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 Qu'est-ce que la violence dans les fréquentations? (1re part

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Baxter
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MessageSujet: Qu'est-ce que la violence dans les fréquentations? (1re part   Qu'est-ce que la violence dans les fréquentations? (1re part EmptyMer 11 Juil - 20:51

Qu'est-ce que la violence dans les fréquentations? (1re partie)

La violence dans les fréquentations désigne toute attaque sexuelle, physique ou psychologique infligée délibérément par un partenaire à la personne qu'il fréquente. Cette définition exprime la conviction que toutes les formes de violence sont nuisibles et doivent être prises au sérieux. Les fréquentations peuvent en effet être marquées par une kyrielle d'actes tout aussi nuisibles que ceux que l'on a l'habitude de juger graves, comme la violence physique ou sexuelle. Bien que les femmes puissent être violentes au même titre que les hommes, la violence faite aux femmes est plus répandue et revêt habituellement un caractère plus menaçant.

L'alcool est souvent un catalyseur de la violence dans les fréquentations. Les gens croient d'ailleurs fréquemment que l'alcool est à l'origine du problème. En fait, les agresseurs eux-mêmes mènent leur violence sur le compte de l'alcool.

On désigne du nom d'abus sexuel tout contact sexuel non désiré, le recours à la force ou au chantage pour obliger un ou une partenaire à avoir des relations sexuelles, le viol et la tentative de viol, ainsi que les rapports sexuels ou la tentative de rapports sexuels avec une personne qui est sous l'influence de l'alcool ou de la drogue. En règle générale, ce sont les femmes qui sont les victimes de ces types d'abus. Même si toutes ces actions créent des blessures émotives, elles n'entraînent pas toutes des dommages corporels.

L'agression sexuelle est particulièrement dangereuse lorsque l'agresseur refuse de porter un condom en dépit du risque d'infection par le VIH (sida). Elle suscite une angoisse additionnelle chez la victime, qui doit vivre avec la crainte d'être infectée.

La violence physique englobe les gestes suivants : bousculer, gifler, donner des coups de poing ou de pied, mordre, brûler, tirer les cheveux, utiliser une arme, menacer une personne avec une arme, ou séquestrer quelqu'un. Ces attaques laissent des marques autant psychologiques que physiques. De façon générale, les hommes ont recours à la force pour exercer un contrôle, tandis que les femmes l'utilisent pour se protéger, pour riposter ou parce qu'elles ont peur d'une attaque imminente de la part de leur partenaire1. Certaines femmes vivent dans la terreur d'une attaque. Les hommes, de leur côté, ne semblent pas craindre la violence de leur amie. En règle générale, ils jugent inoffensif l'usage de la force chez les femmes.

La violence psychologique, à l'instar de l'abus sexuel ou de la violence physique, varie en intensité et ses conséquences sont diverses. Insulter un partenaire, jurer contre lui, le rabaisser, le menacer ou le terroriser, détruire ses biens, l'isoler de ses amis et de sa famille, et le traiter avec une possessivité irrationnelle ou une jalousie extrême sont tous des comportements représentatifs de la violence psychologique, qui n'a d'autre but que le contrôle de l'autre. En détruisant la confiance en soi de l'autre personne, l'agresseur tente de limiter son autonomie2.

Les hommes comme les femmes ont recours à la violence psychologique pour contrôler leur partenaire. Les hommes sont plus enclins à intensifier cette violence lorsqu'ils croient perdre le contrôle. Quand les mots ne suffisent plus, ils ont parfois recours à la violence physique.

La violence psychologique jette les deux partenaires dans le désarroi. La société en minimise pourtant souvent les effets, car elle ne laisse aucune trace physique. Les collectivités offrent peu d'appui aux victimes de violence psychologique, hommes ou femmes.

L'ampleur du problème
Le nombre croissant d'études sur le sujet (selon la bibliographie)3 témoigne de l'intérêt accru que suscite la violence dans la société canadienne. Les études s'entendent sur le fait que la violence dans les fréquentations constitue un problème grave au Canada, mais il est encore difficile d'en mesurer l'étendue exacte puisque chacune utilise des questions différentes afin de déterminer s'il y a eu agression : certains chercheurs utilisent les définitions juridiques4 (c'est-à-dire celles du code criminel) tandis que d'autres ont recours à une définition plus vaste tenant compte des dommages émotionnels et physiques
possibles5.

