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 La vérité sur les drogues du violeur

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Baxter
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MessageSujet: La vérité sur les drogues du violeur   La vérité sur les drogues du violeur EmptyLun 18 Mai - 12:25

La vérité sur les drogues du violeur

Versées dans le verre des victimes, certaines substances annihilent toute velléité de résistance et entraînent une amnésie partielle de la soirée... Ce sont les fameuses "drogues du violeur". Ce phénomène inquiétant touche prioritairement les femmes et les jeunes. Ce qu’il faut savoir pour s’en protéger.


Si le premier rendez-vous est souvent un instant magique, il peut tourner au cauchemar. Car une nouvelle menace a fait son apparition depuis quelques années : la drogue du violeur. Mais derrière cette appellation générique se cachent plusieurs médicaments détournés de leur usage. Après une enquête de près de deux ans, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rend un rapport complet, de l’identification des substances utilisées aux conséquences chez les victimes…

119 cas de soumission chimique recensés en deux ans
Le nombre d’agressions commises grâce à ces drogues serait en constante augmentation dans les pays anglo-saxons. Quelle est l’ampleur de ce phénomène en France ? Entre juillet 2003 et mars 2005, les services d’urgence, Samu, les centres de médecine légale… ont notifié 258 cas aux enquêteurs, dont 119 correspondent effectivement à des cas de "soumission chimique ou médicamenteuse", définies comme l’administration à des fins criminelles (viol, actes de pédophilie) ou délictuelles (violences volontaires, vol) de substances psychoactives à l’insu de la victime.


Agressions sexuelles suivies ou non d’un vol
F: 46 cas
H: 8 cas

Vols
F: 7 cas
H: 24 cas

Tentatives de soumission
F: 5 cas
H: 5 cas

Indéterminé
(en raison d’une amnésie rétrograde et de l’absence de signe évident d’une quelconque agression)
F: 13 cas
H: 11 cas


Les victimes sont principalement des femmes, âgées en moyenne de 30 ans. Elles subissent le plus souvent une agression sexuelle, associée ou non à un vol, perpétrée par un ou plusieurs hommes. A l’inverse, les hommes sont principalement victimes de vol avec ou sans agression physique. On note également un nombre assez important de mineurs (16 cas), victimes le plus souvent d’agression sexuelle (13 cas).

Les femmes et les jeunes sont les premières victimes

Les faits surviennent principalement au domicile de la victime ou de l’agresseur ou dans un lieu festif. Les médicaments les plus souvent utilisés par les criminels sont des benzodiazépines, et dans une moindre mesure d’autres sédatifs comme les antihistaminiques, les analgésiques, des anesthésiques (dont le fameux GHB) et des antidépresseurs. Une amnésie (52 % des cas), des troubles de la vigilance (39 %), des lésions traumatiques (31 %) et des troubles visuels (6 %) sont les symptômes les plus souvent décrits qu’ils soient en rapport avec les substances consommées ou secondaires à l’agression.


Source : Afssaps

Principalement chez les jeunes victimes, la consommation d’alcool (49 %) et de cannabis (36 %) est souvent mise en évidence. Consommés volontairement, ces substances accentuent la vulnérabilité et potentialisent les effets sédatifs et désinhibiteurs des substances administrées à leur insu par l’agresseur. Les substances utilisées sont le plus généralement ajoutées à des boissons.

Comment réagir ?

En cas de doute, il est préférable de ne pas accepter un verre d’une personne en qui vous n’avez pas totalement confiance… Néanmoins pas la peine de rabrouer tous les dragueurs, ces agressions restent exceptionnelles.
Parallèlement, la prévention pourrait également s’appuyer sur de nouvelles recommandations de l’Afssaps à l’intention des médecins pour qu’ils réduisent les prescriptions de tel ou tel médicament, ou demander par exemple aux laboratoires concernés l’ajout d’un colorant ou de substances amères facilitant la détection par la victime.
De telles agressions doivent être suspectées lorsque des troubles du comportement (confusion, désorientation, amnésie, trouble de la vigilance) sont associés à des signes d’agressions (trace de coups, désordres vestimentaires…) et/ou un vol (carte bleue, chéquier…). En cas de doute, vous devez faire l’objet d’une prise en charge spécifique dans un service d’urgences médicales ou médico-judiciaires qui réalisera les prélèvements biologiques adaptés (sang, urines et éventuellement cheveux) et vous incitera à porter plainte. N’oubliez pas que des associations d’aide aux victimes pourront également vous soutenir
Source: doctissimo
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