Site Médical de Baxter
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Site Médical de Baxter


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 La violence, c'est parfois un «flirt» qui finit mal

Aller en bas 
AuteurMessage
Baxter
Admin
Baxter


Féminin
Nombre de messages : 4249
Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

La violence, c'est parfois un «flirt» qui finit mal Empty
MessageSujet: La violence, c'est parfois un «flirt» qui finit mal   La violence, c'est parfois un «flirt» qui finit mal EmptyMer 11 Juil - 20:55

La violence, c'est parfois un «flirt» qui finit mal

Dans 70% à 80% des agressions sexuelles, l'agresseur est une personne connue de la victime(1).

Un exemple d'agression sexuelle
Un garçon et une fille passent une soirée agréable. Après quelques caresses, le garçon devient plus entreprenant. La fille résiste et explique qu'elle préfère en rester là. Le garçon insiste, verbalement ou physiquement, pour aller plus loin. La fille continue de dire «non», mais il s'impose et, finalement, l'agresse.

Les agressions sexuelles dans les fréquentations
Il est étonnant de constater que, dans la majorité des cas, la victime connaît son agresseur. En effet, on aurait plutôt tendance à se représenter un inconnu attaquant une femme ou une jeune fille dans la rue, tard le soir ou en pleine nuit. Pourtant, les statistiques démontrent que celle-ci risque davantage d'être agressée sexuellement par un homme ou un garçon dont elle n'a aucune raison de se méfier.

Personne au rendez-vous ou au «flirt » qui finit mal
C'est une situation courante: une jeune fille ou une femme est agressée sexuellement par un petit ami ou par une connaissance à l'occasion d'une sortie, d'une rencontre, d'un rendez-vous amoureux, d'une fête, ou encore au travail. Il arrive souvent même que les jeunes filles et les femmes se sentent coupables ou responsables d'avoir provoqué le comportement violent du garçon ou de l'homme.

Dans l'étude québécoise de Poitras et Lavoie (1994), effectuée auprès d'adolescentes de 14 à 19 ans, 54 % d'entre elles rapportent avoir été agressées sexuellement dans le cadre d'une relation amoureuse(2).

La violence, ça commence parfois à l'adolescence
- Dix pour cent des jeunes filles du secondaire connaissent la violence dans leurs relations amoureuses.
- Vingt-cinq pour cent des adolescentes victimes de ce genre de violence refusent généralement d'en parler à qui que ce soit(3).

Des exemples de violence dans les relations amoureuses des jeunes
- Exercer un contrôle sur l'apparence physique de l'autre: « Si tu penses que je vais sortir avec toi habillée de même!»
- Diriger les relations sociales par la jalousie: «T'es mieux de pas lui parler, sinon...»
- Recourir au chantage émotif: «Si tu m'aimes vraiment, tu devrais dire oui...»

La violence dans les relations amoureuses des jeunes
Pour une adolescente ou un adolescent, avoir un « chum » ou une « blonde » procure une certaine reconnaissance face aux autres. Non seulement la violence dans les fréquentations amoureuses des jeunes existe-t-elle, mais elle ressemble souvent à s'y méprendre à celle des couples adultes : elle peut être physique, verbale, sexuelle ou psychologique.

Comme chez les adultes, il n'existe pas de portrait type des jeunes garçons et des jeunes filles qui vivent des situations de violence dans une relation amoureuse. Les jeunes agresseurs sont très souvent des garçons ordinaires, fort aimables avec les adultes et leur entourage, mais méprisants, autoritaires et «contrôlants» avec leur amie. Quant aux victimes, elles sont de tous les milieux sociaux, vivent des réussites ou des échecs, et peuvent être des filles très populaires ou très solitaires.

La prévention de la violence faite aux jeunes filles et aux femmes vise un changement profond des valeurs, des attitudes et des comportements. C'est un travail de longue haleine. La prévention auprès des jeunes consiste à leur proposer des modèles de rapports égalitaires entre filles et garçons pour favoriser des relations plus harmonieuses.

Numéros de téléphone à retenir:
- S.O.S violence conjugale:
Montréal (514) 873-9010
Ailleurs au Québec: 1-800-363-9010

- Tel-jeunes:
Montréal (514) 288-2266
Ailleurs au Québec: 1-800-263-2266

- Info Santé CLSC:
Au numéro de votre CLSC ou, dans certains cas, au numéro identifié pour ce service dans votre région.
Revenir en haut Aller en bas
https://universdebaxter.superforum.fr
 
La violence, c'est parfois un «flirt» qui finit mal
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le premier flirt, comment réagir ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Site Médical de Baxter :: Pédophilie,Violence :: Violence-
Sauter vers: