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 Qu'est-ce que l'intimidation?

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Baxter
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MessageSujet: Qu'est-ce que l'intimidation?   Qu'est-ce que l'intimidation? EmptyMer 5 Avr - 11:53

Qu'est-ce que l'intimidation?

L'intimidation est un comportement néfaste et répétitif à l'endroit d'une victime.

tort
exclusion
extorsion
commérage
coups
humiliation
tyrannie
coups de pied
traiter quelqu'un de tous les noms
dégradation
rejet
taquineries
menaces

Ne vous contentez pas d'être témoin! Agissez!


L'intervention précoce, clé de la réussite pour réduire la violence : les conclusions de la recherche
S'emparer des choses, pousser les autres, les pincer, les frapper, tous ces comportements ont de bonnes chances de se produire lorsque de jeunes enfants (de 0 à 5 ans) sont réunis dans des groupes de deux personne ou plus. Enseigner aux enfants à se comporter avec les autres sans recourir à un comportement agressif ou violent est l'une des principales tâches à accomplir auprès de ce groupe d'âge. Ce n'est pas une tâche facile, comme en témoignent les intervenantes, les enseignantes et les parents. C'est pourtant une tâche essentielle et d'une importance capitale puisqu'elle peut prévenir les problèmes de comportement violent plus tard dans la vie.

Beaucoup de gens parmi la population canadienne ne se rendent pas compte du rôle important que jouent les premières années pour réduire les niveaux de violence dans la société. Dans un sondage récemment effectué par le Centre d'excellence pour le développement des jeunes enfants (CEDJE),le tiers des répondants étaient d'avis que les garçons avaient davantage tendance à recourir à l'agression physique entre 12 et 14 ans tandis que 42 % estimaient que c'étaient les filles qui s'en rendaient surtout coupables durant la même période. Deux personnes sur cinq (41 %)ont déclaré que le gouvernement devrait investir de nouveaux fonds pour des programmes de prévention destinés aux jeunes âgés de 12 à 17 ans.

La recherche actuelle contredit toutefois cette notion de l'âge. Au symposium sur la petite enfance et la prévention de la violence, organisé en août 2002 à l'Université McGill par le CEDJE, les spécialistes ont livré un message non équivoque :c'est entre l'âge de zéro et de cinq ans qu'on peut le mieux aider les enfants à apprendre d'autres modes de comportement que l'agression. L'intervention précoce, et non tardive, est la clé du succès pour réduire la violence.

Les études montrent que l'agression se manifeste tôt chez les êtres humains. Dès l'âge de cinq mois, un bébé peut tirer les cheveux d'une intervenante en signe de frustration. Les bambins ont tendance à pousser les autres et à s'emparer de leurs jouets. En fait, l'agression semble atteindre un sommet dans la petite enfance, a déclaré dans sa présentation au symposium Karen L.Bierman,directrice du consortium des enfants, des jeunes et des familles à la Pennsylvania State University.«Il se développe de plus en plus un consensus à propos du fait que les enfants affichent un comportement agressif dans leurs premiers rapports avec autrui. C'est le cas des enfants de deux et trois ans.»

Heureusement, ces comportements n'ont pas tendance à durer.«Le taux d'agressivité diminue radicalement durant les années qui précèdent l'entrée à l'école, car les enfants développent leurs compétences verbales, affectives et sociales »,ajoute Mme Bierman. Toutefois, un noyau d'enfants va continuer à afficher un mode de comportement agressif. Malheureusement, les chercheurs n'ont pas encore tracé la ligne de démarcation entre l'agression normale et le comportement qui fait problème.«Nous avons du mal à définir l'agression atypique et l'agression normale»,affirme Dre Kate Keenan, professeure adjointe de psychiatrie à l'University of Chicago.«Nous ne savons pas à partir de quel âge déterminer quels enfants auront des problèmes d'agressivité.»Les chercheurs manquent de modèles bien rodés ou de façons de repérer les très jeunes enfants qui risquent de demeurer agressifs en vieillissant. «La plupart des modèles étiologiques n'incorporent pas les premières années de la vie »,déclare Mme Keenan.

