Troubles de la communication, Troubles de la vigilance, conf

Troubles de la communication
L’absence ou la difficulté de communication peuvent être liées à l’évolution de la maladie. Par ailleurs une fatigue extrême, une somnolence induite par les médicaments ou plus simplement des problèmes de bouche peuvent rendre la parole difficile voire impossible.

Souvent, il faut aussi plus de temps au malade en fin de vie pour intégrer et comprendre une question. Il est alors important de lui laisser ce temps et de ne pas répondre à sa place.

La durée de la maladie peut aussi modifier ses centres d’intérêts, ce qui était important pour le malade peut devenir sans importance et inversement.

Un nouveau besoin de communication, autre que la parole, peut s’instaurer :

-avec le toucher, se tenir la main, se toucher, caresser, masser.

-avec l’ouïe, même s’il ne parle pas, un malade écoute. A travers la musique on peut aussi partager et communiquer avec lui.

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Troubles de la vigilance, confusion, désorientation
Quand le cerveau fonctionne mal, une confusion peut apparaître. Le malade présente alors des troubles de la vigilance c’est à dire de la difficulté à se concentrer, à parler, à penser, à raisonner. Il est désorienté, c’est à dire qu’il est perdu dans le temps et dans l’espace, ne sait plus ni quand ni où il est. Il est parfois même effrayé, agité, le plus souvent très anxieux et parfois léthargique. La confusion peut débuter par une inversion du rythme veille-sommeil : le malade prend le jour pour la nuit et inversement.

Cela peut survenir chez les personnes âgées après une simple intervention chirurgicale, et souvent chez les personnes souffrant de maladies incurables.

Cela peut durer quelques heures ou quelques jours, mais quand il s’agit de personnes en fin de vie cela peut être parfois irréversible.

On peut quelquefois trouver une cause à cette désorientation, c’est pourquoi il est très important d’en parler avec le médecin qui proposera alors un traitement.

Cependant même lorsque aucune cause curable n’est retrouvée, ou aucun traitement n’est possible, la confusion est améliorée par un environnement éclairé, calme, confortable, dans lequel on va prendre du temps pour chercher ce qui gêne le patient. Mettre à sa portée ses lunettes ou son appareil auditif, une horloge ou un calendrier peut diminuer sa désorientation. Même si ses déclarations sont blessantes ou bizarres, il faut essayer de ne pas le contredire, de le calmer et de se calmer. Parfois, s’il existe une agitation importante avec risque de se blesser ou de blesser les autres on peut donner certains médicaments sédatifs qui seront prescrits par le médecin.