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 Décrochage scolaire

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MessageSujet: Décrochage scolaire   Décrochage scolaire EmptyMer 17 Oct - 10:48

1.1 Définition du problème

Dans le cadre du cours d’initiation à la méthodologie des sciences humaines, nous avons choisi de traiter le problème du décrochage scolaire au Québec. Le ministère de l’éducation du Québec considère le décrochage scolaire comme étant : « En relation avec l’obtention du diplôme du secondaire. Le décrocheur représente tout élève qui était inscrit au secteur des jeunes au début de l’année scolaire et qui ne l’est plus l’année suivante sans être titulaire d’un diplôme d’études secondaires et qui réside toujours au Québec. » 1

Considérant l’ampleur que les conséquences pourraient prendre dans l’avenir de notre province, il pourrait être pertinent de s’intéresser au phénomène du décrochage scolaire. Pour ce faire, nous approfondirons ce problème et définirons son importance actuelle. Nous tiendrons compte des études déjà effectuées sur le propos et clarifierons cette problématique en effectuant notre propre sondage. C’est un devoir pour la population d’aller à l’école, c’est obligatoire jusqu’à 16 ans. Mais qui y reste vraiment, qui sont ceux que l’on qualifie de décrocheur ? Mais surtout, pourquoi tous ces nombreux québécois « lâche l’école » comme on le dit dans le langage moderne ? Il y a plusieurs façons de percevoir le sujet, d’après le dictionnaire, le décrochage se définit plutôt comme « Une action, le fait de décrocher. Ce serait un mouvement de repli, de recul, de désengagement ». Également, le MEQ définit deux types de décrocheurs soient ceux qui ont une raison de le faire du à leurs objectifs externes à l’école, comme par exemple une recherche d’emploi ou la planification d’un projet à long terme. Par contre, le deuxième type de décrocheurs se caractérise par un manque flagrant de motivation ce qui peut augmenter la gravité du problème. Ces jeunes quittent les bancs scolaires à cause de leurs nombreux échecs ou d’un manque d’objectifs précis, ce qui affecte immédiatement leur motivation. Au cours de la recherche, nous tenterons de confirmer plusieurs hypothèses posées sur le décrochage scolaire.

1.2 Importance du problème

Il y a trente ans, la société québécoise n’accordait pas à l’éducation l’importance que cette dernière a aujourd’hui. Les décrocheurs pouvaient être perçus comme de jeunes travailleurs vaillants qui avaient encore la possibilité de réussir leur vie malgré une faible scolarité. C’est dans les années 80 que la situation bascule. L'écart entre les taux d'abandon chez les garçons et les filles ne cesse de s'accroître depuis deux décennies. Cet écart était de 7 points de pourcentage au début des années 80. En 1992-1993, il dépassait les 11 points 2. Le décrochage scolaire est donc un problème croissant. Qui doit-on blâmer? On peut lire sur Internet qu’il semblerait que la moitié des jeunes qui décrochent ont déjà pris du retard au cours de leurs études primaires.3 Il serait hâtif d’accuser d’emblée le système scolaire québécois. Par ailleurs, force est de constater qu’il est un des principaux acteurs de notre problématique.

L’éducation est pour une collectivité la jauge qui mesure sa capacité à renouveler ses élites et à transmettre sa conception du monde aux générations futures. En ce sens, il ne serait pas inopportun d’affirmer que le décrochage scolaire, s’il persiste, risque d’ébranler nos institutions. Par exemple, le taux d’abandon net est quatre fois plus élevé au public qu’au privé, soit 30% contre 7%4. Cette donnée me paraît suffisamment révélatrice pour que nous nous penchions sur le problème du décrochage scolaire au Québec.

Le milieu scolaire est également le meilleur terrain d’intégration pour les immigrants, autant sur le plan civil que culturel. Or, les jeunes nés à l’extérieur du Canada représentent jusqu’à 25% de l’effectif des commissions scolaires francophones 5, ce qui n’est pas frugal. Il serait un lieu commun de souligner l’importance de l’intégration des jeunes immigrants, surtout depuis les événements du mois de novembre 2005 qui ont secoué les banlieues françaises. Pour ce faire, notre système d’éducation se doit d’être plus dynamique en matière de lutte contre le décrochage.

