Site Médical de Baxter
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Site Médical de Baxter


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah)

Aller en bas 
AuteurMessage
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah) Empty
MessageSujet: Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah)   Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah) EmptyMer 13 Déc - 21:56

Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah)

...diverses stratégies d’intervention peuvent être appliquées pour aider les parents à composer avec le TDAH, le trouble d’opposition avec provocation ou le trouble du sommeil de leur enfant
Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah)

Entre 3 % et 5 % des enfants d’âge scolaire sont atteints du TDAH. Les jeunes qui en souffrent présentent un degré d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité inapproprié par rapport à leur âge et à leur développement intellectuel. Le problème est neuro-développemental, l’enfant n’agit donc pas par mauvaise volonté mais par manque de contrôle. L’enfant a ainsi besoin de soutien dans son apprentissage du contrôle de soi et de la gestion de certains comportements.

Selon la prédominance des critères diagnostiques, on définit trois catégories : TDAH de type mixte, de
type inattention prédominante et de type hyperactivité–impulsivité prédominante. Les symptômes du TDAH apparaissent avant l’âge de sept ans, mais ils se manifestent de façon plus évidente lors de l’entrée à l’école.

Le traitement des enfants présentant un TDAH est multimodal. Il comprend souvent une médication qui amène l’enfant à être plus réceptif à d’autres formes de traitements psychosociaux, comme, par exemple, ceux qui visent à améliorer l’estime de soi et les habiletés sociales. Des thérapies de type cognitivo-comportemental sont également efficaces et souvent utilisées. Le tableau suivant présente dix stratégies d’intervention à adopter avec des jeunes présentant un TDAH (Barkley, 1995).

Stratégies d’intervention
Règles à suivre

Donnez des rétro­actions rapides et imposez des conséquences immédiates à l’enfant.
§ Donnez-lui des privilèges supplémentaires lorsqu’il fait quelque chose de bien.

§ Dans le cas contraire, dites-lui pourquoi le geste qu’il a posé est inacceptable et enlevez-lui un avantage auquel il avait droit.

Donnez des rétroactions fréquentes à l’enfant.
§ Encouragez le jeune à poursuivre ses efforts en le félicitant fréquemment.

§ Dites-lui aussi souvent que possible que vous aimez ce qu’il fait, ne serait-ce qu’écouter sagement la télévision.

Utilisez des conséquences plus puissantes que celles utilisées avec d’autres enfants.
§ Apprenez à connaître les conséquences qui sont significatives pour l’enfant.

Renforcez positivement le jeune avant de le punir.
§ Soulignez les gestes positifs avant de punir le comportement indésirable.

§ Le ratio récompenses/punitions ne doit pas dépasser une punition pour deux ou trois récompenses.

Soyez constant dans votre façon d’agir.
§ Assurez-vous de maintenir votre système de règles et de renforcements quel que soit le contexte.

§ Faites équipe avec vos collègues afin d’arriver à modifier un comportement de façon plus efficace.

Ne perdez pas de temps à discuter, agissez.
§ Misez sur le feedback plutôt que sur la discussion et le raisonnement. L’enfant y sera plus sensible.

Anticipez les situations qui peuvent être problématiques.
§ Repérez les situations où l’enfant est le plus turbulent.

Ne perdez pas de vue que le TDAH est un problème de maturation.
§ Ne vous mettez pas en colère lorsque vos interventions s’avèrent inefficaces et ne culpabilisez pas l’enfant pour ses comportements dérangeants.

Ne personnalisez pas les problèmes de l’enfant.
§ Ne vous percevez pas comme un intervenant incompétent si la situation ne tourne pas comme vous l’auriez souhaité.

Soyez indulgent.
§ Essayer de vous libérer de vos ressentiments et émotions négatives à l’égard de l’enfant.

§ Soyez compréhensif à l’égard des personnes offensantes par leurs attitudes ou commentaires à l’égard de l’enfant.


Trouble oppositionnel avec provocation

Souvent confondu avec le TDAH, le trouble opposi­tionnel avec provocation touche de 2 % à 16 % de la population. Lorsque le TDAH n’est pas accompagné d’inattention, les deux pathologies sont difficiles à différencier.

Le trouble oppositionnel avec provocation se carac­térise par un ensemble de comportements (néga­tivisme, hostilité, désobéissance et provo­cation) envers les personnes d’autorité, sans toutefois violer gravement les droits fondamentaux d’autrui. Le jeune peut se mettre en colère, contester, s’opposer, ennuyer intentionnellement les autres. Il ne collabore généralement pas avec les adultes.

Différentes stratégies peuvent être utilisées pour amener le jeune à obéir, à l’école ou à la maison comme en foyer de groupe ou en centre de réadaptation. Voici une brève liste d’éléments à considérer dans une intervention avec un jeune opposant.

§ Type de phrase utilisé : faites des demandes directes

Exemple : « J’exige que tu fasses ton devoir ».

À éviter : « Pourrais-tu faire ton devoir ? »

§ Distance : il est préférable d’être assez près lorsque vous faites une demande.

Conseil : Attendez que le jeune soit à environ 1 mètre de vous avant d’intervenir.

Évitez de crier lorsqu’il est à 7 mètres de vous.

§ Contact visuel : il est préférable de regarder le jeune dans les yeux.

Exemple : « Je veux que tu me regardes quand je te parle ».

Évitez de détourner votre regard vers les autres jeunes pendant que vous vous adressez à lui.

§ Répétitions : évitez de répéter une demande plus de deux fois.

Conseil : Ne pas faire plusieurs requêtes à la fois.

À éviter : « Tais-toi, termine ton repas, range ta chambre et couche-toi ».

§ Ton de la voix : soyez ferme tout en restant doux.

Évitez de parler fort, car cela risque de rendre le jeune furieux.
§ Délai : laissez-lui quelques secondes pour répon­dre à votre demande.

Ne le laissez pas argumenter ; ne lui donnez pas l’occasion de parvenir à ses fins.

§ Requêtes positives : il est préférable de demander au jeune d’adopter un comportement acceptable plutôt que de cesser un comportement inacceptable, et ce, de façon claire.

Exemple : « Essuie ta vaisselle, s’il te plaît ».

À éviter : « Arrête de t’énerver et fais ce que tu as à faire ».

§ Maîtrise des émotions.

Conseil : retirez-vous quelques secondes lorsque vous sentez la colère monter en vous.

Évitez de faire sentir au jeune qu’il est coupable, de le brutaliser, de l’injurier, etc.

§ Description : les requêtes positives et descrip­tives sont préférables à celles qui sont ambiguës ou trop générales.

Exemple : « S.V.P., assieds-toi sur ta chaise, les pieds au sol, les mains sur ton bureau et regarde-moi ».

À éviter : « Fais attention ! ».

§ Les renforcements : gratifiez les comportements qui répondent aux attentes formulées.

Trouble du sommeil
Bien qu’il soit tout à fait normal qu’un enfant rencontre des problèmes de sommeil à l’occasion, ces problèmes sont plus courants chez ceux qui présentent des troubles d’attention, car ils ont plus de mal à reconnaître que leur corps a besoin de repos. De la difficulté à s’endormir, des cauchemars pendant la nuit ou des réveils précoces sont fréquemment rencontrés chez ces jeunes. Mais, lorsque ces problèmes persistent dans le temps, ils deviennent problématiques.

Les troubles du sommeil peuvent être de différents ordres. En voici quelques-uns :

§ L’insomnie : comprend essentiellement la difficulté à s’endormir ou à maintenir le sommeil, cette difficulté s’étalant sur une période d’au moins un mois.

§ L’hypersomnie : réfère globalement à une somno­lence excessive qui perdure depuis plus d’un mois.


--------------------------------------------------------------------------------

§ Les parasomnies :
englobent les cauchemars et le somnambulisme ; entre 10 % et 30 % des enfants vont connaître un épisode de somnambulisme (qui survient rarement à l’âge adulte), bien que celui-ci ne soit pathologique que chez 1 % à 5 % des enfants.

Que vous soyez intervenant en centre jeunesse ou en milieu scolaire, il peut vous être utile de connaître certains trucs qui favorisent une bonne hygiène du sommeil. Vous pourrez les mettre en pratique auprès des jeunes que vous aidez ou encore les conseiller aux parents.

§ Éviter de boire ou de manger en grande quantité au moins trois heures avant d’aller au lit.

§ Éviter les activités physiques intenses après 18 heures.

§ Faire en sorte que les heures de sommeil du jeune soient constantes et régulières.

§ Réserver la chambre à coucher pour le sommeil et non pour le jeu ou la télévision.

§ Réserver une heure avant le coucher pour une activité relaxante comme lire, prendre un bain, etc.

§ Minimiser le bruit, la lumière et les températures excessives.

La plupart des troubles du sommeil de l’enfant se résorbent avec le temps. Plus les adultes y répondent de façon adaptée, plus le problème est résolu rapidement. Bien entendu, la privation de sommeil agit directement sur les habiletés cognitives, entraînant souvent une diminution de l’attention et de la concentration. Il est donc important que les problèmes reliés au sommeil soient pris au sérieux dès la petite enfance afin d’éviter que ces répercussions ne deviennent trop sérieuses au fil des ans.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
 
Trouble du déficit de l’attention—hyperactivité (tdah)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Site Médical de Baxter :: La Famille-
Sauter vers: