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 CINQ PRÉJUGÉS; CINQ RÉALITÉS

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Baxter
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CINQ PRÉJUGÉS; CINQ RÉALITÉS Empty
MessageSujet: CINQ PRÉJUGÉS; CINQ RÉALITÉS   CINQ PRÉJUGÉS; CINQ RÉALITÉS EmptyMer 24 Mai - 18:00

CINQ PRÉJUGÉS; CINQ RÉALITÉS

En réalité, la violence conjugale concerne beaucoup de monde, on la trouve dans toutes les couches sociales et elle provoque souvent des blessures sévères. Il est souvent très difficile pour les femmes violentées de quitter leur agresseur.

1 IL EST FAUX DE DIRE QUE la violence dans le couple ne concerne que peu de personnes.
EN RÉALITÉ, une étude récente *menée auprès d'un échantillon représentatif de 1500 femmes dans toute la Suisse établit que

au cours de sa vie, plus d'une femme sur cinq (21 %) a subi de la violence physique et/ou sexuelle dans le cadre d'une relation de couple.
au cours des douze mois précédant l'enquête, une femme sur 16 a vécu de la violence physique et/ou sexuelle dans son couple. Chez les femmes qui se sont séparées de leur partenaire pendant cette période, le pourcentage de femmes violentées s'élève à 20%.
deux femmes sur cinq ont subi de la violence psychologique au cours de leur vie. Plus d'une sur quatre (26%) en a subi au cours des douze derniers mois.
Ces chiffres reflètent des valeurs minimales. Selon les chercheuses, le nombre d'actes violents commis par des hommes contre leurs compagnes est vraisemblablement plus élevé.
L'étude évoquée établit aussi que

plus d'une femme sur deux connaît dans son entourage au moins une femme qui a été frappée au cours de sa vie par son mari ou ami
plus d'une femme sur cinq connaît au moins une femme frappée actuellement par son mari ou ami.
* Gillioz Lucienne, De Puy jacqueline, Ducret Véronique, Domination et violence envers la femme dans le couple, Payot 1997

2 IL FAUT DIRE QUE la violence n'a cours que dans les milieux sociaux défavorisés ou chez les étrangers et étrangères. Il n'est pas vrai non plus qu'il y ait un lien direct entre chômage et violence.
EN RÉALITÉ, la violence contre les femmes dans le couple traverse les clivages sociaux.

Elle touche des femmes de tous les milieux, de toutes les cultures, de tous les âges et niveaux de formation.
Elle se manifeste dans les villes comme à la campagne. Exercée par leur époux, ami, amant, compagnon.

3 IL EST FAUX DE DIRE QUE la violence est due à une perte momentanée de contrôle de l'homme. Il n'est pas exact non plus que l'alcool en soit la cause.
EN REALITÉ, le recours à la violence est un moyen pour contrôler et soumettre la femme:

Environ 80% des femmes qui ont subi des violence importantes de la part de leur conjoint vivent dans une relation où l'homme est dominant.
Environ 40% des femmes qui, au cours des douze mois précédant l'enquête, ont subi de la violence physique, disent en avoir été victimes au moins trois fois. Dans environ 15% des cas, la violence a été fréquente.
Contrairement à l'image répandue de l'homme violent qui a perdu momentanément le contrôle de lui-même sous l'influence de l'alcool, l'étude mentionnée signale clairement que l'alcool n'est pas la cause de la violence mais l'accompagne dans un certain nombre de cas.
Pour établir son contrôle, l'homme use de différentes formes de violence. Il n'a souvent même pas besoin de recourir à la violence physique et peut se contenter d'intimider la femme par des menaces incessantes. Si elle ne se soumet pas, l'homme recourt alors à la violence physique.

4 IL EST FAUX DE DIRE QUE la violence dans le couple se résume à une gifle ou un coup. Il n'est pas vrai non plus que la femme en ressort indemne.
EN REALITÉ, la violence physique de l'homme contre la femme, telle qu'elle a été observée dans l'étude menée en Suisse, inclut les actes suivants

pousser / empoigner / bousculer / gifler / jeter un objet sur elle / donner un coup de pied / un coup de poing / mordre / battre / étrangler / menacer de mort / menacer ou blesser avec un couteau ou une arme à feu.
Sur quatre femmes violentées physiquement, une est blessée.
Un tiers des femmes blessées l'a été à plusieurs reprises.


5 IL EST FAUX DE DIRE QUE les femmes violentées peuvent facilement quitter leur agresseur.
EN REALITÉ, de nombreuses difficultés empêchent les femmes de quitter un mari ou un compagnon violent :

Elles ne savent pas où aller.
Elles n'ont pas d'argent ou ne voient pas comment concilier leur travail avec la garde des enfants.
Elles ont peur pour leur vie ou pour celle de leurs enfants.
Elles ont perdu toute confiance en elles et ne trouvent donc pas la force nécessaire pour s'en aller.
Elles craignent de perdre leur permis de séjour.
Elles aiment encore leur compagnon.
Selon une recommandation du Parlement européen, chaque pays devrait disposer d'une place en foyer d'hébergement pour femmes violentées pour 10'000 habitants. Concrètement, la Suisse devrait donc disposer de 700 places alors qu'il n'en existe qu'une centaine aujourd'hui. Et de nombreux cantons n'ont même pas de foyer pour femmes violentées.
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