Enfin, notons que le décrochage représente une menace pour la vitalité et la croissance économique. Dans nos technocraties actuelles, tout est une question d’expertise et de contre-expertise. L’économie semble dorénavant s’appuyer sur le savoir, confirmant ainsi la thèse de la Managerial Revolution de l’intellectuel américain James Burnham. Face à ces nouvelles réalités, les personnes qui ne possèdent pas les qualifications minimales sont appelées à être exclues d’un marché du travail de plus en plus exigeant. « En 1998, le taux de chômage chez les personnes n’ayant pas complété leurs études secondaires était de 15%, alors qu’il était de 10% chez les personnes ayant un diplôme d'études secondaires, de 5,8% chez celles ayant complété des études collégiales et de 5% chez les personnes titulaires d'un diplôme universitaire. »6

De plus, le mondialisation et l’ouverture des marchés font en sorte que les activités exigeant peu de scolarisation sont « délocalisées » vers les pays moins développés. La paupérisation éminente de la société qu’entraîne le décrochage scolaire rend ce problème indéniablement intéressant.

1.3 État de la question

Plusieurs études et rapports ont été fait sur le sujet du décrochage scolaire. Nous avons fait une recherche sur certains déterminants qui peuvent pousser un adolescent a abandonné ses études.

Les facteurs personnels

Les facteurs d'ordre personnel ne sont pas à négliger dans le contexte du décrochage scolaire. La démotivation d’un étudiant est probablement un facteur déterminant dans la décision du jeune de poursuivre où d'abandonner ses études. Un étudiant qui aura à faire face à plusieurs échecs scolaire dans son cheminement, fini par voir dans l’accès direct au marché du travail la solution au problème scolaire auquel il fait face.
D'autres motifs d’ordre personnels peuvent aussi expliquer le décrochage scolaire : un faible estime de soi, les difficultés interpersonnelles, le besoin de liberté, d'aventure et de changement de même que l'abus de drogues et d'alcool peuvent tous être des facteurs déterminant de l'abandon des études. Chez les filles, il arrive que la grossesse soit la cause du décrochage. L’hypothèse d’une dépression chez les jeunes est de plus en plus présente mais encore bien peu diagnostiquée. 7

Dépressions

Avant quelques études, la dépression était considérée comme une phase normale dans le développement chez les adolescents. Au cours des dernières décennies, certaines chercheurs, ont avancé que ce même état de dépression ne serait pas seulement une étape à franchir dans l’évolution mais pour certain, un problème qui peut affecter le développement et le fonctionnement. Une relation directe a été observée entre les symptômes dépressifs à l’adolescence et des difficultés d'apprentissage qui pousse au décrochage scolaire, l'abus d'alcool et d'autres drogues, de grandes chances de voir les symptômes dépressifs plus présents à l’âge adulte et le suicide. Les filles ont un plus grand risque de souffrir de dépression durant l’adolescence, donc elle devrait avoir plus de résultats négatifs que les garçons. 8

Difficulté d’apprentissage

Selon une nouvelle étude, il y aurait une relation directe entre les difficultés de lectures des étudiants et les risques qu’ils ont de décrocher.

En mai 2000, plus de 345 000 étudiants âgés de 15 ans fréquentaient l'école. La majorité de ceux-ci étaient en 10e année. En décembre 2001, environ 9 000 étudiants (3 %) avaient quitté l'école sans diplôme. Quarante-neuf mille étudiants (14 %) avaient obtenu leur diplôme, tandis que 288 000 (83 %) suivaient toujours des cours.

Les décrocheurs sont souvent les étudiants les plus faibles de la classe avec moins de 59% et par manque de persévérance finissent par abandonner. Toutefois, il y a le tiers des décrocheurs qui ont une moyenne supérieure d’au moins 70%.9

Faibles attentes de la part des parents

Une grande partie des futurs décrocheurs faisaient parti d’une famille qui n’avait pas un revenu élevé et où les parents assez souvent n’avait pas fait d’études postsecondaire. Les parents n’avaient pas de grandes attentes pour leur réussite personnelle, il est donc plus difficile d’encourager son enfant. La plupart des décrocheurs n’avaient pas une bonne estime de soi, ils manquaient de confiance face à leur capacité de performer. Cependant, il est surprenant de voir que quatre futurs décrocheurs sur cinq croyaient que leur succès à l’école les aideraient à obtenir un meilleur emploi plus tard. 9

Les troubles de comportement

La majorité des études révèlent que les jeunes décrocheurs ont des problèmes durant les activités scolaires Leur manque d’attention, leur manque de participation les exclus souvent du groupe. De plus, ils ne font pas leurs devoirs et sont souvent absents de l’école. Ces jeunes ont d’importantes lacunes dans leurs habiletés sociales. C’est pourquoi, ils ont beaucoup de difficulté à interagir avec les autres élèves. Ils favorisent donc l’intimidation, l’irritation pour ainsi se valoriser et se croire meilleur.10

Les 4 types de décrocheurs

Décrocheurs discrets : Ils aiment l’école, sont engagés, ne présentent aucun problèmes comportementaux et ils ont un rendement scolaire un peu faible. (40%)

Décrocheurs inadaptés : Ils ont des échecs scolaires, des problèmes comportementaux, sont délinquants et proviennent de familles difficiles. (40%)

Décrocheurs désengagés : Ils ne présentent pas de problèmes de comportement et ont des notes dans la moyenne, mais sont très désengagés face à leur scolarisation. (10%)

Décrocheurs sous-performants : Ils sont en situation d’échec scolaire et sont désengagés face à leur scolarisation. Ils présentent des troubles d’apprentissage, mais aucun trouble de comportement. (10%)10
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MessageSujet: Re: Décrochage scolaire   Décrochage scolaire EmptyMer 17 Oct - 10:49

Le travail pendant les études secondaires

À la suite d’un rapport, il a été démontré que durant la dernière année d’études secondaire, un élève travaillant un nombre d’heure modéré dans un emploi rémunéré avait moins de chances de vouloir décrocher. Le rapport s'appuie sur les données visant les jeunes âgés de 18 à 20 ans de l'Enquête auprès des jeunes en transition de 2000.

De l’autre côté de la médaille, ceux qui travaillent plus de 30 heures par semaine voit leur risque de décrocher augmenter énormément.

Ce rapport vient confirmer le résultat d’études antérieures, il est vrai que le nombre d’heure de travail rémunéré des étudiants à un lien direct avec le décrochage scolaire. Il est possible de travailler et de réussir à terminer ses études secondaires, il faut seulement que le travail ne vienne par prendre la place des études.11

Une enfant à charge

Elle ne décroche pas parce qu’elles ont un emploi, elle le font à cause d’une grossesse ou d’obligations parentales. Comme l'indique la figure 7, l'étude révèle que 27 % des femmes de 18 à 20 ans ayant abandonné leurs études en 1991 avaient des enfants à charge et seulement 4 % des diplômées en avaient. Par contre, seulement 7 % des jeunes hommes qui avaient décroché avaient des enfants à charge.

Les femmes qui n'avaient pas d'enfants à charge lorsqu'elles ont abandonné leurs études en ont eu peu après, elles ont donc abandonné leurs études suite à une grossesse. Le fait d’avoir un enfant pousse les jeunes femmes à mettre un terme à leurs études. Presque la moitié d’entre elle se retrouve monoparentale car seulement quatre femmes sur dix ayant abandonné leurs études étaient mariées en 1995, comparativement aux deux tiers des diplômées. 12

Influence des camarades

À l’adolescence le cercle d’ami est capital, il est donc logique que les amis puissent avoir une certaine influence et ce, même si elle est négative comme dans le cas du décrochage. Selon l'ES, moins de la moitié des décrocheurs ont des amis qui accordent de l'importance aux études, comparativement aux quatre cinquièmes des diplômés. Les futurs décrocheurs ont moins d’amis qui fréquentent l’école donc plus qui travaillent ou qui ont décroché eux-mêmes et ils ont tendances à avoir des amis plus âgés qu’eux. C’est l’influence de ses personnes qui guident l’étudiant vers le décrochage. N’ayant peu ou pas d’ami qui fréquente l’école, leur intégration est donc beaucoup plus difficile.13

La différence entre les sexes

Depuis quelques années déjà, dans la plupart des pays industrialisés, les statistiques montrent que les filles connaissent plus de succès à l’école que de garçons. Elles sont plus rapide à terminer leurs études primaires et complètent leurs études secondaires en plus grand nombre, les filles constituent maintenant une majorité à l’université. Selon des récentes données, le taux de décrochage au Québec est d’environ 36%. Ce taux de décrochage est plus élevé chez les garçons (42%), comparativement aux filles (28%).

L’interprétation de la conformité sociale domine. Dans le processus de reproduction des rapports sociaux de sexe, les filles se soumettraient aux stéréotypes qui leur sont assignés socialement, telles la docilité et la soumission, ce qui leur conférerait un avantage sur le plan scolaire : une meilleure autodiscipline en classe, un plus grand respect de l’autorité, plus de temps investi dans les travaux scolaires, etc. Les valeurs scolaires seraient ordonnées en fonction de la "petite fille modèle". Les filles se positionnent en fonction de leur avenir en tant que femmes.

