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 Action des drogues sur le cerveau :

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Baxter
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Baxter


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Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

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MessageSujet: Action des drogues sur le cerveau :   Action des drogues sur le cerveau : EmptyMar 8 Aoû - 10:26

Action des drogues sur le cerveau :
Cocaïne, ecstasy, tabac, alcool, héroïne, médicaments psychoactifs... Tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l'homme ont en commun une propriété :

ils augmentent la quantité de dopamine disponible dans une zone du cerveau, le circuit de récompense.

Une substance psychoactive dont la structure moléculaire ressemble à celle d'une substance produite naturellement par l'organisme peut se fixer à la place de celle-ci sur les récepteurs spécifiques.

3 modes d'action sur le neuromédiateur selon les substances :

certaines imitent les neuromédiateurs naturels et donc se substituent à eux dans les récepteurs : la morphine, par exemple, s'installe dans les récepteurs à endorphine, et la nicotine, dans les récepteurs à acétylcholine ;
certaines augmentent la sécrétion d'un neuromédiateur naturel : la cocaïne, par exemple, augmente la présence de dopamine dans la synapse, et l'ecstasy, celle de la sérotonine et de la dopamine ;
certaines bloquent un neuromédiateur naturel : par exemple, l'alcool bloque les récepteurs nommés NMDA.
Les substances psychoactives à risque de dépendance agissent sur un circuit du cerveau dont la fonction est de favoriser les fonctions vitales (système de récompense). Il est impliqué dans la récompense (plaisir cérébral) des comportements liés à la nutrition et à la reproduction de l'espèce. Il participe ainsi à la satisfaction de vivre. Les substances psychoactives sollicitent anormalement ce circuit naturel et engendrent à terme la possibilité de son déséquilibre permanent.

Substance par substance, les effets sur le cerveau :

L'alcool se lie à de nombreux récepteurs biologiques comme les récepteurs à glutamate, GABA, sérotonine, nicotine.
L'alcool est impliqué dans l'augmentation de la libération de dopamine dans le système mésocorticolimbique.

Les amphétamines et leurs dérivés, comme l'ecstasy, provoquent des augmentations immédiates et importantes de sérotonine dans la synapse, mais aussi de dopamine, suivies d'un épuisement des stocks de ces neuromédiateurs.

Un très grand nombre d'antidépresseurs agissent directement ou indirectement sur la libération de la dopamine.

Le cannabis entraîne une faible libération de dopamine selon un mécanisme encore étudié et discuté. Les récepteurs cannabinoïdes sont présents en forte densité dans le système limbique (dans le noyau accumbens, dans le cervelet, l'hippocampe et le cortex).

La cocaïne agit en empêchant la recapture de la dopamine au niveau des synapses. Ce faisant, elle augmente la présence et donc l'effet de la dopamine dans les synapses au niveau du cerveau des émotions (système limbique).

L'ecstasy augmente la présence de sérotonine dans les synapses en bloquant sa recapture. Dans une moindre mesure, elle augmente également celle de la dopamine.

L'héroïne est transformée dans le cerveau en morphine. Celle-ci se lie aux récepteurs opioïdes naturels (récepteurs des endorphines). Elle stimule également le système de la dopamine, mais par un mécanisme indirectr, en diminuant le contrôle des neurones GABA sur les neurones à dopamine.

La nicotine du tabac, comme toutes les autres substances psychoactives induisant une dépendance, accroît la libération de dopamine par certains neurones. La nicotine imite l'action d'un neuromédiateur naturel, l'acétylcholine. Elle se lie aux récepteurs nicotiniques dans le cerveau. La nicotine facilite également la libération des endomorphines, ce qui expliquerait en partie son effet antalgique (contre la douleur).
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Action des drogues sur le cerveau : Empty
MessageSujet: Re: Action des drogues sur le cerveau :   Action des drogues sur le cerveau : EmptyMar 8 Aoû - 10:32

Cannabis

Autres noms :
marijuana,
haschisch, hasch, pot, herbe, joint
L’usager éprouve une sensation de détente et de liberté dans ses relations avec les autres. Il peut devenir volubile ou replié sur lui-même. Ces sensations sont parfois accompagnées d’une fringale.

Les effets durent de deux à trois heures.
Le cannabis entraîne des troubles de la mémoire, de la difficulté à réfléchir et à résoudre des problèmes, un manque de coordination et une augmentation du rythme cardiaque.

Dans certains cas, il peut provoquer une grande anxiété.

Cocaine et
crack

Autres noms de la cocaïne : coke, neige, coca, cristal

Autres noms du
crack : freebase, rock, caillou

L’usager éprouve une intense sensation de bien-être. Il a de l’énergie et se sent confiant. Il peut devenir volubile, anxieux et paranoïaque.

Les effets durent de cinq minutes à deux heures, laissant alors l’usager dans un état déprimé, anxieux et irritable. Il faut constamment augmenter la dose pour obtenir le même effet.
La drogue augmente le rythme respiratoire, la fréquence cardiaque et la pression artérielle.

Elle peut occasionner des troubles de l’alimentation et du sommeil, et provoquer des comportements excentriques et violents. L’usager peut aussi éprouver des difficultés respiratoires, des convulsions, et souffrir d’un arrêt respiratoire ou cardiaque.

Héroïne


Autre nom :
héro

L’usager se sent euphorique,
puis oscille entre des périodes de somnolence et d’éveil pendant plusieurs heures. La drogue agit aussi comme un analgésique.

Les effets durent quelques heures.
Nausées, vomissements et
démangeaisons importantes sont
courants.

L’ usager ne peut penser clairement et est d’humeur changeante. De fortes doses peuvent réduire le rythme respiratoire à un point tel que l’usager risque de tomber dans le coma et de mourir.

Comme les usagers n’ont aucune idée de la concentration de l’héroïne achetée sur le marché noir, il arrive souvent qu’ils font une surdose et en meurent.

GHB, kétamine
et Rohypnol®


Autre nom : drogues du viol

L’usager se sent détendu, somnolent et parfois euphorique. La drogue élimine ses inhibitions.

Les effets peuvent durer jusqu’à 24 heures.

L’usager peut perdre sa capacité d’agir et de résister à une agression sexuelle.

En cas de consommation excessive, il peut avoir des crises convulsives et perdre connaissance.

L’association avec des médicaments ou d’autres drogues, y compris l’alcool, peut rapidement entraîner une surdose fatale.


Stimulants
(amphétamine,
méthamphéta-mine, ecstasie)

Autres noms :
speed, ice, MDA, MDMA, love drug
La drogue administrée par voie orale ou intranasale peut avoir un effet stimulant et énergisant.

Lorsque l’usager fume ou s’injecte la drogue, il ressent une sensation brève mais intense qu’on décrit comme étant extrêmement agréable.

Les effets persistent plus ou
moins longtemps selon la drogue.

L’usager peut se sentir confus, irritable, anxieux et même agressif. Il peut souffrir d’hyperthermie, de déshydratation et d’insomnie, et être pris de tremblements.

La drogue peut augmenter le rythme cardiaque et la pression artérielle, et causer des séquelles permanentes aux vaisseaux sanguins du cerveau, d’où le risque d’accident vasculaire cérébral.
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