du cannabis dans la chambre, les parents doivent pouvoir s’en apercevoir et prendre position. Il ne s’agit donc pas d’une « zone franche » ou « hors la loi » !

L’adolescent doit s’y sentir en sécurité et le parent ne pas y laisser faire n’importe quoi. D’autre part, l’adolescent devrait s’astreindre à respecter les parties communes. Or, de façon naturelle, les adolescents auront tendance à laisser traîner leurs affaires ; en effet, ils sont en grande partie centrés sur leur personne et leurs pensées, et ont une tendance à la régression anale. Mais les parents sont tout à fait en droit de les faire participer au rangement des parties communes comme bon leur semble. Il n’est pas bénéfique pour les adolescents de passer ranger derrière eux, dès lors qu’ils quittent la cuisine ou la salle de bain. Cela fait partie du processus de grandir. Nous pouvons leur demander de le faire eux-mêmes.

En résumé...
• La chambre de l’adolescent est son espace privé, nous n’avons plus à la ranger ou à décider de la façon dont elle est agencée.
• Respecter son intimité tout en ne faisant pas de sa chambre une zone hors la loi.
• Les parties communes sont à respecter par l’adolescent qui doit être responsabilisé sur sa part d’implication dans la vie en communauté. Il n’est pas bénéfique de ranger à sa place.

Gagner une confiance mutuelle
Ce remaniement des règles est difficile car il implique, de la part des parents, d’accepter une perte de contrôle et de supporter la charge d’angoisse qui y est liée. Il s’agit d’une séparation qui sera vécue plus ou moins bien. Rappelons-nous également qu’il n’est pas facile pour l’adolescent lui-même de se séparer de nous, ses parents. Dans ce contexte, il est évident que notre propre difficulté ne l’aide pas. Le mieux est de rapidement la reconnaître pour ne pas en imputer la cause à notre enfant. Acceptons ce fait : nous ne pouvons pas savoir à tout moment où est notre adolescent. Nous deviendrons fous si nous essayons de le pister ou de savoir sans cesse s’il dit la vérité. Il vaut donc mieux se mettre d’accord sur certaines règles et partir sur une confiance mutuelle. Bien sûr les règles changent en fonction de l’âge de l’adolescent. Pour les plus jeunes, avant 15 ans par exemple, nous en demanderons plus, et pour les plus âgés, nous accepterons un peu moins de détails. La façon dont se passent les premières sorties est importante car elle va conditionner notre sérénité à le laisser sortir par la suite. Le cadre doit donc être mis en place dès le début, d’une manière claire, comprise par l’adolescent.

Nous en venons à la question de la confiance en notre enfant. Cette question est essentielle mais complexe. D’une part, nous lui demanderons de nous prouver que nous pouvons avoir confiance en lui ; d’autre part, c’est la confiance que nous lui accordons qui va lui permettre de respecter les règles. Il est donc plus judicieux de lui accorder dès le début un patrimoine de confiance et de voir ce qu’il en fait. Après, nous ajusterons la marge de confiance que sa maturité lui permet de recevoir.
Il n’est pas bénéfique d’être catégorique et de lui enlever toute notre confiance s’il a dépassé la limite fixée ensemble. Voyons alors si, en agissant de façon radicale, nous ne sommes pas en train de nous jeter sur la première occasion pour reprendre le contrôle et maîtriser ce qu’il fait, et par conséquent notre angoisse. Nous pouvons lui demander un certain temps d’adaptation, mais c’est à nous de gérer et de calmer notre angoisse.

Si nous voulons que nos enfants nous racontent certaines choses, concernant leurs sorties par exemple, il faut qu’ils puissent avoir confiance en notre réaction quand ils nous annoncent quelque chose. Si notre enfant fait le pas de nous appeler lorsqu’il est en danger, nous gâcherions cette confiance en interdisant une nouvelle sortie. On peut néanmoins réajuster, discuter de la façon d’éviter ces situations. Si nos enfants commencent à nous mentir, c’est qu’ils n’ont pas confiance en notre réaction ou préfèrent éviter la confrontation par peur d’être punis. S’ils sortent en cachette, c’est qu’ils souhaitent éprouver le sentiment de transgression et, dans certaines situations, ceci est exacerbé par un interdit strict et sans compromis. S’il n’y a aucun interdit ou aucune limite, l’adolescent peut également être amené à une surenchère de mises en situation dangereuses qui aura pour but d’attirer l’attention des parents.

Nous voyons donc que les deux extrêmes engendrent des comportements non souhaitables qui vont peser sur l’adolescent et sur notre relation avec lui. Rappelons-nous que la confiance de notre adolescent en lui-même est celle que ses expériences passées lui ont apportée. Ce sentiment de sécurité interne s’est construit depuis l’enfance. C’est ce qui lui permet de nous quitter provisoirement de façon sereine et de sentir que l’autonomie est source de plaisir. A l’adolescence, ce sentiment de sécurité interne va servir à aller découvrir le monde extérieur à la famille et à se diriger vers une autonomie relative. Durant cette période, les nouvelles expériences solidifieront ou affaibliront ce sentiment. Il est donc encore modulable dans un sens ou dans un autre. Les adolescents n’ont donc pas tous le même degré d’aisance par rapport à la découverte des autres, de la sexualité, du groupe de pairs, etc.

Nous remarquerons notamment qu’un adolescent opposant qui semble rejeter ses parents est souvent paradoxalement un adolescent qui a encore éminemment besoin d’eux. Or cette dépendance qu’il ressent le fait souffrir car il sent piégé par cette double injonction : « J’ai besoin de vous mais je sais que je dois vous quitter. » Il est dans une profonde ambivalence, alternant comportements pseudo-adultes et attitudes régressives. De même, plus il a d’attentes envers ses parents, plus il les rejette car les parents ne peuvent plus y répondre. En comprenant cela, les parents pourront ne pas se sentir blessés par l’attitude de leur enfant et tenter de l’aider à s’autonomiser peu à peu.

En résumé...
• Il est bon de fixer et énoncer des règles claires et responsabilisantes pour l’adolescent.
• Il est bénéfique d’accorder d’emblée une certaine confiance à notre adolescent et de voir ce qu’il en fait.
• Nous pouvons toujours rediscuter les règles avec l’adolescent s’il y a besoin d’ajustements, sans être catégorique dans un sens ou dans l’autre et en le responsabilisant.
• Nous devons toujours repérer notre part d’angoisse et de désir de contrôler notre adolescent quand nous mettons en place les règles, les interdits et les punitions.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
 
La crise parentale : comment s’adapter à ce nouveau type de
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Menu type sur une semaine pour un enfant de un à deux ans
» Un nouveau corps
» La crise d'ado avant l'heure (Vers 5 ans)
» L’adolescence :une crise saine et sans remède
» Troubles ou modification du comportement, Crise d'anxiété

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Site Médical de Baxter :: La Famille :: Adolescents(es) :: Questions sur la santé-
Sauter vers: