Site Médical de Baxter
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Site Médical de Baxter


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 La violence a de multiples formes

Aller en bas 
AuteurMessage
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La violence a de multiples formes Empty
MessageSujet: La violence a de multiples formes   La violence a de multiples formes EmptyMer 7 Nov - 11:28

La violence a de multiples formes

Physique, psychologique, verbale, émotionnelle, sexuelle, économique … la violence se manifeste sous des aspects très variés.

Ainsi, une femme peut être atteinte dans son intégrité physique : gifles, coups de poings, coups de pieds, sévices, strangulations. Son conjoint peut avoir recours à tout objet lors de l'agression : brûlures par cigarette, coups portés au moyen d'une ceinture, utilisation ou menace d'une arme telle que couteau, fusil, outils, etc.



Mais la violence conjugale peut également consister à dénigrer, humilier, dégrader la femme dans sa valeur en tant qu'individu ou se manifester par des attaques verbales, des scènes de jalousie, des menaces, un contrôle de ses activités, des tentatives pour l'isoler de ses proches et de ses amis pouvant aller jusqu'à la séquestration.

Il peut arriver que la femme ait à subir des relations sexuelles sans consentement et/ou sous la contrainte, éventuellement accompagnées de brutalités physiques, d'insultes, de scénarios pornographiques humiliants, voire de viols collectifs.
Un homme contraignant une femme non consentante à avoir des relations sexuelles avec lui commet un viol s'il y a pénétration (pénalement, il s'agit d'un crime), une agression sexuelle s'il n'y a pas pénétration (pénalement, il s'agit d'un délit), — même si les deux personnes sont mariées.
Voir la section du site consacrée à cette question.

Enfin, peut s'exercer une violence de nature économique, entraînant pour la femme une privation de moyens ou de biens essentiels, un contrôle ou une spoliation, parfois même lorsque la femme a une activité rémunérée.

Il n'existe pas de portrait type de la femme victime de violence conjugale …

… pas plus du reste que des auteurs de la violence …

Il n'y a donc pas de profil particulier et rien ne prédestine une femme à devenir victime de la violence de son conjoint.



La violence conjugale n'est pas le lot d'une classe défavorisée, on la trouve dans tous les groupes sociaux, économiques et culturels, dans toutes les classes d'âge, en milieu urbain comme en milieu rural, indépendamment du contexte éducatif, religieux, ethnique.

Contrairement aux idées reçues, la majorité des victimes a une activité professionnelle et perçoivent un revenu personnel.
De multiples motifs, souvent conjugués, peuvent faire qu'une femme reste sous l'emprise d'un homme violent :

Pourquoi la violence ?
l'espoir d'une modification possible des comportements du conjoint
l'unité familiale à préserver, le souci de ne pas priver les enfants d'un père aussi longtemps que cette violence ne les met pas en danger
la peur de se voir retirer ses enfants
les pressions extérieures, la réprobation de l'entourage : une femme souhaitant échapper à une telle situation doit souvent le faire seule, envers et contre tous
l'isolement social, l'absence d'opportunité pour trouver de l'aide
le manque de ressources économiques et les obstacles matériels à surmonter (trouver un hébergement, un emploi, un nouveau logement, …)
les menaces graves, la peur des représailles sur elle-même, les enfants ou les proches, le chantage au suicide du conjoint, qui s'accentuent au moment où la femme décide de rompre
la méconnaissance de ses droits, les réticences à affronter les institutions et, éventuellement, le système judiciaire.


L'homme qui a recourt à la violence trouve dans l'usage de celle-ci un mode d'emprise sur la vie familiale et de contrôle sur sa partenaire.
Cette conduite est utilisée comme un moyen de régler les conflits, de mettre fin à toute opposition de la part de sa compagne et d'obtenir une réponse immédiate à ses besoins.

L'usage de la violence est culturellement renforcée par l'image courante de la virilité, le stéréotype masculin ne favorisant pas d'autre mode d'expression des émotions.
Le plus fréquemment, les hommes violents sont des hommes "ordinaires", ils ne présentent aucune difficulté manifeste sur le plan personnel, professionnel ou social. Ils peuvent appartenir à toute catégorie socio-professionnelle. Pour la plupart, ils savent donner d'eux-mêmes à l'extérieur du cercle familial une image tout à fait respectable : souvent, la violence au sein d'un couple n'est même pas soupçonnée par les proches et les amis.
Néanmoins, pour l'ensemble, ces hommes ont une conception rigide des rôles masculin et féminin, ils minimisent ou nient leur violence, ils ont peur de perdre leur compagne et ils ont besoin d'elle — ce qui ne peut en aucun cas justifier leur comportement.

De multiples motifs, souvent conjugués, peuvent faire qu'une femme reste sous l'emprise d'un homme violent

l'espoir d'une modification possible des comportements du conjoint
l'unité familiale à préserver, le souci de ne pas priver les enfants d'un père aussi longtemps que cette violence ne les met pas en danger
la peur de se voir retirer ses enfants
les pressions extérieures, la réprobation de l'entourage : une femme souhaitant échapper à une telle situation doit souvent le faire seule, envers et contre tous
l'isolement social, l'absence d'opportunité pour trouver de l'aide
le manque de ressources économiques et les obstacles matériels à surmonter (trouver un hébergement, un emploi, un nouveau logement, …)
les menaces graves, la peur des représailles sur elle-même, les enfants ou les proches, le chantage au suicide du conjoint, qui s'accentuent au moment où la femme décide de rompre
la méconnaissance de ses droits, les réticences à affronter les institutions et, éventuellement, le système judiciaire.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La violence a de multiples formes Empty
MessageSujet: Re: La violence a de multiples formes   La violence a de multiples formes EmptyMer 7 Nov - 11:30

Un coût psychologique et familial élevé

La violence conjugale a des effets sérieux, dans l'immédiat comme à long terme, sur tous les membres de la famille et chacun subit des conséquences tant sur les plans physique et émotionnel que social.

Les enfants vivant dans un milieu où sévit la violence sont généralement présents lors des scènes, parfois eux-mêmes battus ou menacés.

Leur équilibre émotif et leur santé physique sont mis en péril par les scènes de violence et l'atmosphère tendue qui règne à la maison : sentiment d'insécurité, de vulnérabilité, de culpabilité, troubles du comportement, difficultés scolaires (concentration difficile, conflits avec d'autres enfants, violence, …), répercussions somatiques.


Vous pouvez aider utilement vos

enfants en consultant avec eux un

Centre Médico-Psycho Pédagogique

(gratuit), un psychologue ou un

pédo-psychiatre (remboursé sécu).
Les adolescents assument parfois une très grande de responsabilité au sein des familles, voulant protéger leur mère et/ou leurs jeunes frères et sœurs. Certains connaissent une détresse psychologique profonde qui peut parfois se traduire par des fugues, des tentatives de suicide ou l'usage d'alcool, de médicaments, de drogues.

Le risque existe qu'à long terme certains développent un haut niveau de tolérance à la violence et acceptent ces comportements comme moyens normaux d'expression et de résolution des conflits ; ou que d'autres intériorisent leur expérience, avec une tendance à déprimer et à se replier sur leur sentiment de désespoir et d'impuissance.


Les femmes victimes de violence hésitent parfois à dévoiler leur situation à des intervenants institutionnels par crainte du placement des enfants. Cette menace peut être utilisée par un conjoint violent.

De telles mesures (enfants confiés à l'Aide Sociale à l'Enfance par un Juge des Enfants) ne sont qu'exceptionnelles et doivent être motivées par une situation de danger sérieuse et établie pour les enfants eux-mêmes.

Hors ce cas, vous n'avez aucune raison de redouter un placement parce que vous quitteriez le domicile conjugal. Bien au contraire, la protection de vos enfants peut justifier un départ. N'hésitez pas à contacter anonymement un service spécialisé

Les cycles de la violence



La violence conjugale se développe à travers des cycles dont l'intensité et la fréquence augmentent avec le temps.

En effet, dans un contexte de violence conjugale, surviennent des périodes d'escalade de tension, débutant généralement par des agressions psychologiques : dénigrement de ce qu'est la femme, de ce qu'elle dit et fait. Par la suite, la violence verbale s'installe. Elle représente l'étape qui précède souvent l'agression physique.

Durant toute la phase d'escalade, la femme va déployer des forces et prendre des mesures extraordinaires pour maintenir l'équilibre de la situation. Elle peut nier ce qu'elle ressent afin de tenter de maîtriser la peur et pour se donner l'impression qu'elle peut encore contrôler la situation, surtout si elle a déjà vécu plusieurs reprises de cycle de la violence.




Si vous devez consulter un médecin,

demandez un certificat d'incapacité

totale de travail (ITT) [modèle],

même si vous n'avez pas

d'activité professionnelle, même si

vous ne comptez pas vous en servir

(conservez-le ou confiez-le

à quelqu'un de sûr).
La phase d'explosion de la violence peut sembler se caractériser par la perte totale de contrôle du partenaire violent qui peut survenir à partir du moindre incident. En réalité, cette perte de contrôle est un moyen efficace pour terroriser l'autre. Cette phase est la plus courte et la fin de l'accès de violence semble liée à l'épuisement physique et émotionnel de l'agresseur ou de la victime (l'agresseur a le sentiment qu' "elle a compris").

