Les infections néonatales
Les infections néonatales sont systématiquement recherchées chez le nouveau-né. Elles peuvent être transmises pendant la grossesse ou lors de l'accouchement. Le point sur les symptômes et les traitements.
L'infection néonatale est l’une des principales hantises du pédiatre qui travaille en maternité. Il peut s’agir d’infections de la mère durant la grossesse (toxoplasmose, rubéole, inclusions cytomégaliques, herpès, hépatite B, sida, etc) qui retentissent sur le foetus ou bien d'infections survenant en fin de grossesse ou lors de l'accouchement (listeriose, streptocoque B, colibacilles, etc.).
Plusieurs signaux d'alarme...
On recherche une infection chez le nouveau-né dans des cas variés : infection urinaire, vaginale ou respiratoire chez la mère, fièvre en fin de grossesse, rupture de la poche des eaux plus de 12 heures avant l'expulsion, liquide amniotique teinté, etc. L'état de l'enfant peut être normal ou déjà inquiétant : teint gris, pâleur, ictère précoce ou prolongé, oedèmes, hypothermie ou fièvre, augmentation du volume du foie et de la rate, éruption cutanée, difficultés respiratoires, refus de boire, vomissements, perte de poids, geignements, troubles neurologiques…
Des examens complémentaires
En pratique, tout nouveau-né qui va mal est suspect d'infection jusqu'à preuve du contraire. L'enfant doit être transféré dans un service de néonatalogie où différents examens seront pratiqués : prises de sang avec NFS (Numération de la Formule sanguine), CRP (Protéines C Réactives), radiographie des poumons, prélèvements bactériologiques, etc. Le traitement repose principalement sur les antibiotiques par voie intraveineuse et les soins infirmiers.