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 Une bosse au sein: qu'est-ce que je fais?

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Baxter
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MessageSujet: Une bosse au sein: qu'est-ce que je fais?   Une bosse au sein: qu'est-ce que je fais? EmptyMer 13 Déc - 14:26

Une bosse au sein: qu'est-ce que je fais?

Lorsqu'on se découvre une bosse au sein, on est tentée de céder à la panique. Après tout, le cancer du sein est le plus répandu chez les femmes. Voici la marche à suivre pour prendre les choses en main. Et on garde espoir: plusieurs lésions sont bénignes.

Selon la Société canadienne du cancer, en 2005, près de 22 000 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein. Ce cancer est toujours le plus répandu chez les femmes, et c'est pourquoi il est si inquiétant de détecter une bosse à son sein. Cela dit, la présence d'une bosse ne signifie pas nécessairement qu'on a le cancer: d'après la Fondation du cancer du sein du Québec, environ 80 % des masses découvertes à la palpation ne sont pas cancéreuses. Plusieurs causes peuvent expliquer ces masses, et plusieurs examens sont parfois nécessaires pour en déterminer la nature exacte.

Voici ce qu'il faut savoir sur les différents types de bosses qui peuvent se développer dans un sein et sur les tests qu'on nous fera passer si on en trouve une.

Le guide des bosses
Il est difficile de déterminer la nature d'une masse en la palpant. Voici tout de même des indices qui permettent de reconnaître les principaux types de bosses au sein.

Le kyste.
On le compare à un petit ballon rempli d'eau. En effet, le kyste est une cavité remplie de liquide inoffensif, dont le diamètre peut mesurer jusqu'à 5 cm environ. Cette masse, bien définie et mobile, occasionne souvent un malaise ou un inconfort. On n'en connaît pas la cause. «Le kyste est associé aux changements hormonaux», dit la Dre Jinder Sall, médecin de famille et membre du conseil d'administration de la Fondation du cancer du sein du Québec. Les adolescentes et les femmes en préménopause y sont d'ailleurs plus sujettes, lit-on dans le Guide familial des symptômes. Le kyste varie selon le cycle menstruel: il apparaît souvent quelques jours avant les règles et voit son volume diminuer après. «La plupart des kystes ont tendance à disparaître, dit la Dre Sall. Si cette masse demeure une semaine ou deux après les menstruations, on devrait consulter.» Lorsque le kyste cause de la douleur ou est apparent, le médecin de famille ou un spécialiste peut le vider par aspiration, à l'aide d'une aiguille. Sinon, on le laisse là. Il est bénin et ne risque pas de se transformer en quelque chose de plus grave.

Maladie fibrokystique.
Si nos seins présentent plusieurs bosses, plus ou moins grosses, on peut avoir ce qu'on appelle la maladie fibrokystique, une condition très courante qui touche, selon le Programme de dépistage du cancer du sein de la région de Québec, 50 % à 60 % des femmes âgées entre 30 et 50 ans. Des nodules et des kystes se forment à l'intérieur du sein, ce qui peut causer un gonflement, de la douleur ou de la sensibilité aux seins (les symptômes sont plus importants durant la phase prémenstruelle). Ces masses bénignes, dont on ne connaît pas la cause, doivent être investiguées et nécessitent un suivi annuel (la maladie fibrokystique n'augmente pas les risques de cancer, mais il faut surveiller l'apparition de nouvelles bosses). On n'enlève les kystes que lorsqu'ils sont douloureux ou gênants. La Dre Sall conseille d'éviter le tabac, l'alcool, la caféine et l'aspirine, afin de diminuer la rétention d'eau, qui favorise la formation de kystes.

Le fibroadénome.
Cette tumeur bénigne, bien délimitée et mobile, possède une consistance ferme et caoutchouteuse, comme une balle de caoutchouc. Le fibroadénome, qui apparaît généralement chez les femmes de moins de 30 ans, cause généralement peu ou pas de douleur. «Sa cause n'est pas connue», dit la radiologue Denise Ouimet Oliva, professeure à l'Université de Montréal. Son volume peut aussi varier en fonction du cycle menstruel, mais dans une mesure moindre que le kyste, d'après la Dre Sall. «On enlève le fibroadénome s'il augmente de taille, s'il inquiète la patiente ou s'il nuit à l'esthétique du sein, dit Pierre Audet-Lapointe, médecin conseil responsable du Programme québécois de dépistage du cancer du sein de la région de Montréal. Mais cette chirurgie laisse une cicatrice.» Cette tumeur bénigne ne se transforme pas en cancer.

Cancer du sein.
On peut illustrer la masse cancéreuse par un corail: elle est dure, irrégulière et possède une surface ligneuse. Cette tumeur maligne, qui donne l'impression d'être attachée à la peau, ne disparaît pas au gré du cycle menstruel. Et, contrairement à ce que plusieurs pensent, la lésion peut être douloureuse, souligne la Dre Sall. La lésion cancéreuse peut être accompagnée d'écoulements brunâtres, noirâtres ou rouges provenant du mamelon, d'une rétractation du mamelon, d'une petite crevasse sur la peau du sein ou d'une altération de l'épiderme du sein.
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MessageSujet: Re: Une bosse au sein: qu'est-ce que je fais?   Une bosse au sein: qu'est-ce que je fais? EmptyMer 13 Déc - 14:29

Lorsqu'on se découvre une bosse au sein, on est tentée de céder à la panique. Après tout, le cancer du sein est le plus répandu chez les femmes. Voici la marche à suivre pour prendre les choses en main. Et on garde espoir: plusieurs lésions sont bénignes.

On se trouve une bosse à un sein. Voici les différentes étapes à suivre pour se rassurer ou, le cas échéant, prendre les mesures nécessaires pour stopper la progression de la maladie.

1. On consulte.
On vérifie si la masse disparaît après les menstruations. Si elle persiste, on consulte rapidement. Durant l'examen clinique, le médecin palpe la masse, les deux seins, les aisselles et la région au-dessus de la clavicule afin de déterminer si les ganglions lymphatiques sont enflés. Il examine aussi la peau du sein et des mamelons. Le médecin prescrira aussi une mammographie diagnostique, pour laquelle le temps maximal d'attente peut aller d'un mois à deux mois, si le médecin détermine, à l'examen clinique, que la masse n'est pas suspecte. Si, au contraire, la masse est suspecte, la mammo est passée dans les jours qui suivent.

2. On investigue.
La mammographie diagnostique (une radiographie des tissus mammaires) s'effectue de la même façon que la mammographie de dépistage (on comprime les seins entre deux plaques, ce qui peut faire mal), mais elle est plus approfondie. On produit des clichés ciblés sur la région de la masse. La mammographie diagnostique permet de déceler les lésions anormales, indétectables à la palpation. Après cet examen, le radiologue a souvent une bonne idée de la nature, cancérigène ou bénigne, de la masse, surtout si on est une femme âgée (chez les moins de 35 ans, l'image radiologique n'est pas toujours claire, car les tissus du sein sont plus denses). Lorsque l'image est très claire, la mammographie permet de poser un diagnostic, mais on effectue généralement un autre examen pour confirmer. «Si on a une masse palpable et que la mammographie ne la détecte pas, il faut faire une échographie, dit la Dre Sall. La mammographie comporte une marge d'erreur.»

La mammographie peut être accompagnée d'une échographie (certains hôpitaux l'utilisent très souvent, d'autres moins). Dans cette technique à ultrasons, les seins, enduits de gel, subissent un balayage à l'aide d'une sonde. La période d'attente pour passer cet examen varie grandement dans les divers hôpitaux et cliniques du secteur public: à Montréal, on peut devoir patienter jusqu'à quatre mois, d'après le Dr Pierre Audet-Lapointe! «Cet examen permet de voir si la masse est liquide ou solide et si elle est bénigne, probablement bénigne, modérément suspecte, etc.» dit la Dre Denise Ouimet Oliva. Pour le déterminer, le radiologue s'appuie sur différents critères, comme la forme, la densité, le contour et l'homogénéité de la lésion. Grâce à l'échographie, on détecte facilement un kyste, qu'on peut vider en cas de besoin. Quand la masse est solide et «probablement bénigne», on surveille l'évolution de la masse. On effectue une échographie après six mois, un an, deux ans et trois ans. Si la masse ne se modifie pas durant ce délai, on cesse ce suivi systématique (il pourrait s'agir d'un fibroadénome ou d'une autre forme de nodule). En revanche, lorsque la bosse est solide et «modérément suspecte», on n'a d'autre choix que de se soumettre à d'autres formes d'examen. La possibilité d'un cancer n'est toujours pas exclue.

3. On analyse.
La biopsie, qui consiste à prélever des cellules ou tissus de la lésion afin de les examiner au microscope, permet d'établir le diagnostic avec certitude. Cet examen effectué à l'aide d'une aiguille (elle peut être fine ou plus grosse) n'est pas douloureux puisqu'il est fait sous anesthésie locale. Cet examen s'effectue souvent sous échographie, la sonde permettant de localiser la masse où l'on doit insérer l'aiguille. Si, en plus de notre masse, on détecte des lésions très petites (ex.: 5 mm), on peut devoir faire une biopsie stéréoguidée. On est alors couchée à plat ventre, la tête tournée, sur une table munie d'un orifice duquel sort le sein. On localise les lésions à l'aide de radiographies reliées à un ordinateur et on prélève six échantillons de tissu avec une aiguille. L'examen n'est pas douloureux (il est aussi fait sous anesthésie locale), mais la position est inconfortable. Le lendemain d'une biopsie, on peut pratiquer nos activités quotidiennes. La Dre Sall recommande toutefois d'éviter de pratiquer un sport, comme de l'aérobie ou du tennis, dans les trois jours qui suivent. On obtient habituellement les résultats de la biopsie après deux à trois semaines. On sait alors si notre masse est cancéreuse ou non. Si elle ne l'est pas, l'investigation se termine ici. Si elle l'est, les prélèvements sont analysés pour déterminer le type de cancer dont on souffre (il en existe plusieurs; les plus fréquents prennent naissance dans les canaux et les glandes du sein et portent le nom d'adénocarcinomes) et pour planifier le traitement.

Lorsqu'on soupçonne une lésion extensive (plusieurs sites dans le sein), on peut avoir recours à l'imagerie par résonance magnétique. Cet examen, réservé à des cas particuliers parce qu'il est coûteux pour l'État, qui dispose de peu d'appareils, permet de déterminer le stade du cancer et de relever d'autres petits sites de cancer du sein. Lors de ce test, on est couchée à plat ventre sur une table et nos seins sont bien étalés dans un moule. On nous injecte un produit isotopique par voie intraveineuse et on nous glisse ensuite dans un tunnel. On peut alors détecter des lésions très petites. L'examen, qui dure environ 40 minutes, peut être angoissant pour celles qui craignent les espaces clos (si on est claustrophobe, on le mentionne au radiologue).

4. On traite.
Le spécialiste décide du traitement selon le type de cancer, son degré de malignité (son grade), son stade et notre état de santé général. On procède à une chirurgie pour enlever la tumeur ou le sein. Le quart des patientes doit subir une mastectomie (ablation du sein), d'après le Dr André Robidoux, titulaire de la Chaire Banque Scotia en diagnostic et traitement du cancer du sein de l'Université de Montréal. Par la suite, le traitement est personnalisé. On peut avoir recours à la radiothérapie (on détruit les cellules cancéreuses à l'aide de rayons X de haute énergie), à la chimiothérapie (médicaments qui empêchent le développement et la propagation des cellules cancéreuses) ou à l'hormonothérapie (hormones sous forme de comprimés ou d'injections). Les femmes qui ont vaincu le cancer reçoivent souvent un traitement antihormonal (sous forme de médicaments) de cinq ans et sont suivies par un médecin aux six mois.
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