Durant cette période, la femme est terrorisée, peut tenter de se défendre ou chercher un endroit pour se mettre à l'abri. A la suite de cet épisode violent, en état de choc, elle sera parfois amenée à consulter un médecin pour des atteintes physiques plus ou moins graves. Même à défaut de blessures corporelles, elle pourra ressentir des malaises diffus en réaction à cette agression.

Souvent, c'est durant cet état de choc que la femme peut commencer à parler de sa situation à un proche ou à un professionnel (médecin, travailleur social).

Après cette crise, s'installe une période de rémission. Le conjoint a tendance à regretter ce qu'il a fait et à vouloir se faire pardonner : craignant de perdre sa partenaire, il minimise les faits, justifie son comportement par des facteurs extérieurs à lui, promet de ne plus recommencer. La femme se considère alors en partie responsable de ce qui vient de se passer.


Cette description des cycles

de la violence a été réalisée

à partir d'études : elle est

nécessairement générale

et votre situation personnelle

peut vous paraître différente.
Cette attitude entretient chez la femme l'espoir qu'il changera, qu'il ne sera plus violent si elle répond à ses attentes, si elle parvient à l'aider et à le soutenir. Le couple va entamer alors une période dite de "lune de miel" : la femme redécouvre un compagnon calme et prévenant. C'est ce qui l'encourage à rester ou à reprendre la vie commune, à effacer de sa pensée les scènes horribles qu'elle a vécues.

Mais, plus le cycle se répète, plus est forte l'emprise de la violence sur la victime et plus s'amenuisent les périodes de "lune de miel". La femme peut alors être exposée quotidiennement au mépris, au contrôle, aux agressions, vivant dans la peur, l'insécurité, s'ajustant aux besoins du conjoint, se centrant sur ses humeurs. La femme se percevra elle-même comme incompétente dans sa vie de couple et ailleurs, elle se sentira responsable de la violence du conjoint. Dévalorisée, elle se sentira incapable de s'en sortir ou d'améliorer sa situation.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La violence a de multiples formes Empty
MessageSujet: Re: La violence a de multiples formes   La violence a de multiples formes EmptyMer 7 Nov - 11:31

Partir ?

Vous estimez possible de
rester chez vous.

Par prudence, prévoyez un scénario de protection :

notez les numéros de téléphone importants (police, gendarmerie, permanences téléphoniques des associations spécialisées) et placez les dans un endroit facile d'accès ou apprenez les par cœur.
identifiez les personnes qui peuvent vous aider en cas d'urgence ; examinez les lieux d'accueil potentiels susceptibles d'assurer votre sécurité, voire le secret de votre adresse (selon les situations, ce ne sera pas forcément le cas de votre famille ou de vos amis) ;
convenez d'un code de communication avec une personne proche, laquelle pourra alerter la police ;
informez vos enfants sur la conduite à tenir lors d'actes de violence : se réfugier chez les voisins, sortir de la maison pour téléphoner, appeler la police ;
préparer un "sac de départ" éventuellement dans un lieu sûr ou chez une personne de confiance. Placez y les papiers importants, une somme d'argent et un peu de linge en cas de départ d'urgence.
prévoyez de mettre en lieu sûr des copies des papiers importants (notamment chez un avocat, dans une association, etc.) tels que : diplômes, certificats d'imposition, bulletins de salaires, actes notariés, certificats médicaux, etc.
Il existe partout en France des lieux d'accueil spécialisés (si vous partez, vous aurez peut-être besoin de vous éloigner de votre région de résidence actuelle) : centres d'urgences, centres d'hébergements spécialisés, centre d'hébergement et de réinsertion sociale. Renseignez-vous : des adresses web et des contacts téléphoniques vous sont proposés ici.
Vous vous posez la question, vous envisagez de le faire … Préparez votre (éventuel) départ.

