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 Naître Papa

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Baxter
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MessageSujet: Naître Papa   Naître Papa EmptyJeu 24 Jan - 15:47

Naître Papa


Ce texte est sans prétention. Les images que je souhaite y transmettre concernant les diverses façons d'être papa sont, elles aussi, sans prétention. Je cherche avec vous ce qui peut donner aux pères envie de prendre à coeur leur relation à leurs enfants.

Fonction ou relation ?

Il y a 15 ans j'ai écrit mon premier article intitulé "Etre papa, c'est gai". Ce souvenir m'a été rappelé par une coïncidence étrange survenue à l'occasion de la fête des pères en juin passé. J'avais décidé de transmettre au Ligueur un texte résumant le mémoire de deux élèves accoucheuses. Elles avaient interrogé des papas sur l'effet qu'avait eu sur eux le fait de donner à leur bébé son premier bain à la naissance. Tout simplement. La fraîcheur et l'enthousiasme des témoignages m'avait accroché et j'ai voulu les répercuter. Or, cet article s'est trouvé par hasard juxtaposé à un exposé fort bien charpenté par un psychanalyste sur la fonction paternelle. Bien qu'il soit difficile de comparer une démarche théorique, conceptuelle et un reportage complètement terre à terre, beaucoup de lecteurs ont été frappés par le contraste entre les deux "modèles" de pères issus de ces deux articles. Certains passage étaient carrément en contradiction l'un par rapport à l'autre. Par exemple :

"Langer, baigner un enfant n'est pas négatif. Mais cela ne relève pas de la spécificité de la fonction paternelle. Et plus le père imite la mère, plus il est difficile pour lui de soutenir, simultanément, la fonction paternelle. Si vous êtes pris dans une relation de grande proximité avec un jeune enfant, la logique spontanée est de rester accolé à lui. Donc quand il s'agira de prendre une autre position, le voeux de la mère est un voeux incestueux. Elle a besoin d'un personnage paternel qui fasse contrepoids. Mais si celui-ci se prend dans les mêmes filets, qui jouera ce rôle ?" (J.-P. Lebrun).

En opposition à :

"Dix-huit pères témoignent (...) lors d'une naissance, la première invitation du père à toucher son enfant est le bain. C'est un moment de plaisir, et en même temps de respect, de rencontre (...) le contact proche avec le nouveau-né est la voie royale de l'entrée en paternité. Ils le disent tous : c'est dès la naissance qu'on se sent père (...). Trois ou quatre jours de congé parental ne suffisent pas pour amorcer la relation "au quotidien". Ni pour arriver à une société où le partage (conjugal) de l'éducation viendrait enfin équilibrer le partage des activités professionnelles. Ou encore pour éviter le drame des désengagements paternels de l'après-divorce". (L. Roegiers, D. Charue, S. Vandermeersch).

Le père "faisant fonction" apparaît comme fort, distant, inscrit dans une structure immuable, indispensable recours symbolique pour défusionner la mère incestueuse de son enfant. Le père de la naissance émerge dans toute sa sensibilité, son étonnement, sa recherche, sa présence au coeur de la relation. Ce deuxième père qui naît à son rôle de papa, c'est lui dont je suis la trace depuis longtemps, c'est de lui que je veux vous parler, c'est de lui - me semble-t-il - que la société a besoin. Ni père nouveau, ni seconde mère, ni séducteur... mais simplement présent au quotidien du développement de ses enfants, depuis le début. Je vous invite à en rechercher les différentes facettes.

source:jeunepapa.com
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MessageSujet: Re: Naître Papa   Naître Papa EmptyJeu 24 Jan - 15:48

Les racines de la paternité

Etre papa, devenir papa, naître papa est une expérience aux racines multiples.

Avoir été bébé :

Si l'on accepte que la paternité n'est pas qu'une fonction mais bien une relation, alors apparaît l'importance de pouvoir se mettre à la place de l'autre. Et de laisser émerger le souvenir d'avoir été à sa place. Le plus grand des hommes a connu la vulnérabilité, la dépendance d'être bébé, et donc les besoins fondamentaux, l'appel à devenir, les ressources que seul un parent peut apporter pour que se déploient les compétences en bourgeon de sont tout-petit. Il est bien question ici d'un bébé et d'un parent en relation. Nous sommes dans une dimension plus basale et plus essentielle que la sexuation. Un être humain reçoit la vie d'un autre être humain qui automatiquement est appelé à le prendre en charge. Cette responsabilité concerne l'homme aussi bien que la femme, chacun dans son style. Au fil de la maturation, bien sûr, nous avons largement oublié le monde du petit enfant. Il vient nous étonner. Nous avons à comprendre ses interpellations et pour cela à nous plonger dans son univers.

S'appuyer sur des relations "de respect" :

Au fil de l'existence, on noue des liens, on prend conscience d'un réseau proche, on fait la différence entre les rencontres volatiles et celles qui comptent. Parfois on passe par un engagement qui implique une responsabilité. La relation proche n'est pas simple à assumer : elle implique à la fois la proximité, la tendresse, l'émotion et d'autre part le respect, l'ouverture à ce qui est "autre" (autre compétence, autre sensibilité, autre désir). Par son lien initial vital à son enfant, la mère est traditionnellement investie de ce rôle d'accueil inconditionnel de celui qu'elle met au monde. Or, on le sait, tant de failles se présentent dans cette relation fondamentale qu'on ne peut pas parler d'instinct. Ce n'est pas forcément naturel d'accepter la responsabilité de s'occuper de son enfant. C'est sous-tendu par toute une histoire d'être en relation. L'homme a traversé autant qu'elle des expériences relationnelles faites de confiance ou de trahison. Autant que la femme, il peut y puiser les ingrédients de sa fiabilité par rapport à ses enfants, que ce soit dans la loyauté ou au contraire la réaction à ce qu'il a vécu. Etre capable d'une relation à la fois tendre et respectueuse n'est pas - on peut l'espérer - l'apanage de la femme. Lorsqu'un père en témoigne face à son enfant, il ne joue pas pour autant à la mère.

Avoir eu un père :

Ici par contre, on rentre de plain-pied dans l'aspect sexué, spécifique de l'être père. Au fil du processus d'identification, on prend à son compte un certain nombre de caractéristiques qui fondent le personnage paternel qu'on deviendra. Cette initiation est largement inconsciente et n'est pas référée qu'au père biologique mais à tous les hommes qui ont fait office de père à travers le développement.

Qui est ce père, que nous, hommes, avons eu ? Quelle image en gardons-nous ? Je vais faire ici brièvement référence à des entretiens que je mène dans une unité de fécondation in vitro. J'y reçois des couples infertiles en demande d'enfant. J'ai récemment revu les dossiers des entretiens concernant les hommes infertiles en particulier. Je me suis aperçu que les 3/4 d'entre eux parlent de leur père en termes négatifs : père trop absent, désimpliqué, parfois délibérément humiliant. On peut toujours spéculer sur l'éventuel lien causal entre cette expérience insatisfaisante et l'impossibilité à devenir père. Pour ma part, j'en tire l'enseignement suivant : au moment où le désir d'enfant est exacerbé par un blocage de la paternité - ici, en situation d'infertilité -, une association se fait par de nombreux hommes à un autre type de blocage, celui de leur propre père à assumer son rôle. En positif, on peut se dire que l'homme est déçu dans la mesure où il attendait plus de son père : qu'il lui parle, qu'il prenne du temps et si possible du plaisir avec lui, qu'il s'intéresse à ce qu'il fait, qu'il se fâche et prenne position, qu'il soit là quand on a besoin de lui... fût-ce simplement pour témoigner de sa difficulté à être père. Qu'il trace un chemin par rapport auquel se référer pour construire son propre chemin. Le manque révèle toute l'importance d'avoir un "vrai" père.

Je pense que ces sentiments ne sont pas spécifiques aux seuls infertiles; ni aux seuls hommes d'ailleurs. Avoir eu un père fiable est tout aussi essentiel pour la femme. Mais la maternité s'inscrit surtout dans la singularité d'une transmission de femme à femme, comme l'a bien théorisé Monique Bydlowski. De même, la paternité implique une transmission d'homme à homme.

Avoir choisi une conjointe aussi pour "faire équipe" :

Les couples s'associent et se dissocient aujourd'hui en fonction des jours heureux ou des vents mauvais de l'amour, parfois d'un simple caprice de Cupidon. L'arrivée d'un troisième larron dans le délicat équilibre sentimental du couple redistribue les cartes. Côté attentes affectives, certains se sentent floués. Le bébé pompe tout l'intérêt. Une naissance peut révéler combien l'amour d'un homme pour sa femme dissimule d'attentes de maternage. Parce qu'il a été trop couvé ou au contraire négligé par sa propre mère, il verra son bébé comme un rival fraternel face au précieux et indivisible amour maternel. Il sera aveugle à l'évidente asymétrie, au rapport de générations qui l'invite à être père. Pour faire équipe de parents, il faut avoir dépassé certaines instabilités affectives personnelles. C'est vrai pour les deux conjoints : si la femme attend de son homme les bras d'un "super" père comme celui qu'elle a rêvé dans son enfance, elle ne supportera pas les tâtonnements indispensables à l'établissement de la paternité. Il faut aussi avoir pu parler avec sa compagne de l'organisation future telle que chacun la voit dans les grandes lignes. On néglige souvent cet aspect de l'établissement du contrat de vie commune parce qu'à raison on craint qu'il fasse de vilaines taches dans la blancheur de la séduction réciproque. Or, pour qu'un homme déploie sa créativité paternelle, il faut que l'organisation de son couple lui en laisse la place.