La scolarisation est perçue et présentée comme outil de mobilité sociale. S’y ajoute dans le cas des mères et parfois de quelques pères un message qui s’adresse plus particulièrement aux filles en réussite scolaire, soit l’école en tant que voie d’émancipation relative aux rôles sociaux de sexe. Pourtant, la réussite scolaire n’est pas qu’affaire de parents.14

Famille et revenu

Au Québec, le tiers des décrocheurs ne vivent pas dans un contexte familial bi-parental. Plus de la moitié (53,4%) des jeunes vivent dans des familles où les deux parents travaillent; près du quart (23,6%) ont un parent qui travaille alors que l’autre est sans solde; 5,3% des décrocheurs vivent dans une famille où l'aide sociale est la seule source de revenu; finalement 3,4% des jeunes qui décrochent vivent dans une famille où les parents reçoivent des prestations d'assurance-emploi.

Les enfants dont les parents sont le plus scolarisés résistent plus volontiers aux assignations d’identités sexuelles et sociales. La conformité aux identités sexuelles traditionnelles est plus forte dans les familles où les parents sont moins scolarisés.

Consommation

Selon le gouvernement du Canada, 12 % des décrocheurs ont fait l'objet d'une condamnation au criminel pendant leur dernière année d'études, comparativement aux diplômés qui eux ont un taux de seulement 3 %. La consommation régulière d'alcool chez les décrocheur tourne autour de 18% tandis que chez les diplômés elle se situe autour de 11 %. L’usage de drogues « douces » ou de médicaments prescrits, comme la marijuana, le hachisch ou les tranquillisants(30 % chez les décrocheurs, 16 % chez les diplômés); faisaient usage de drogues dures (7 % chez les décrocheurs, 2 % chez les diplômés). Chez les décrocheurs, la consommation d'alcool et l'usage de drogues est en général plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.14

1.4 Hypothèses

Or, l’éducation est sans doute le secteur le plus identitaire d’une nation. Il s’agit de considérer les perspectives envisageables par les joueurs dans le système pour saisir une partie du problème. Des éléments à considérer se retrouvent en effet dans plusieurs échelles sociales, entre autres au niveau familial, soit l’entourage immédiat du candidat, mais aussi tous les cercles sociaux qui peuvent influencer directement et indirectement son cheminement académique. Le rôle primordial au sein du problème s’attribue essentiellement aux enseignants et enseignantes, qui respectent le mandat d’épauler les élèves à risque afin de prévenir un éventuel décrochage. Malheureusement, la situation n’est pas si simple. Les professeur(e)s qui assument leur tâche définie d’instruire, d’apprendre et de vérifier que ces apprentissages sont acquis font face à une surcharge de besogne. On parle carrément de bourbier dans le jargon du milieu. En effet, ‘’Au Québec, près de 20 % des jeunes enseignants abandonnent la profession après 5 ans, selon des statistiques publiées dans la revue Vie pédagogique.’’ Qu’est-ce qui se passe se demande-t-on? Le devoir de société d’éduquer les générations ultérieures est de plus en plus délaissé aux enseignants et enseignantes de notre système d’éducation. Il s’agit d’établir les responsabilités et la répartition appropriée de celles-ci parmi l’étudiant, les parents de l’étudiant, la commission scolaire, le professeur et la direction de l’établissement échéant. Par ailleurs, le contexte circonstanciel vient modifier la joute pour chaque cas potentiel de décrochage. La considération de facteurs importants influencent la réalité du décrochage scolaire, entre autres le sexe des élèves, qui porte à croire que les garçons décrochent davantage que leurs homologues féminins. Aussi, la nature de l’établissement entre en ligne de compte, il est logique d’affirmer que l’encadrement privé favorise davantage la poursuite scolaire, à l’instar des polyvalentes probablement plus carencées dans ses formes de soutien à l’élève. Quant à celui-ci, en quoi consiste sa réalité quotidienne? Une occupation rémunérée (job d’étudiant) en dehors des heures de cours peut nuire à la réussite académique, si elle empiète et restreint par le fait même les périodes allouées à l’étude, étude qui est souvent nécessaire dans le processus d’assimilation des connaissances. Sous la même note, la consommation de substances illicites du jeune (phénomène commun d’exploration, souvent typique de l’adolescence) peut dégénérer en un relâchement face à ses intérêts académiques. Dans le même ordre d’idées, le contexte socio-parental de l’élève se révèle déterminant dans le cheminement de celui-ci, un niveau de scolarisation des parents plus bas signifie un plus grand risque de décrochage scolaire pour l’enfant.
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