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 LES MALADIES NEURO-MUSCULAIRES

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Baxter
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MessageSujet: LES MALADIES NEURO-MUSCULAIRES   LES MALADIES NEURO-MUSCULAIRES EmptySam 6 Jan - 0:17

LES MALADIES NEURO-MUSCULAIRES

Les maladies neuro-musculaires d'origine génétique sont très diverses. On regroupe sous ce nom les maladies du système nerveux périphérique, c'est-à-dire le neurone moteur, le nerf périphérique moteur et/ou sensitif, la jonction neuro-musculaire (plaque motrice) et le muscle.

Il s'agit dans la majorité des cas de maladies mono-factorielles dominantes ou récessives, autosomiques ou liées au chromosome X. Mais il existe deux autres types de maladies génétiques : les maladies à hérédité complexe (maladie multifactorielle) et les maladies mitochondriales : les mitochondries sont « les usines énergétiques » des cellules (

Les motoneurones sont en quelque sorte des nerfs reliant la moelle aux muscles et transmettant ainsi les influx nerveux. Les maladies des motoneurones sont des neuropathies héréditaires motrices (il y a une atteinte de la motricité d'origine neurogène). C'est un ensemble de maladies dégénératives, affectant le motoneurone de la mœlle ou du tronc cérébral.

- Les amyotrophies spinales infantiles ou antérieures font partie des maladies des motoneurones. Il en existe 3 types : les types I et II sont les formes les plus graves. On les regroupe sous le nom de maladie de Werdnig-Hoffman, qui a une incidence de 1 pour 25 000 naissances. Elle touche l'enfant avant 6 mois et entraîne une amyotrophie de la ceinture pelvienne avec attitude en « batracien » ou en « poupée de chiffon » (hypotonie marquée durant la première année de vie). Il existe une faiblesse symétrique des muscles proximaux (muscles des cuisses et des bras) et du tronc. L'enfant peut à peine ramper et ne pourra jamais marcher. L'évolution est sévère et souvent fatale avant l'âge de 3 ans par détresse respiratoire.

Le type III est une forme d'amyotrophie à début plus tardif. Elle débute à la fin de l'enfance ou au début de l'adolescence. Elle se traduit par une faiblesse des muscles proximaux avec difficulté à se relever du sol et à monter les escaliers. La progression de la maladie est beaucoup plus lente que dans les types I et II.

Le syndrome de Kennedy est une atrophie musculaire spino-bulbaire liée au chromosome X. La maladie est très rare.

- La sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot appartient également à ce groupe. Elle représente environ 1 cas pour 25 000 naissances. C'est une maladie du sujet d'âge mûr, de plus de 50 ans. La maladie débute par une faiblesse musculaire qui touche généralement l'un des membres. Une fatigabilité et des crampes musculaires peuvent être au premier plan. Les muscles atteints vont progressivement s'atrophier. L'évolution se fait vers une aggravation progressive, et la mort survient lors de l'atteinte des muscles respiratoires.





LES NEUROPATHIES SENSITIVO-MOTRICES CHRONIQUES

Il s'agit d'un groupe de maladies héréditaires affectant les nerfs moteurs et sensitifs.

- La maladie de Charcot Marie Tooth est la plus connue. La prévalence de ces deux formes est de 1 pour 2 500 naissances. Elle débute durant l'enfance ou l'adolescence par une faiblesse et une atrophie musculaire des muscles distaux des jambes avec pied creux et une atteinte des membres supérieurs. L'évolution est lentement progressive.

- La myasthénie représente l'affection principale de ce groupe. Il s'agit d'une maladie auto-immune dont la fréquence est de 1 cas pour 25 000 naissances. Le début peut se faire à tout moment de la vie mais le plus souvent entre 20 et 30 ans chez les femmes et entre 40 et 60 ans chez les hommes. Cette maladie se traduit par une faiblesse musculaire brutale, transitoire et physique. Un signe caractéristique est celui de la paupière tombante, appelé « ptose palpébrale ». Dans certains cas, il peut exister des difficultés à avaler et à parler, et une insuffisance respiratoire. Souvent, la faiblesse musculaire des bras et des jambes est aggravée par l'activité physique.

L'évolution est variable. Il peut exister des périodes de rémission ou d'aggravation. Certains médicaments comme les tranquillisants et somnifères aggravent la maladie (ces médicaments sont formellement contre-indiqués dans cette maladie).

- Les dystrophies musculaires se traduisent par une dégénérescence progressive primitive des fibres musculaires. - La plus connue est la dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne, que l'on appelle souvent la myopathie de Duchenne. Son incidence est de 1 pour 3 000 naissances chez les nouveaux-nés de sexe masculin. Cette maladie est due à l'absence totale d'une protéine indispensable dans le muscle, la dystrophine.

La maladie commence dans la petite enfance vers 2 ou 3 ans. L'enfant a une attitude très particulière : il a le torse rejeté en arrière, une démarche dandinante, une difficulté à se relever ou à monter les escaliers, il présente une pseudo-hypertrophie des mollets (augmentation de volume et consistance anormale des muscles des mollets). L'enfant va perdre la marche vers 10 ans et tous ses muscles vont être atteints : squelettiques, respiratoires, digestifs et cardiaques. À partir de l'adolescence, une assistance respiratoire est obligatoire. Le décès s'observe entre 20 et 30 ans. - La dystrophie musculaire de Becker est une maladie à début plus tardif, entre 6 et 15 ans. Les signes de la maladie sont les mêmes que ceux de la myopathie de Duchenne de Boulogne mais la progression est beaucoup plus lente, avec possibilité de vie presque normale. Comme la myopathie de Duchenne, cette maladie est due à une absence de dystrophine, mais seulement partielle dans ce cas-là. - Les myopathies proprement dites sont des anomalies, dont on distingue deux grands types. Il y a les anomalies de structure des fibres musculaires (myopathie congénitale) et les anomalies du métabolisme énergétique cellulaire (myopathie mitochondriale). - Les myopathies congénitales débutent souvent dans les premières années de la vie. Elles se traduisent par une faiblesse et une gracilité musculaires. La plupart des myopathies ne sont pas évolutives mais le déficit est plus ou moins sévère. Il existe une forme sévère : la myopathie myotubulaire qui est souvent fatale dans les premières semaines de vie. - Les myopathies mitochondriales sont des maladies à début néonatal sévères (avec hypotonie globale et entraînant un décès précoce), bénignes (régressives) et il existe des formes uniquement localisées au cœur, c'est-à-dire des cardiomyopathies néonatales.

LE TROISIÈME GROUPE

Il existe un autre groupe de ces maladies qui se révèlent dans l'enfance ou à l'âge adulte, soit sous forme bénigne avec crampes et intolérance à l'effort, soit sous forme progressive s'intégrant dans un tableau neurologique plus grave.

- Les myotonies sont caractérisées par une anomalie de la décontraction musculaire. La plus connue est la maladie de Steinert. Sa fréquence est d'1 cas pour 7 000 naissances. Le début se situe souvent à la puberté. On observe un affaiblissement des muscles de la main et des avant-bras avec raideur myotonique et incapacité à relâcher le poing. Il existe fréquemment une atteinte des muscles du visage, du cou et du pharynx. L'évolution de la maladie est variable et peut conduire à un état grabataire après 15 à 20 ans d'évolution. À la naissance, cette maladie peut se révéler par une hypotonie néonatale avec difficultés à téter et à déglutir.

- Les paralysies périodiques héréditaires sont des maladies rares, dont les deux plus connues sont la paralysie hyperkaliémique (due à une augmentation du taux de potassium dans le sang) caractérisée par des accès de paralysie après l'effort, le jeûne ou le froid, et la paralysie périodique hypokaliémique (due à une baisse du taux de potassium dans le sang) caractérisée par des accès de paralysie flasque déclenchés par les efforts intenses, les émotions ou le froid.
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