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 Symptomes à surveiller

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Baxter
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Baxter


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MessageSujet: Symptomes à surveiller   Symptomes à surveiller EmptyMer 5 Avr - 9:45

On ne peut pas passer en revue tous les dangers qui guettent une femme enceinte, ce serait fastidieux, d’autant qu’elle n’est pas à l’abri de la pathologie commune, non spécifique à son état.
Il me semble préférable d’attirer votre attention sur quelques points particuliers, qui doivent vous alerter et vous amener à prendre le conseil d’un spécialiste.


Saignements

Au premier trimestre

Un quart des grossesses connues saignent, dont la moitié va malheureusement échouer. Les autres continueront sans se différencier de celles qui n’ont pas saigné, pour peu que la mère soit âgée de moins de quarante ans. Quand la mère est plus âgée, le nombre d’incidents est accru.

Parfois, ça n’est que le col de l’utérus qui saigne, la grossesse n’est alors pas menacée par le trouble.

Au troisième trimestre

Ce signe est plus sérieux

Lorsque le saignement est abondant, rouge et indolore, il s’agit le plus souvent d’un placenta situé trop bas dans l’utérus.

Au cours du dernier trimestre, le muscle utérin s’étire trop rapidement dans sa partie basse, le placenta ne peut pas suivre le même développement et se décolle de sa base. Puisque cela se produit près de l’orifice cervical, le sang qui s’insinue entre les deux structures s’écoule dans le vagin. Les globules rouges perdus sont d’origine maternelle. L’hémorragie se tarit, sans grande conséquence le plus souvent, mais elle peut récidiver.

La surveillance, le repos et les traitements contre les contractions suffisent dans la plupart des cas à gagner du temps et se rapprocher du terme.

D’autres fois, le saignement est minime mais on peut comprendre qu’il inquiète néanmoins les futurs parents. Il est parfois déclenché par un rapport sexuel.

a n’est pas grave quand il s’agit seulement d’un saignement provenant d’un col traumatisé physiquement par le geste sexuel.

Le col peut aussi saigner alors qu’il est le siège d’une infection. C’est plus sérieux. On soupçonne actuellement l’infection du col utérin et des membranes amniotiques, le sac dans lequel se développe le foetus, d’être à l’origine de la plupart des accouchement prématurés. Faire donc effectuer des prélèvements, rechercher l’infection et la traiter le plus vite possible pour éviter la rupture des membranes et les contractions utérines qui mènent à l’accouchement prématuré.


Hypertension artérielle

Il s’agit d’une forme particulière de désordre tensoriel qui touche des patientes lors de leur première grossesse, rarement aux suivantes.
La découverte en est souvent fortuite, au cours d’un des examens des deux derniers trimestres. Plus rarement, l’attention du médecin est attirée par les bourdonnements d’oreille, des troubles visuels à type de mouches volantes ou des maux de tête persistants. Le tableau s’enrichit rapidement d’œdèmes des membres inférieurs. Et à l’examen des urines, on retrouve de l’albumine. Cette hypertension a pour conséquence une diminution des échanges au niveau du placenta, l’enfant est moins bien alimenté. Parfois, il en souffre assez gravement.
Non diagnostiquée ou non traitée, cette maladie appelée toxémie gravidique va évoluer vers des complications graves pouvant provoquer le décès du fœtus. Cette grosse pathologie est souvent précédée par une aggravation des premiers signes et accompagnée de douleurs abdominales hautes.


Contractions utérines

Au cours des trois premiers mois

Des douleurs type "veille de règles"sont fréquemment ressenties. Le plus souvent, c’est sans gravité. Il s’agit de l’utérus qui, un peu surpris de cette situation nouvelle, manifeste par réflexe en quelque sorte. De simples antispasmodiques suffisent à le calmer. D’autres fois, les douleurs sont accompagnées de saignements et il peut s’agir d’un avortement.

Lorsqu’une grossesse échoue à ce stade,

Généralement, l’oeuf n’était pas tout à fait normal. Une information nécessaire au développement manque, et la croissance s’interrompt. Une sélection naturelle s’opère ainsi, évitant de mener à terme un individu anormal. Il ne faut pas tenter de conserver ces grossesses. On a découvert récemment deux autres causes à ces avortements.

