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 Conseils face à la fin de vie

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Baxter
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Baxter


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Localisation : Montérégie, Canada
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MessageSujet: Conseils face à la fin de vie   Conseils face à la fin de vie EmptyDim 19 Nov - 19:14

Conseils face à un essoufflement en fin de vie
L’essoufflement est fréquent en fin de vie.

Lorsque la respiration du malade paraît difficile, on peut pour améliorer la situation :

-ouvrir la fenêtre.

-installer le malade en position semi-assise, en le calant avec des coussins.

-éviter de respirer au même rythme que lui.

-Respirer calmement à son côté

-l’apaiser, le relaxer, le masser, lui parler doucement.

-le distraire (lecture, musique, télé…)

-humidifier la pièce, tout en la gardant confortablement chaude.

Si la situation ne s’améliore pas ou s’aggrave il faut appeler le médecin. Il peut en trouver la cause (fausse route, problème cardiaque ou pleural, distension abdominale…) et peut proposer des conduites simples pour soulager le malade : médicaments, oxygène, kinésithérapie, que ce soit à l’hôpital ou au domicile du patient…Parfois un drainage de la plèvre peut être proposé lors d’une courte hospitalisation.

Une respiration en fin de vie peut être :

-bruyante et « graillonnante » en raison de sécrétions dans les bronches. La kinésithérapie est souvent utile, de même que certains médicaments.

-irrégulière avec des pauses de plus en plus longues (>30 secondes ) et de plus en plus fréquentes, sans que le malade ne soit gêné. On dit que le malade fait des « pauses respiratoires ». S’il ne s’agit pas d’un surdosage en médicaments (morphiniques), cela peut être le signe d’une mort imminente.

-ressemblant à un gémissement bruyant. Cette respiration survient souvent dans les heures qui précèdent la mort, mais le malade n’est pas douloureux et ce n’est pas un bruit de détresse même s’il est impressionnant. Une position sur le côté ou semi assis ou certains traitements médicaux peuvent l’atténuer.

Toux
La toux est très fréquente en fin de vie.

Souvent associée à l’essoufflement et à l’encombrement, c’est un réflexe de défense. Il est important de savoir si le malade est capable de cracher.

Pour soulager la toux on peut :

-installer le malade en position semi-assise, en le calant avec des coussins.

-l’apaiser, le relaxer, le masser, lui parler doucement.

-humidifier la pièce, tout en la gardant confortablement chaude.

Si la situation ne s’améliore pas ou s’aggrave il faut appeler le médecin.

On peut retrouver trois grandes causes à une toux :

-l’inhalation de corps étrangers, quand on « avale de travers » on fait une fausse route.

-l’hypersécrétion bronchique, entraînant l’encombrement des bronches.

-la stimulation anormale des récepteurs des voies respiratoires, parfois par effet indésirable d’un médicament, en raison d’un épanchement dans la plèvre (« voile » autour des poumons) ou dans les alvéoles (à l’intérieur des poumons).

Le médecin recherchera une cause et pourra proposer des conduites simples permettant de soulager le malade : drainage bronchique par kinésithérapie ou drainage pleural, antibiotiques, médicaments diurétiques…

Encombrement
L’encombrement des voies respiratoires est fréquent en fin de vie.

Sa prévention passe par la prévention des fausses routes ( position assise, petites quantités d’aliment à la fois, soins de bouche…), parfois elle nécessite l’arrêt transitoire de l’alimentation orale.

Les traitements proposés par le médecin sont adaptés à chacun (pas de médicament « mucolytique » ou fluidifiant pour le malade qui ne peut pas cracher, pas d’antibiotiques systématiques…)

Les aspirations naso-trachéales ne sont pas des mesures anodines et les pratiquer nécessite le respect des recommandations médicales. De plus leur efficacité pour améliorer le confort du malade est parfois discutable.

La position de ¾ en chien de fusil permet un drainage postural confortable (le malade est placé de façon horizontale sur le côté droit ou gauche, jambes semi-fléchies, la tête légèrement fléchie repose sur un oreiller ; c’est une technique qui demande un apprentissage simple, il faut demander aux soignants d’apprendre à le faire).

Il faut éviter de trop « hydrater » c’est à dire d’apporter trop de liquide au malade (boissons, perfusions…).

