Comment donner à votre enfant l'appui dont il a besoin
Tout comme vous, votre enfant traversera des moments d'incertitude, d'angoisse et de peur. La différence, c'est qu'un enfant n'arrive pas toujours à verbaliser ce qu'il ressent. Il se montrera peut-être désagréable, bruyant et agité, tyrannique et exigeant, à moins qu'au contraire il ne devienne plus sage et silencieux qu'à l'habitude. Comme parent, vous connaissez le comportement habituel de votre enfant, et il est probable que vous serez le premier à remarquer un changement.
Le jeu constitue un moyen privilégié pour qu'un enfant exprime ses peurs et ses angoisses, ce qui permet d'en diminuer l'intensité. Encouragez votre enfant à dessiner, à jouer avec des marionnettes, des poupées et même, pourquoi pas, avec des fournitures médicales. Votre enfant vous transmettra peut-être un message important à travers le jeu – qu'il ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive, par exemple, ou qu'il a besoin d'être rassuré et soutenu encore davantage.
Les enfants plus renfermés expriment difficilement leurs émotions. Ils font des cauchemars, connaissent des problèmes de comportement ou d'alimentation. Certains voient leurs résultats scolaires baisser. D'autres reprennent des habitudes qu'ils avaient abandonnées – ils recommencent à sucer leur pouce ou à souffrir d'incontinence nocturne. Parlez-en au médecin de l'enfant, à son infirmière, à une travailleuse sociale ou au psychologue de son école.
Un parent possède une sorte de sixième sens quand il est question de son enfant. Il n'est pas nécessaire de scruter à la loupe ses moindres gestes. S'il y a un problème, vous le sentirez très bien. N'oubliez pas que vous pouvez faire appel à des professionnels d'expérience (médecin, infirmière, travailleuse sociale, enseignant ou psychologue en milieu scolaire), qui sont familiers avec des situations comme la vôtre et qui vous aideront du mieux possible.
source: www.cancer.ca