Quoi qu'il en soit, entre 166 et 357 % des femmes auprès de qui une enquête a été menée ont indiqué avoir été victimes d'au moins une agression physique par un homme qu'elles ont fréquenté.

Les études sur les abus sexuels dans les fréquentations sont encore moins précises puisque la définition d'abus sexuel varie et que les réponses fournies par les hommes et par les femmes diffèrent considérablement. Dans l'étude menée par DeKeseredy et Kelly8 (1993), 27,8 % des femmes interrogées ont fait état d'au moins un cas d'abus sexuel au cours des 12 derniers mois. Au moins 45,1 % d'entre elles ont indiqué avoir été victimes de tels abus depuis qu'elles ont terminé leurs études secondaires9. En prenant comme point de référence les définitions de l'agression sexuelle fournies dans le code criminel, Roberts10 (1993) a constaté que 37 % des Canadiennes avaient été victimes d'au moins une agression sexuelle depuis l'âge de 16 ans.

Les mythes sur la violence dans les fréquentations

Mythe Réalité
Les femmes risquent davantage de se faire attaquer par un étranger. Selon des études menées au Canada, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, les femmes risquent beaucoup plus de se faire agresser par une connaissance. Les hommes qu'elles fréquentent sont plus dangereux que les étrangers.

La jalousie est un signe d'amour. La jalousie est la cause la plus courante de la violence dans les fréquentations. Lorsqu'un homme accuse continuellement une femme de flirter ou d'avoir une liaison et qu'il soupçonne tous ceux avec qui elle parle, il est possessif et dominateur.
S'il la frappe, c'est qu'elle l'a provoqué. Personne ne mérite d'être frappé. Qu'il y ait eu provocation ou non, rien n'excuse la violence. Elle ne règle pas les problèmes, même si elle réduit souvent la victime au silence.
Les victimes de violence ne mettent pas fin aux fréquentations car elles aiment l'abus. Ce n'est pas parce qu'elles aiment être persécutées que les victimes poursuivent la relation. La plupart d'entre elles préfèrent essayer d'améliorer leur relation plutôt que d'y mettre fin. Les adolescentes, en particulier, se sentent obligées de tenir bon puisque la société considère qu'il est préférable d'avoir un ami « abusif » que pas d'ami du tout.

Les hommes ne peuvent contrôler leur désir sexuel; si une femme excite son partenaire et qu'il l'agresse, elle a couru après. Les hommes peuvent contrôler leur désir sexuel. C'est pourquoi il est illégal de forcer une personne à avoir des relations sexuelles. Même si elle consent aux caresses et aux baisers, une femme est encore maîtresse de son corps. Lorsqu'une femme dit NON ou ÇA SUFFIT, l'homme est tenu, par la loi, d'arrêter.

Les hommes sont en droit de s'attendre à des faveurs sexuelles s'ils paient pour une sortie ou s'ils ont une relation de longue date avec leur partenaire. Ce mythe est particulièrement bien ancré chez les adolescents. En fait, une personne ne peut raisonnablement s'attendre à des faveurs sexuelles en retour d'une invitation ou parce qu'elle a payé pour la sortie. Qui plus est, toutes les relations de longue date ne doivent pas nécessairement mener « au lit ». Toute relation sexuelle doit être volontaire, et les deux partenaires doivent s'entendre sur le moment propice.

Les choses s'amélioreront peut-être. Après les premiers signes de violence, la situation empire généralement en l'absence d'intervention. Il ne faut pas attendre le jour où il changera. Les partenaires ont besoin d'aide pour briser le cycle.
Les railleries ne font pas mal à personne. La violence psychologique est souvent considérée comme le recours inoffensif aux railleries. Mais se faire traiter de tous les noms est blessant; c'est pourquoi les gens le font. La violence psychologique diminue l'estime de soi, parfois de façon permanente. Pour de nombreuses femmes, elle constitue l'aspect le plus néfaste d'une relation d'abus.

Il suffit de regarder un homme pour savoir s'il est un « batteur de femmes ». Il n'existe pas d'agresseur type - l'agresseur n'est pas nécessairement le tas de muscles décrit par les médias. Ce peut être un compagnon de classe, un copain de discothèque ou même un voisin.
Cela n'arrive qu'aux autres. Personne n'est à l'abri de la violence dans les fréquentations. Ce type de violence n'est pas restreint à une classe sociale particulière ni à un groupe ethnique ou racial. Certaines femmes sont agressées dès leur première rencontre, tandis que d'autres le sont à la suite de longues fréquentations. Tout le monde est à risque.
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