La cavité, dans certains cas, n’est pas adaptée à laisser se développer une grossesse convenablement. Sa forme est anormale ou ses faces sont accolées, par les séquelles d’un curetage par exemple.

Parfois il s’agit d’une infection à bas bruit du col qui remonte dans la cavité utérine.

Enfin, certaines mamans sont porteuses d’anticorps qui causent des petits caillots dans le sang et bouchent ainsi les vaisseaux qui irriguent l’utérus.


Menace d’accouchement prématuré

Au cours des derniers mois

Les contractions utérines posent le problème de l’accouchement prématuré.

Elles se manifestent par des douleurs en bas du ventre, des deux côtés, et dans les lombes. Elles sont fugaces, passagères et s’accompagnent d’un durcissement de l’utérus et mictions plus fréquentes encore. Avoir quelques contractions par jour, jusque 10 à 20 non douloureuses, c’est normal, quelques-unes par heure et senties douloureusement, c’est pathologique.

Le risque, alors, est de voir le col se raccourcir puis s’ouvrir et enfin l’accouchement survenir prématurément, avant que le foetus ait complété sa maturation.

Les conséquences pour l’enfant vont du simple séjour en couveuse au décès, en passant par les séquelles plus ou moins graves. Les contractions méritent d’être reconnues et traitées. On peut comprendre la hâte que ressentent les futures mamans à en finir. Néanmoins, mieux vaut savoir ce qui attend les bébés dans cette éventualité. Depuis peu, on est revenu sur quelques certitudes qu’on avait au sujet des accouchements prématurés.

Sur la cause des accouchements prématurés. On a évalué les conditions sociales, environnementales et professionnelles des femmes enceintes et on a pondu le CRAP, coefficient de risque d’accouchement prématuré. En fait, il apparaît que le facteur infectieux est prépondérant. Les situations que l’on redoutaient se recoupent avec celles où l’infection est présente. Habiter au cinquième sans ascenseur, avoir le RMI et être mère célibataire, ça prédispose certainement à un accouchement prématuré mais si on est bien suivie et que la prévention des infections est correctement effectuée, on a des chances de mener sa grossesse à terme.

Sur l’attitude thérapeutique.

La progestérone a longtemps été prescrite pour "calmer" les utérus "irritables". On sait maintenant qu’il ne faut pas utiliser ces hormones durant la grossesse, surtout aux doses que certains préconisaient. Les hormones sont responsables de désordres dans le développement des organes du foetus, fût-ce des hormones naturelles.

Les bêta-mimétiques sont des molécules qui détendent les fibres musculaires utérines. Elles ont de nombreux effets secondaires sur la parturiente. Ils ont été longtemps utilisés à la moindre contraction, pour des menaces mineures qu’un simple repos aurait suffit à juguler. Leur effet s’atténuaient au fil du temps, cela nous contraignait à augmenter les doses. On a eu tord d’en abuser. Ils gardent leur utilité pour les menaces sérieuses.

Les traitements antibiotiques sont efficaces car ils s’attaquent à l’infection vaginale, cervicale, amniotique ou urinaire, souvent à l’origine des troubles.

Le surfactant artificiel a constitué un réel progrès dans la prise en charge du prématuré. Quelques explications : le poumon est constitué de multiples logettes. Elles sont toutes comme des petits ballons. Imaginez que vous gonfliez un ballon, puis que vous le laissiez se dégonfler. Les faces du ballon vont se coller. Ce qui est important pour les logettes du poumon, c’est qu’elles restent ouvertes même quand elles sont vidées de l’air quand on expire. Elles restent ouvertes parce qu’à l’intérieur il y a un liquide particulier, dit tensio-actif. Il maintient les faces du ballon éloignées l’une de l’autre. Quand l’enfant naît prématurément, il n’a pas encore fabriqué ce liquide et quand son poumon expire l’air, il y a des unités qui s’accolent et ne sont plus opérationnelles. Un laboratoire pharmaceutique a réussi à fabriquer un produit qui ressemble au surfactant, le liquide tensio-actif. On peut aujourd’hui envisager de laisser ou de faire naître des enfants plus tôt et de leur administrer ce surfactant artificiel pour éviter la maladie des membranes hyalines des prématurés.


Diabète gestationnel

Qu’est ce que c’est ?

C’est un trouble de la gestion des sucres, plus particulièrement du glucose, que l’on découvre pendant la grossesse. Dans la définition, on ne précise pas qu’il doit disparaître ou non après l’accouchement.

On y trouve donc des "diabètes"très divers.

Conséquences sur les métabolismes

Là, pendant la grossesse, il y aura un problème commun : le taux du glucose va varier plus fort que chez une femme qui n’aurait pas ce trouble.

Quand la mère ingère des glucides, ils sont absorbés et assimilé dans le sang. De suite, un signal est envoyé au pancréas pour lui dire qu’il faut qu’il sécrète de l’insuline. Celle ci va servir à stocker le glucose sous forme de glycogène dans le foie, et à la formation de graisses et de protéines avec ces sucres.

Quand cette insuline n’est pas sécrétée à temps, ou qu’elle trouve pas, sur les cellules, des récepteurs adéquats, le glucose s’accumule dans le sang et il est utilisé directement par les cellules.

Dans un premier temps donc, il y en a trop. Plus tard, quand les cellules l’ont consommé, il n’y en a plus assez. Il faudrait que le foie en relâche un peu mais comme justement, il n’en stocke pas assez...

La maman partage son glucose avec Bébé.
Quand elle en a trop, elle lui en donne trop. Lui, Bébé, il n’est pas diabétique, alors il stocke, il fait des graisses. Ces graisses vont s’accumuler principalement sous la peau, mais pas seulement. Elle peuvent se retrouver dans des endroits où c’est beaucoup plus embêtant, comme les cloisons du coeur. Cet organe, il bat en permanence. Vous croyez que ça l’arrange d’avoir des parois alourdies par les graisses ?

Quand elle n’en a pas assez, du glucose, elle partage pareillement et elle lui en donne peu. Or, le cerveau adulte, et a fortiori celui de Bébé, a besoin en permanence de glucose. Quand il n’en a pas, il ne sait pas utiliser l’oxygène et les cellules cérébrales souffrent.

Conséquences obstétricales
Les malformations foetales

C’est uniquement dans le cas d’un diabète préexistant. Là, les risques de malformations sont importants si le diabète n’a pas été bien équilibré à la mise en route de la grossesse. La maladie foetale

Tous ces problèmes ne surviennent que si on ne fait pas l’effort de contrôler et de régulariser la glycémie. Bébé bouddha, trop gros, c’est possible. On a vu comment ça se produisait. Ca posera problème à l’accouchement et après, à la naissance.

Le gras qui est stocké dans le coeur l’empêche parfois de bien fonctionner.

Les épisodes ou Bébé ne dispose pas d’assez de glucose peuvent entraîner des lésions de ces cellules cérébrales.

On a parfois un excès de liquide amniotique qui peut être très gênant pour la mère et distendre l’utérus au point qu’il y a menace d’accouchement prématuré.

La conduite de l’accouchement

Un bébé trop gros peut nécessiter une césarienne. Il peut aussi avoir du mal à sortir par les voies naturelles, avoir une fracture de la clavicule ou pire, une paralysie du plexus brachial qui commande la mobilité du bras.

Recommandations

Quand le diabète est connu, il faut "programmer" la mise en route de Bébé. Il faut que la grossesse débute avec un équilibre des meilleurs qu’on puisse obtenir.

Quand il y a dans la famille des diabètes, il faut le signaler au médecin.

Quand il vous prescrit une prise de sang à faire après avoir bu un liquide sucré, écurant, il faut le faire. C’est le seul moyen de mettre à l’épreuve le pancréas et détecter une faiblesse.

Quand on a trouvé que vous ne gérez pas bien les sucres, il faut suivre les conseils du nutritionniste, contrôler dans le sang que les conseils diététiques suffisent et toujours avoir à coeur d’être dans les bonnes limites.

C’est tellement plus facile d’éviter les problèmes que d’avoir à les résoudre !
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