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 Fatigue , Dépression, Hallucinations

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Baxter
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Fatigue , Dépression, Hallucinations Empty
MessageSujet: Fatigue , Dépression, Hallucinations   Fatigue , Dépression, Hallucinations EmptyJeu 24 Aoû - 17:31

Fatigue
La fatigue peut être provoquée par la maladie ou par ses traitements, par des douleurs non ou mal soulagées. Elle peut être aggravée par une alimentation insuffisante, par l’anxiété et la tristesse.

Traiter la cause, quand c’est possible, peut soulager la fatigue (par exemple la fatigue peut être due à une anémie, ou manque de globules rouges, elle peut être traitée par une transfusion de globules rouges ou des médicaments qui en stimulent la fabrication).

La fatigue peut avoir des répercussions sur le comportement, sur les capacités intellectuelles, sur l’appétit, sur les sentiments et l’humeur.

Pour s’adapter à la fatigue, on peut :

-planifier les activités journalières importantes pour le malade au moment où il se sent le mieux, et prévoir des activités adaptées à son état, régulièrement réparties dans la journée (cela lui permettra de mieux dormir la nuit).

-pratiquer des exercices physiques régulièrement, marche ou plus simplement mouvements des bras, des mains, des jambes ou des pieds dans son fauteuil ou même dans son lit.

-veiller à avoir un rythme veille /sommeil régulier, dormir la nuit dans le calme.

-avoir une alimentation adaptée aux besoins du malade, saine et équilibrée (demander son avis à la diététicienne).

-parler des sentiments d’angoisse, de stress ou de dépression ; demander une aide psychologique.

-pratiquer les techniques de relaxation musculaire et respiratoire.

-visualiser des images relaxantes, écouter de la musique.

-respecter la fatigue et ne pas chercher à en faire trop même si on souhaiterait que le malade ait un rythme de vie normal (aller dans la salle de bains, manger à table…)

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Dépression
Les signes de dépression sont courants chez les personnes en fin de vie.

La dépression est un état permanent de tristesse, d’ennui (par exemple la visite d’un proche ne procure aucune joie), d’abattement, un sentiment d’impuissance, parfois de culpabilité (sentiment d’être un fardeau). La dépression est très souvent associée à l’anxiété. Plus rarement il s’agit d’idées délirantes ou d’hallucinations.

Les signes physiques peuvent comporter : perte de l’appétit, constipation, perte de poids, léthargie, troubles du sommeil avec réveils matinaux ou difficultés d’endormissement. Il existe un ralentissement général de l’activité, de l’intellect et de l’affectivité.

Le psychiatre peut distinguer deux types de dépression chez les patients en fin de vie :

les troubles d’adaptation et la maladie dépressive. Un traitement peut éventuellement être proposé.

Hallucinations
Les hallucinations peuvent être visuelles (« apparitions »), auditives (« voix ») ou olfactives (« odeurs »).

Les hallucinations peuvent se manifester par des peurs, des gesticulations, des conversations avec des animaux ou des personnes qui n’existent pas.

Parfois le malade s’en rend compte, en a honte et se replie sur lui-même. Il peut être effrayé par ses souvenirs et avoir peur d’être considéré comme « fou » par ses proches s’il en parle.

Il faut en parler au médecin, qui peut parfois retrouver une cause aux hallucinations (certains médicaments) et qui pourra proposer un traitement.

Au moment des épisodes d’hallucination il faut essayer de garder son calme, de parler normalement (sans crier, même si on a l’impression que le malade n’écoute pas). Il faut essayer de ne pas participer à ce que le malade croit voir ou entendre. Ne pas le contredire, mais continuer de parler, de lui expliquer ce qu’on fait, ce qui se trouve dans la pièce. Essayer de resituer le malade dans le temps (nous sommes mardi...) et dans l’espace (nous sommes à la maison…). La présence, l’écoute et la patience restent souvent les meilleurs moyens d’apaiser le malade. Parfois lorsque le malade est trop fatigué on peut proposer des massages, de la musique. Certaines odeurs (encens, huiles essentielles, pâtisseries…) ou couleurs (bleu, mauve et orangés) peuvent être apaisantes.

Bien se rappeler que le malade est toujours, malgré les hallucinations, cette personne proche que l’on connaît et pour qui on a de la considération.
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