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 Quand la personne est traitée comme un objet

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Baxter
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MessageSujet: Quand la personne est traitée comme un objet   Quand la personne est traitée comme un objet EmptyDim 6 Aoû - 17:05

L'agresseur sexuel
Quand la personne est traitée comme un objet


La majorité de la population se représente l'agresseur sexuel comme un grand malade mental, pervers et en général sadique. La réalité nous montre que, plus souvent qu'autrement, cet homme ne présente pas de troubles psychiatriques spécifiquement étiquetés. Bien qu'on en entende rarement parler, la femme peut être agresseur sexuel. Ce phénomène est probablement sous-estimé puisque généralement il y a un non-sens à percevoir la femme en tant que déviante. Il semble toutefois qu'un nombre non négligeable d'hommes aient eu des contacts sexuels prépubertaires avec une femme nettement plus âgée qu'eux.

L'agir sexuel, seul ou en groupe, hantant l'imagination populaire, est rarement similaire. On remarque autant de types d'agressions sexuelles que d'auteurs. Notre expérience auprès de ce type de clientèle nous autorise cependant à reconnaître certaines caractéristiques psychiques communes aux agresseurs sexuels.

La plupart du temps, les agresseurs ont une personnalité incomplète. Désappointés par leurs performances sexuelles, ils ne voient pas l'autre comme un sujet, mais bien comme un objet. Le plus souvent, ils se cachent derrière un déni total, démontrant ainsi leur réticence à parler de leurs actes et leur incapacité à l'accepter. Parfois, ils jettent le blâme sur l'autre, l'accusant de provocation ou de participation active. Ceux qui reconnaissent leur acte ne l'ont pas compris comme une agression sexuelle. N'ayant pas su décoder le refus de la victime, ils ont pensé à un consentement passif. D'autres, enfin, avouent l'acte et les faits sans la responsabilité puisqu'ils sont incapables de préciser les raisons de leurs agissements.

À partir de ces discours souvent restreints, on ne peut que proposer quelques distinctions permettant d'évaluer la récidive de l'agresseur sexuel.

«Parler ?»
Ces gens ont du mal à verbaliser ce qu'ils ressentent et ce qu'ils vivent. Leurs désirs passent automatiquement par des actes, ce qui les empêche de ressentir la culpabilité.

«C'est pas de ma faute! »
Selon lui, c'est l'autre qui séduit, voire qui provoque. Une telle attitude peut également susciter la colère contre l'autre. Cette impression d'agressivité peut tellement l'angoisser que seule une autre agression l'apaisera. Ce ne sera que de courte durée. L'angoisse reviendra... le cercle vicieux est enclenché.

Prendre cette chose...
Lorsqu'on analyse le discours de ces personnes, ils sont incapables d'intégrer ce que peut ressentir la victime, puisqu'à leurs yeux elle n'est qu'un objet. L'action est directement liée aux pulsions. Sans socialisation, impossible de tenir compte du désir de l'autre.

Le refus...
Ces sujets sont en fait si fragiles qu'ils ne peuvent entrevoir un refus de la part de l'autre. Ils craignent tellement d'être déstabilisés par l'échec que l'angoisse devient intolérable. Ils n'osent pas demander par peur d'être livrés à l'autre. Pour eux, mieux vaut sauter l'étape de la séduction et s'imposer que de vivre un refus.

Grandement médiatisé et considéré avec répugnance par la majorité de la population, le crime sexuel constitue un phénomène fort complexe nécessitant de la part des professionnels une expertise rigoureuse.

À ce titre, plusieurs sexologues cliniciens ont développé des connaissances notables quant aux causes et aux manifestations comportementales de ces humains que l'on pourrait à tort considérer comme marginalisée mais qui indéniablement font partie de notre réalité. Tout comme vous, nous n'approuvons pas les crimes commis et nous ne les excusons pas. Nous comprenons par contre qu'ils sont souvent le fruit de bien des problèmes.

Pour les personnes affectées de près ou de loin par cette souffrance, il existe des professionnels que vous pouvez consulter en toute confidentialité.
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