Pratiquer régulièrement des soins de bouche.

Certains médicaments peuvent diminuer la production de salive et des sécrétions bronchiques, et ainsi soulager le malade.


Dernière édition par le Dim 19 Nov - 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Conseils face à la fin de vie   Conseils face à la fin de vie EmptyDim 19 Nov - 19:17

Troubles urinaires
Un état de fatigue extrême peut causer la perte transitoire du contrôle des urines. Parfois la perte d’urine peut être causée par une infiltration par une tumeur ou une atteinte neurologique ou musculaire.

Afin de préserver la peau, des moyens matériels sont proposés :alèses, protections adaptées (culottes absorbantes).

Le changement fréquent des protections, les toilettes régulières et l’application éventuelle d’onguent à base de zinc préviennent l’apparition de lésions de peau.

Parfois si le port de protections est jugé trop inconfortable par le malade, le médecin peut proposer de placer une sonde directement dans la vessie, via les voies naturelles (urètre) afin que l’urine s’écoule directement dans une poche, ce qui se fait très facilement à domicile.

Sexualité en fin de vie
Il est prouvé que la maladie engendre des troubles de la sexualité (déséquilibre hormonal, baisse de la libido, baisse des sensations, fonctionnements physiologiques perturbés, douleurs…)

Mais c’est le patient qui peut le mieux définir ce qui est important pour sa qualité de vie.

La sexualité fait partie intégrante de la femme et de l’homme, et peut se définir de multiples manières, autres que le simple acte sexuel (émotions, sentiments amoureux, affection, désirs, plaisir, complicité, gestes attentionnés, séduction).

Chez la personne âgée ou en fin de vie elle peut prendre la forme d’une sensualité, d’un besoin de toucher, de caresser ou d’être caressé, touché ou massé ; d’une affectivité plus grande, du regard au baiser en passant par la séduction.

La sexualité reste un élan de vie aussi bénéfique pour le corps que pour l’esprit.

On doit encourager les efforts des malades pour qu’ils obtiennent ce qui leur paraît important pour une meilleure qualité de vie, et leur demander ce que l’on peut faire pour respecter leur intimité.

Soins esthétiques en fin de vie
L’objectif des soins esthétiques est de restaurer l’image altérée du malade pour lui-même et pour les autres, pour apporter un peu de bonheur et améliorer la qualité de vie.

L’aide d’une socio-esthéticienne est à la fois physique et psychologique : en améliorant l’aspect physique (aspect de la peau, beauté des mains, estomper les imperfections, améliorer la sensation de bien-être) et en apportant une écoute non médicalisée, elle peut revaloriser l’estime de soi et améliorer les relations sociales et familiales.

En pratique les soins suivants peuvent être proposés : soins du visage, maquillage, massage du corps, manucure, pose de vernis, beauté des pieds, conseils en perruques, conseils en produits cosmétiques.

A l’hôpital, les soins socio-esthétiques doivent être coordonnés avec le travail de l’équipe de soins.

Au sein de l’AP-HP des socio-esthéticiennes sont intégrées dans les équipes de soins palliatifs, et certaines associations proposent également des soins de beauté gratuits à l’hôpital. Par exemple, l’association CEW compte actuellement 10 centres de beauté gratuits en milieu hospitalier en France, et APIMA de l’hôpital européen Georges Pompidou veut s étendre dans tous les services d’oncologie de l’AP-HP.

Il faut se renseigner auprès de l’équipe de soins pour savoir ce qui est disponible.

Au domicile, l’aide de la famille ou de proches peut également être très appréciée.

Animaux de compagnie
La présence d’un animal de compagnie peut être un besoin important du malade pour préserver sa qualité de vie.

Les animaux de compagnie (chiens, chats ou oiseaux) commencent à trouver leur place auprès des personnes âgées placées en institution (maisons de retraite ou logements-foyers). Ils permettent de favoriser les échanges entre les résidents et le personnel soignant, d’aider à marcher, parler, de stimuler de façon générale leur envie de vivre.

Les animaux de compagnie ont toute leur place près du malade. Veuillez à respecter des règles d’hygiène simples et à éloigner les animaux pendant les soins.
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