Etre immergé dans une culture :

La cinquième racine de la paternité est la culture. Etre père ici et maintenant ne ressemble pas à être père dans un autre lieu ou un autre temps. On est tributaire d'un certain contexte. Notre époque est marquée par une mutation inexorable de la paternité. Nous sortons d'une ère où le pouvoir patriarcal a marqué la société à tous les étages. Mais à présent, l'autorité musclée, la force des interdits ne gouverne plus l'occident. A l'image d'une société condamnée à la négociation si elle veut conserver la valeur du pluralisme - la démocratie -, les parents sont amenés à déterminer leur propre équilibre entre vie personnelle et conjugale, vie professionnelle et vie familiale, à se répartir les tâches selon les attentes de chacun mais aussi selon les fluctuations de l'emploi de l'un et de l'autre.

source:jeunepapa.com
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MessageSujet: Re: Naître Papa   Naître Papa EmptyJeu 24 Jan - 15:49

Cinq pères de la littérature enfantine

Voici comme deuxième temps de mon exposé une invitation à rêver ce que pourrait donner une bonne implantation de la paternité par chacune des racines esquissées. A travers la littérature dite "enfantine", j'ai choisi cinq modèles de père qui m'ont accroché par des compétences très différentes. Je les ai associés un peu arbitrairement aux cinq racines.

Etonnement et métamorphose :

L'illustration du premier point ("Avoir été bébé") peut surprendre : j'ai pris l'aviateur qui rencontre le petit prince. Or, il n'est pas son père. Mais j'ai trouvé très belle et très paternelle la métaphore de ce lien. L'aviateur est préoccupé par sa mécanique dont dépend, croit-il, son avenir. Il accueille avec un évident étonnement cet enfant venu de nulle part. Le petit prince arrive de façon surréaliste pour lui parler de choses essentielles à cent lieues de ses soucis. Il lui répond sur le ton de la désinvolture, parfois de l'irritation. "Avec un avion comme ça, tu ne peux pas venir de bien loin", lui dit le petit prince avant de démonter les choses sérieuses qui empêchent l'aviateur d'écouter ses questions. Saint-Exupéry parle dans son introduction de la difficulté des adultes à se souvenir qu'ils ont tous été enfants. Petit à petit, l'aviateur entre dans l'univers du petit prince; il s'attache et devient incapable de le quitter. De même, une naissance apporte à un papa une situation radicalement autre, inimaginée. Entrer dans le monde d'un bébé n'est pas rien parce qu'on doit renoncer à certaines certitudes d'adultes et retrouver des sensations très profondément enfouies.

Fiabilité et tendresse :

Le gros nounours Ernest recueille la petite souris Célestine dans une poubelle et l'adopte. On peut estimer qu'il joue à la mère. Mais il est confronté à cette toute petite qui va mourir s'il ne la prend pas en charge. C'est une responsabilité basale. Bien sûr, il s'occupe d'elle avec une tendresse toute maternelle. Mais ses bras sont poilus et musclés, il lit le journal en lui donnant le biberon, il se fait critiquer par de nombreuses mères choquées : d'où lui vient ce bébé ? C'est donc un homme bien masculin qui materne la petite Célestine et pose les gestes relationnels que d'autres ont posés pour lui. La vie et la confiance dans la vie peuvent se transmettre grâce à lui. On oublie trop ces hommes qui suite à divers événements se trouvent en première ligne et font preuve de la même compétence qu'Ernest.

Identification au père :

La troisième racine, "avoir eu un père" n'est évidemment représentée par aucun personnage mieux que par le roi Lion. L'héritage avec toute sa richesse mais aussi sa lourdeur (responsabilité mais aussi culpabilité de prendre la place d'un père) est bien mis en scène dans l'histoire de Simba. L'intériorisation de la présence paternelle l'aide à sortir de la peur et du marasme de l'adolescence pour retrouver sa compagne et devenir père à son tour.

Bien sûr, c'est trop beau pour être vrai et beaucoup trop identique pour être sain lorsque Simba recommence l'histoire de son père. Mais chaque homme prend à son compte une part de la force héritée ou imaginée de son père pour construire sa propre paternité.

Complémentarité dans le couple :

On voit rarement dans les histoires d'enfant un couple parental fonctionner au quotidien. Parmi les familles représentées, j'ai choisi celle du japonais Iwamura, la Famille Souris. L'organisation y semble harmonieuse et dépourvue d'enjeux de pouvoir. Le père et la mère se répartissent le travail de façon complémentaire. Et même si maman souris fait la vaisselle, papa souris explique à ses enfants qu'elle est championne de pêche à la ligne.

Dans cette ambiance, ça a l'air gai d'être papa même si les soucis ne manquent pas avec 10 enfants. Sans doute on ne sait guère ce qui reste de la vie de couple de Monsieur et Madame Souris. Mais pourquoi le bonheur parental ne pourrait-il s'accompagner du bonheur conjugal ?

Rôle social, rôle familial :

Il y a 70 ans, la culture parentale était très éloignée de ce qu'elle est aujourd'hui. Voilà pourquoi Babar a fait figure de précurseur. Un père qui s'occupe de ses enfants, joue avec eux, ce n'était pas fréquent. Le commentaire de la bibliothécaire Marie-Paule Huet synthétise bien la personnalité de Babar en tant que papa : "Babar est un père très présent, même s'il manque parfois de savoir-faire. Dans Babar en famille, il est terriblement inquiet avant la naissance; et s'il n'est pas encore question pour le père d'assister à l'accouchement, on sent toute son impatience. Lorsque les enfants sont nés, il va jouer avec eux dans la nursery... On le sent proche d'eux, très attentif, mais il n'oublie jamais qu'il est le père et qu'il a des responsabilités d'un autre ordre. Il avoue d'ailleurs après des aventures mouvementées... "Il n'est pas facile d'élever des enfants"". Effectivement : être roi est une profession plutôt contraignante. Mais Babar a fait dans sa vie une place à ses enfants de façon à ce qu'ils ne souffrent pas du rôle social de leur père. Combiner ces deux dimensions (être dans la société et dans la famille) n'est pas à la portée de n'importe qui.

Et la réalité...

On peut toujours dire bien des choses :

- Le petit prince a du aller loin dans sa détresse et ses sanglots pour secouer son "père" de rencontre".

- Ernest ne laisse de place à personne, ni à une mère, ni à un spécialiste dans sa tâche de père.

- Le père de Simba n'est peut-être idéalisé à ce point que parce qu'il est mort.

- Les enfants souris sont particulièrement conciliants ce qui aide au fonctionnement de leurs parents.

- Babar sait qu'il est roi et peut cacher ses éventuelles défaillances paternelles dans un repli professionnel de toute façon glorieux.

etc.

Cependant, chacun des pères représentés vit dans son style une expérience de père pas toujours heureux, jamais sans souci mais intense, solide. Chacun noue des liens qui seront durables parce que bien implantés.

Arrêtons de planer. Les pères des images ont été créés en fonction de ce qu'attendent les enfants. Où en est la réalité ? On peut dire qu'en tant que père, souvent on patauge. C'est difficile: parce qu'être père est un rôle mal délimité. La femme est guidée par son expérience corporelle de grossesse, par les innombrables rituels médicaux qui l'accompagnent, par les attentes sociales : contraignantes mais précises. Alors que l'homme doit inventer, se trouver une place depuis la consultation gynécologique ou la salle d'accouchement au hall d'entrée de la crèche ou au retour d'école. Parce que le père est souvent pris dans une double attente de la part de sa femme : elle aime qu'il soit présent et prenne sa part d'éducation mais parfois à la façon qu'elle-même précise et sans oublier sa place sociale qui compte également dans l'image de lui qu'elle aime. Parce que sa mère (grand-mère paternelle) a souffert éventuellement d'un père absent et s'est accroché à lui au point de ne pas l'aider beaucoup à construire un rôle paternel de façon autonome. Parce que dans notre société, virilité et parentalité ne riment pas très heureusement. On parle beaucoup de la paternité à travers ses deux échecs les plus tragiques : l'abandon après divorce (en augmentation préoccupante) et bien sûr le contact sans limite, incestueux, abusif.

Face à toutes ces difficultés, certains seraient tentés de prendre de la distance, d'amorcer un repli conservateur, de revenir à l'époque du père autoritaire et distant, de ne faire de la paternité qu'une fonction.

Il me semble au contraire que tous les pères qui naissent aujourd'hui doivent être soutenus - entre autres par les professionnels des milieux d'accueil - à trouver leur voie de paternité avec leur style, leur histoire, leurs limites. Lorsque la relation est amorcée précocement elle donne envie d'être poursuivie et elle gagne en fiabilité.


Luc ROEGIERS, jeunepapa.com
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