Site Médical de Baxter
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Site Médical de Baxter


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 comment réagir s’ils veulent quitter l’école

Aller en bas 
AuteurMessage
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

comment réagir s’ils veulent quitter l’école Empty
MessageSujet: comment réagir s’ils veulent quitter l’école   comment réagir s’ils veulent quitter l’école EmptyMar 5 Sep - 13:20

Adolescents : comment réagir s’ils veulent quitter l’école

Comment réagir s’il est en train de se déscolariser ?

Fréquemment, l’adolescent veut quitter l’école pour réaliser une expérience professionnelle. Il est important que les parents ne réagissent pas excessivement et mettent l’adolescent à la porte parce qu’il ne veut plus aller à l’école. Ils doivent avertir l’adolescent que si tel est son choix, cela ne signifie pas qu’il va rester inactif à la maison ou qu’il va se lever à des heures tardives. Si l’adolescent veut rentrer sur le marché du travail, les parents peuvent l’accompagner dans sa démarche de recherche d’emploi, l’inviter à s’informer auprès d’organismes spécialisés dans la recherche d’emploi et à adopter une hygiène de vie régulière. Au final, l’expérience du monde du travail peut faire prendre conscience à l’adolescent de la nécessité de poursuivre ses études. Dans ce dernier cas, les parents doivent lui permettre de réintégrer l’école à la suite de son expérience professionnelle.

Comment réagir si l’adolescent ne veut pas étudier ?

Il faut dans un premier temps essayer de discuter avec l’adolescent et lui demander de formuler clairement les raisons justifiant son refus d’étudier. Dans le cas où l’adolescent manifesterait un refus catégorique d’étudier, les parents ne doivent pas hésiter à le mettre en garde et lui rappeler qu’un tel choix comporte certaines conséquences possibles et non négligeables pour son avenir telles que l’absence de diplôme, des compétences limitées, des difficultés pour entrer sur le marché du travail, un travail précaire et des difficultés financières.

Si l’adolescent ne cède pas et prend la mesure de sa décision, les parents ne peuvent que l’accompagner et le soutenir dans son choix, mais en aucun cas le rejeter. Il est cependant vivement recommandé aux parents de ne pas utiliser des arguments d’autorité ou des sanctions démesurées pour inciter l’adolescent à étudier, sous peine qu’il ne se sente pas écouté ou compris, et qu’il se referme sur lui et n’expose plus librement ses opinions, ses difficultés ou ses ressentis. Si le refus d’étudier apparaît fragile, les parents peuvent tenter de chercher des éléments de motivation pour soutenir la thèse des études. Ils peuvent également questionner l’adolescent sur ses projets d’avenir, l’aider à trouver une voie épanouissante et ne pas hésiter à se renseigner sur diverses professions ou rencontrer le conseiller d’orientation de l’établissement scolaire. Les parents doivent autant que possible maintenir leur encadrement envers l’adolescent, se montrer présents et à l’écoute. Parfois, les adolescents fatigués, un peu perdus et débordés par le travail scolaire, peuvent être ponctuellement démotivés et contestataires, mais attendent quand même de leurs parents soutien et fermeté.

Que faire quand l’adolescent qui redouble affiche une indifférence massive ?

L’adolescent redouble une classe mais se comporte comme si de rien était. Les parents constatent ainsi que l’adolescent ne fait pas davantage d’efforts, ne semble pas affecté par ce redoublement, que rien n’a changé par rapport à l’année précédente et qu’il ne semble pas enclin à faire bouger les choses. Cependant, malgré cette indifférence affichée, l’adolescent est peut-être très angoissé mais ne veut rien en laisser paraître. Il ressent sûrement ce redoublement comme une humiliation et se sent terriblement blessé. L’indifférence est une défense contre la honte qu’il ressent face à cet échec et contre la déception qu’il a occasionnée à ses parents. Sachant cela, les parents peuvent essayer de discuter avec l’adolescent pour dédramatiser la situation, et expliquer qu’un redoublement n’est pas catastrophique, mais qu’il peut au contraire saisir l’opportunité qui lui est offerte et repartir sur des bases saines. Il faut également noter que l’adolescent, très friand de nouveauté, est généralement peu enthousiaste à l’idée de refaire exactement ce qu’il a déjà fait une première fois. La dimension de nouveauté liée au changement de classe est quasiment nulle dans le cas du redoublement. L’idée est donc d’essayer d’introduire du changement dans tous les domaines qui ne relèvent pas de l’école. Cela peut être par exemple la pratique de nouveaux loisirs ou une nouvelle décoration ou disposition de la chambre. Un autre moyen d’aider l’adolescent est de rencontrer les enseignants afin d’obtenir des pistes pour que le redoublement devienne profitable, et pour fixer des objectifs à la mesure des capacités de l’adolescent. En dernier lieu, il s’agit de féliciter l’adolescent de ses bons résultats, d’encourager ses efforts et de travailler sur ses échecs.

Comment aider l’adolescent à dépasser une situation d’échec ?

Les parents peuvent dans un premier temps examiner le contexte dans lequel se situe l’échec. Il s’agit de voir par exemple si la quantité de travail fourni est suffisante, si la méthode de l’adolescent est efficace, si les travaux personnels ont tous été réalisés et rendus dans les temps, si l’adolescent a été absent à un examen et a obtenu par conséquent une note nulle ou si une ou plusieurs absences ont entraîné des lacunes chez l’adolescent et ont donc contribué à l’échec. Parallèlement, il est également important de regarder attentivement la qualité de l’échec, c’est-à-dire d’analyser précisément s’il s’agit d’un échec ponctuel ou s’il s’agit d’un échec plus global, qui s’inscrit dans une succession de petits échecs, et est finalement installé depuis un certain temps. Dans un deuxième temps, le parent peut encourager l’adolescent à utiliser tous les moyens nécessaires pour reprendre confiance en lui. La technique étant d’arrêter de pointer le négatif, mais au contraire de mettre en lumière tout ce qui peut s’avérer positif, afin que l’adolescent soit plus confiant et rentre à nouveau progressivement dans une spirale de réussite. Il peut s’agir de valoriser un succès, scolaire ou non, et toute tâche que l’adolescent effectue avec succès. En aucun cas, le parent ne doit se montrer humiliant envers l’adolescent par rapport à cet échec ni souligner son inaptitude ou son incompétence, l’idée étant d’explorer les difficultés ensemble et d’essayer d’y remédier ensemble.

Est-il nécessaire de recourir systématiquement au soutien scolaire si l’adolescent présente de mauvais résultats ?

Les parents qui constatent que leur enfant présente de sérieuses difficultés sur le plan scolaire envisagent souvent de recourir au soutien scolaire, mais il est important de se demander dans quelle mesure cette solution est adaptée à l’adolescent. Le soutien scolaire (avec un professeur particulier, un étudiant, en stage, ou par correspondance...) peut se révéler une bonne stratégie si l’accompagnement aux devoirs tourne fréquemment au conflit ou au rapport de force avec les parents. En effet, si les conditions d’étude se font systématiquement dans un climat conflictuel, il est préférable de songer à passer le relais à un tiers. De même, si l’adolescent n’a pas de méthode ou s’il ne sait pas travailler efficacement, il peut parvenir à acquérir des méthodes de travail. S’il est timide, s’il ne parvient pas à poser des questions ou s’il n’a pas confiance en lui, le soutien scolaire peut le détendre et lui permettre de demander les explications qui l’intéressent ou dont il a besoin. Cependant, si l’adolescent n’apprécie pas l’école et ne s’y sent pas très investi, le soutien ne fera qu’accentuer ce rejet à l’égard de la scolarité. De même, s’il sent que ses parents ne s’intéressent pas aux séances de soutien et à leur contenu, ou si le soutien vient remplacer des activités qu’il affectionne particulièrement, l’adolescent percevra ces cours supplémentaires comme une punition.

Quelle attitude adopter si l’adolescent sèche les cours ?

Les parents ont un rôle éducatif par rapport à leur enfant. Par conséquent, ils peuvent s’informer régulièrement de l’emploi du temps de l’adolescent, des temps de présence dans l’établissement scolaire et des sorties prévues. En cas de doute, ils ne doivent pas hésiter à contacter l’établissement pour s’assurer de sa présence. Les parents doivent également essayer de rencontrer les enseignants, regarder les bulletins scolaires dans lesquels les absences sont généralement mentionnées.

L’idée est également de ne pas cautionner les absences de l’adolescent (qui ne se sent pas bien, qui n’est pas intéressé par tel ou tel cours...) en faisant un justificatif d’absence, car cela incite l’adolescent à sélectionner les matières qu’il pense être « utiles » au détriment des autres. De plus, cela peut lui occasionner des lacunes plus ou moins importantes en fonction des matières manquées et cela tend davantage à l’encourager à manquer l’école dès qu’il ne se sent pas motivé.

Si les parents constatent que l’adolescent sèche les cours, ils ne doivent surtout pas faire comme si de rien n’était et fermer les yeux. Au contraire, ils doivent essayer d’en parler et trouver des éléments de motivation qui stimulent l’adolescent pour éviter au maximum toute absence volontaire et l’inciter à fréquenter l’école assidûment. Il est important de garder à l’esprit qu’une absence banalisée entraîne souvent d’autres absences de plus en plus fréquentes.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
 
comment réagir s’ils veulent quitter l’école
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Site Médical de Baxter :: La Famille :: Adolescents(es) :: L'école-
Sauter vers: