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 Sexualité et hormones : quel rôle à la cinquantaine ?

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Baxter
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MessageSujet: Sexualité et hormones : quel rôle à la cinquantaine ?   Sexualité et hormones : quel rôle à la cinquantaine ? EmptyLun 23 Oct - 19:14

Sexualité et hormones : quel rôle à la cinquantaine ?

Après cinquante ans chez les femmes, parfois plus tardivement chez l'homme, on observe une diminution des sécrétions hormonales. Reste que les conséquences de ce phénomène sur la sexualité des seniors sont difficiles à interpréter et que la place des traitements hormonaux dans les troubles sexuels demeure mal appréciée. Quelques éléments d'information pour en savoir plus.


En fait, le contexte est un peu différent selon le sexe.

Sexualité féminine : de nombreux facteurs intriqués

Chez la femme, l'arrêt de l'activité des ovaires qui se produit vers 50 ans définit l'apparition de la ménopause et se traduit par une baisse rapide des taux d'estrogènes et de progestérone.

Quelques études, comme celle réalisée par L. Dennerstein et ses collaborateurs1, ont montré que la ménopause contribue par elle-même à perturber la sexualité féminine. Une étude nationale américaine2 effectuée auprès de 1 749 femmes de 18 à 59 ans laisse également penser que près d'une femme ménopausée sur quatre ne pourrait plus avoir d'orgasme. Néanmoins, d'autres travaux n'ont pas retrouvé cette notion. En revanche, il est incontestable que la diminution des taux d'estrogènes favorise chez environ 20 % des femmes l'apparition d'une sécheresse vaginale pouvant rendre les rapports douloureux.
Et, le suivi de 438 femmes de Melbourne de 45 à 55 ans pendant 8 ans a démontré que le vieillissement s'associe statistiquement à une diminution de l'activité sexuelle, de la réceptivité sexuelle et du désir3.

Malgré tout, bien d'autres paramètres influencent la sexualité à cette période décisive de la vie des femmes, comme des facteurs personnels d'ordre psychologique, la qualité de la relation avec le partenaire, l'existence de maladies associées et des données sociologiques.

La baisse du désir est d'ailleurs loin d'être constante et certaines femmes ont au contraire une sexualité plus épanouie à la cinquantaine, une fois écartée toute crainte de maternité non désirée. L'étude du Dr Christiane Delbes à l'Institut national d'études démographiques a également révélé que les femmes françaises de 50 ans d'aujourd'hui diffèrent beaucoup sur ce point de leurs mères. Ainsi, en 1992 la proportion de femmes de plus de 50 ans déclarant être très satisfaites de leur vie sexuelle était trois plus importante qu'en 1970.

Ce n'est pas plus simple chez l'homme

Chez l'homme, où la réalité de l'andropause est discutée, la situation est peut-être encore plus complexe et en tout cas fort variable d'un individu à l'autre. Certains hommes peuvent présenter un déficit en hormone mâle, la testostérone, dès la cinquantaine qui pourrait contribuer à l'apparition de difficultés d'érection.

Mais, leur nombre est probablement limité et bien d'autres facteurs expliquent que le risque d'impuissance augmente au fur et à mesure que les hommes vieillissent (au minimum 5 % à 40 ans et 15 à 25 % après 65 ans). Ainsi, des anomalies vasculaires peuvent être impliquées, ou encore un diabète, le tabagisme... Dans d'autres circonstances, la survenue d'une impuissance est favorisée par la prise de médicaments (antihypertenseurs, antidépresseurs).

De nombreuses solutions pour l’homme

Chez l'homme comme chez la femme, des traitements hormonaux peuvent être proposés. Bien souvent alors, le choix d'administrer le traitement ne se fondera pas seulement sur l'existence de troubles sexuels mais prendra en compte des problèmes médicaux associés.

C'est ainsi que chez un homme souffrant d'impuissance, l'association d'une déminéralisation osseuse, d'une perte musculaire ou d'une fatigue pourront inciter l'andrologue à prescrire de la testostérone en cas de déficit avéré. Ce traitement pourra alors être administré sous forme de patchs, de crème ou d'implants dans les pays anglophones ou, plus fréquemment en France, d'injections.

Mais, dans bien d'autres cas, le traitement des troubles sexuels de l'homme vieillissant n'est pas hormonal mais repose davantage sur des thérapeutiques qui modifient la vascularisation comme les inhibiteurs de la phosphodiestérase 5 (PDE 5).

Peu de recours pour la femme…

Malgré l’engouement des industriels, la pilule du désir féminin tarde à venir… Après bien des promesses, le patch à la testostérone a finalement été recalé par les autorités sanitaires américaines. Les autres molécules en préparation ne devraient pas arriver sur le marché avant plusieurs années. De plus, le rôle des androgènes (testostérone, sulfate de DHEA ou déhydroépiandrostérone) sur la libido féminine reste l’objet de débat, en dehors des femmes auxquelles on a enlevé l'utérus ou les ovaires. Dans tous les cas, leur utilisation devra être contrôlée étroitement, car ces hormones peuvent entraîner une prise de poids et accroître la pilosité.
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