Ce que les chercheurs ont découvert, c'est que l'agressivité se développe parallèlement à un autre ensemble de comportements que l'on a désignés du nom de «prosociaux».Ceux-ci se caractérisent par le fait de partager, de collaborer et de sympathiser avec autrui et d'utiliser le langage pour exprimer ses émotions.Dale Hay, professeure au Cardiff University's School of Psychiatry,laisse entendre que ces comportements prosociaux peuvent prévenir l'apparition de problèmes de violence plus tard dans la vie. Elle fait une analyse des conclusions de la South London Child Development Study, où l'on a mesuré les compétences prosociales chez les enfants à l'âge de quatre ans, puis de nouveau à l'âge de onze ans. Les chercheurs ont découvert que les compétences prosociales, telles que mesurées par la capacité de l'enfant de collaborer avec sa mère à l'accomplissement d'une tâche précise, protégeaient l'enfant plus tard de problèmes d'agressivité. Mme Hay aussi fait remarquer qu'autant les parents que les enseignantes auprès d'enfants d'âge préscolaire ne saisissaient pas les occasions d'encourager le comportement prosocial. «Les mères ne portent pas attention à l'attitude de partage et de collaboration, et les enseignantes au niveau préscolaire ne sont pas sensibles aux marques d'ouverture des enfants face au comportement prosocial, affirme-t-elle. Même si un enfant manifeste un intérêt et un désir d'aider un camarade qui pleure, par exemple, souvent l'enseignante aura tendance à intervenir et à rétablir l'ordre. Les enseignantes s'empressent de recréer un climat harmonieux, ajoute Mme Hay, et passent à côté des occasions qui leur sont offertes de parler d'empathie et d'entraide.

Or, l'encouragement et même l'enseignement de compétences prosociales peuvent parvenir à réduire l'agressivité tant durant les premières années qu'à l'âge adulte.«Pour refréner leurs impulsions agressives, les enfants doivent acquérir des compétences dans les domaines clés de la communication, de la compréhension affective et de l'autoréglementation.

Les programmes de prévention largement centrés sur la promotion des compétences de l'enfant dans les domaines cognitifs et socio-affectifs ont davantage tendance à être couronnés de succès que ceux qui sont centrés de façon étroite sur la suppression des comportements agressifs.» Les enfants peuvent acquérir des compétences prosociales aussi bien qu'ils peuvent apprendre à lire et à écrire, selon Mme Bierman. Par exemple, le programme PATHS (Promoting Alternative Thinking Strategies)utilise des histoires et des discussions dirigées par des enseignantes parallèlement avec des activités et des jeux pour encourager la résolution de problèmes sociaux, l'apprentissage de l'amitié et la maîtrise des émotions.

Toutefois, les effets d'un programme centré sur l'enfant peuvent gagner en intérêt, voire en profondeur, si on y inclut le travail des parents et des enseignantes. Les programmes comme celui intitulé Incredible Years,conçu par Carolyn Webster-Stratton, comportent des éléments de formation pour les parents, les enseignantes et les enfants.

C'est une nécessité d'offrir des programmes et des services de prévention de la violence à différents niveaux d'intensité, c'est-à-dire des programmes universels, des programmes sélectifs (pour les enfants à haut risque) et des programmes indiqués (pour les enfants chez qui on a cerné un problème).

Même s'il reste beaucoup de questions à résoudre au sujet de l'agressivité chez les jeunes enfants, les participants au symposium ont convenu qu'une intervention précoce pouvait réellement produire un effet sur les niveaux de comportement violent manifestés plus tard dans la vie.«La prévention des problèmes sociaux et affectifs devrait débuter dans la petite enfance, où il est normal d'apprendre à contrôler son agressivité, affirme Mme Bierman. Nous devons nous efforcer non seulement de réduire l'agressivité, mais aussi de promouvoir un large éventail de compétences qui permettront aux enfants de devenir des membres appréciés de leur famille, de leur groupe d'amis et de leur milieu scolaire ».

Mme Bierman Md psychologue à l'Université McGill, Mtl
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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que l'intimidation?   Qu'est-ce que l'intimidation? EmptyVen 7 Avr - 12:16

merci maman de nous donnez des conseils..XXX flower
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