Dans tous les cas, il importe de connaître les démarches et les ressources utiles dans la plupart des situations de violence conjugale :

consulter un médecin pour des soins d'une part, pour faire établir un certificat médical constatant les coups et blessures et précisant la durée de l'incapacité totale de travail (ITT) même si vous n'avez pas d'activité professionnelle, d'autre part. Ce document devra être conservé en lieu sûr : confiez-le à un(e) ami(e), une association, un travailleur social, un avocat, … si vous ne pouvez le conserver vous-même. Faites établir autant de certificats que nécessaire … Même si vous ne pensez pas ou ne souhaitez pas utiliser maintenant ces documents dans le cadre d'une procédure (plainte, séparation, divorce), faites-les établir malgré tout : plus tard, peut-être, vous pourriez regretter de ne pas l'avoir fait. Faites-le par précaution.

s'adresser aux services de police ou de gendarmerie pour une déclaration des violences subies sur le registre de main-courante (police), dans un procès-verbal de renseignements judiciaires (gendarmerie) ou pour porter plainte. Si vous ne souhaitez pas porter plainte, faites la déclaration et notez soigneusement la date et l'endroit (commissariat, brigade de gendarmerie) de cette déclaration : cela pourrait vous être utile plus tard (présomption de preuve en vue d'un recours ultérieur à la justice).

rassembler des témoignages écrits (modèle) de membres de la famille, d'amis, de voisins, de collègues, datés, signés, accompagnés d'une photocopie de pièce d'identité. N'attendez pas une crise pour faire rédiger ces témoignages : conservez-les, ils pourront vous être utiles plus tard.

s'informer si nécessaire auprès de consultations juridiques gratuites (mairies, tribunaux, centres d'information aux droits des femmes), notamment si vous envisagez une procédure de divorce ou de séparation.
s'adresser aux lieux spécialisés d'écoute et d'accueil des femmes victimes de violences.
rétablir les droits personnels aux prestations familiales et à la sécurité sociale (si vous avez des difficultés pour faire une telle démarche, demandez de l'aide à l'assistante sociale compétente pour votre secteur de résidence).


Vous hésitez à partir …


Vous êtes déjà partie …

Ne restez pas seule, faites-vous aider, préparez votre départ, même si vous ne devez pas partir à la fin.

Contactez les associations et les services spécialisés : ils connaissent les difficultés auxquelles vous êtes confrontée, ils vous aideront à vous préparer et à préparer votre départ, ils vous aideront à trouver un lieu d'accueil où le secret de votre adresse sera préservé.
Mieux votre départ (éventuel) sera préparé tant d'un point de vue psychologique que matériel, plus grandes seront vos chances de le réussir, plus vous serez à même de faire face à vos nouvelles conditions de vie.
… et face aux difficultés de ce départ, face à votre conjoint qui vous avait semblé capable de changer, peut-être pour d'autres raisons encore, vous avez repris la vie conjugale.

Aujourd'hui, vous souhaitez à nouveau partir parce que finalement rien n'a changé ou, même la situation a empiré. Dites-vous que les associations et les services spécialisés ne vous reprocheront pas votre attitude : ils connaissent les terribles difficultés auxquelles vous êtes confrontée, ils vous aideront à vous préparer et à préparer votre départ, ils vous aideront à trouver un lieu d'accueil où le secret de votre adresse sera préservé.
Ce départ et ce "retour" ne sont pas des échecs : ils font partie d'un processus dans lequel vous êtes engagée et qui vous conduit à faire de votre mieux pour résoudre la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La violence a de multiples formes Empty
MessageSujet: Re: La violence a de multiples formes   La violence a de multiples formes EmptyMer 7 Nov - 11:33

La séparation : aspects de droit civil


Selon que vous êtes mariée ou que vivez en concubinage, qu'en est-il légalement :

du couple ?
des enfants mineurs ?
du logement ?

(Si vous avez conclu un PACS, les conditions de dissolution sont expliquées ici)



Seule une procédure judiciaire de séparation de corps ou de divorce organise légalement la séparation du couple, le divorce mettant un terme définitif au mariage.
Les violences conjugales, physiques, sexuelles, économiques ou morales peuvent constituer "une violation grave ou renouvelée des obligations du mariage, rendant intolérable le maintien de la vie commune."
Elles peuvent dès lors justifier la demande d'un divorce pour faute. Le recours au divorce par consentement mutuel est en effet peu adapté aux situations très conflictuelles : il efface la notion de faute ; les conventions établies dans ces conditions donnent souvent lieu à des contentieux lourds et difficiles à résoudre.
L'engagement de la procédure judiciaire requiert le concours d'un avocat qui saisit par requête le juge aux affaires familiales.
Il appartient à la femme d'établir par tous moyens de preuve la réalité et la gravité des faits subis : cerificats médicaux, témoignages (amis, famille, collègues, voisins, …), lettres … lui seront nécessaires, le juge appréciant chaque situation en fonction des éléments de preuves écrites dont il dispose. Les témoignages verbaux ne sont pas pris en compte.
Les violences peuvent justifier le départ du domicile conjugal. Des précautions s'imposent toutefois pour que la situation ne se retourne pas contre la femme. Elle devra faire la preuve des violences subies ; il sera par ailleurs dans son intérêt de signaler son départ du domicile conjugal ainsi que les circonstances au commissariat de police (déclaration sur le registre de main courante) ou à la gendarmerie (simple déclaration dans un procès-verbal), sans mentionner sa nouvelle adresse.
Enfin, même si elle n'envisage pas une séparation définitive, la femme aura tout intérêt, pour se donner des garanties juridiques en cas de départ prolongé du domicile familiale, à entreprendre une procédure en requête d'urgence auprès du juge aux affaires familiales afin d'obtenir à titre provisoire l'autorisation de résidence séparée (cette autorisation concernant également les enfants mineurs). Cette démarche s'inscrit dans la procédure de divorce ou de séparation de corps et requiert le concours d'un avocat.
Pour un couple en union libre, il n'existe pas de séparation judiciaire.
Le couple se dissout du fait de la seule volonté de l'un ou de l'autre des concubins.


L'autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, chacun d'eux pouvant prendre toute décision qu'il estime conforme à l'intérêt des enfants.
Si la mère souhaite que ses enfants vivent avec elle, elle peut en cas de départ du domicile les emmener avec elle, exerçant ainsi ses devoirs de surveillance, d'éducation et éventuellement de protection.
Pour assurer légalement le maintien de ses enfants auprès d'elle, compte tenu des droits identiques dont jouit le père, il importe qu'une décision judiciaire fixe la résidence des enfants chez la mère.
La procédure de requête d'urgence auprès du juge aux affaires familiales, telle qu'elle est mentionnée précédemment, doit être entreprise à cet effet.



Jusqu'à la loi du 8 janvier 1993, l'autorité parentale était exercée par la mère, sauf démarche volontaire du couple pour son exercice conjoint.
Depuis l'entrée en vigueur de cette loi, le principe de l'exercice en commun de l'autorité parentale dans le cadre du concubinage a été affirmé à deux conditions : 1) reconnaissance par les deux parents avant l'âge d'un an ; 2) réalité de la vie commune au moment de la reconnaissance conjointe ou de le seconde reconnaissance.
La loi s'applique aux enfants reconnus avant le 8 janvier 1993 si les conditions ci-dessus sont remplies et si à cette même date l'enfant réside habituellement avec ses deux parents. En revanche, les décisions de justice antérieures à la loi conservent leur plein effet. Dans tous les autres cas, la mère dispose seule de l'autorité parentale pleine et entière. En cas de conflit, le juge aux affaires familiales (au Tribunal de Grande Instance) peut modifier les conditions d'exercice de l'autorité parentale à l'égard d'un enfant naturel.
La mère peut donc le saisir d'urgence (sans le concours d'un avocat) pour demander que l'enfant mineur ait sa résidence habituelle chez elle ou pour exercer seule l'autorité parentale.

Vous êtes mariée
Le logement
Vous vivez en concubinage
Le logement


Le juge aux affaires matrimoniales peut attribuer le domicile à l'épouse dans le cadre de la procédure de divorce ou de séparation de corps, lors de l'ordonnance de non-conciliation. Il arrive parfois qu'il soit donné un délai au conjoint pour quitter le domicile familial.
Si elle est demandée par écrit, il peut prononcer l'expulsion de l'époux par la force publique, au delà du délai imparti. Si l'expulsion n'est pas mentionnée sur la saisine, une demande en référé peut compléter une décision. Cependant, dans les deux cas, le juge aux affaires matrimoniales n'est pas garant de l'exécution du jugement.
Le juge aux affaires familiales n'a pas pouvoir pour statuer sur l'attribution du domicile.
L'expulsion du concubin ne peut être demandée au Tribunal d'Instance que si la femme est seule propriétaire ou locataire du logement commun.
Si les concubins sont co-locataires ou co-propriétaires du logement commun, aucun des deux ne peut être obligé à quitter le logement.


Si les concubins sont co-locataires et que l'un des deux choisit de quitter le logement, il a intérêt à se désolidariser du bail par lettre adressée en recommandé avec accusé de réception au propriétaire du logement (qui est obligé de constater).

source: sos femme accueil
http://www.sosfemmes.com/index.htm
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
Contenu sponsorisé





La violence a de multiples formes Empty
MessageSujet: Re: La violence a de multiples formes   La violence a de multiples formes Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La violence a de multiples formes
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» grossesse et naissances multiples
» Quelles formes prend-elle?
» Quelques faits au sujet des grossesses multiples
» La violence faite aux femmes prend plusieurs formes...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Site Médical de Baxter :: Pédophilie,Violence :: Violence-
Sauter vers: