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 1# La violence sexuelle - C'est quoi, au juste

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Baxter
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1# La violence sexuelle - C'est quoi, au juste Empty
MessageSujet: 1# La violence sexuelle - C'est quoi, au juste   1# La violence sexuelle - C'est quoi, au juste EmptyMar 1 Mai - 10:49

La violence sexuelle - C'est quoi, au juste


(Journal de Montréal) Julie Pelletier
Le Journal de Montréal

La violence donne toujours des coups, mais ceux-ci ne sont pas toujours physiques. Comme un virus, elle prend toutes sortes de formes, mais à la différence de celui-ci, la violence n'est pas biologique.



Certains croient, à tort, que seuls les hommes de nature agressive sont capables de violence. Sachez que la violence, y compris la violence sexuelle, tue à elle seule plus de personnes que les accidents de la route et ce, partout dans le monde.



Pas besoin d'aller bien loin pour s'apercevoir que la violence sexuelle se cache dans de nombreux foyers québécois, malheureusement. Comment définir la violence sexuelle ? Comment réagir face à celle-ci ? Comment savoir si on est victime de violence sexuelle ?



C'est quoi, au juste ?



Croire que la violence sexuelle n'est présente que lorsque des coups sont portés ou qu'un viol est commis serait une grossière erreur. On définit la violence sexuelle par un usage délibéré du sexe pour humilier, faire souffrir et démontrer sa soi-disant puissance sur un autre être humain.



On considère donc que les menaces, l'humiliation et l'intimidation sont des marques laissées par la violence et que les contacts physiques n'ont pas besoin d'être présents pour être assassins.



À l'automne 2001, j'ai reçu dans mon bureau de consultation une femme d'apparence soignée qui avait connu plus de coups moraux et psychologiques que quiconque.



Sa détresse émotive était telle que seul un souffle sortait de sa bouche lorsqu'elle parlait. Exprimer ce qu'elle ressentait représentait un tel effort pour elle qu'elle en avait la nausée.



Tel un animal blessé, elle s'était retirée de la vie durant de nombreuses années.



Honte et culpabilité




«Je suis honteuse d'avoir enduré cela durant toutes ces années. Il me semble que j'étais une femme intelligente et sensée, comment ai-je pu le laisser me faire tout cela ?»



Ces paroles revenaient sans cesse : honte, culpabilité, gêne, douleur, douleur, douleur. Je ne peux, pour des raisons éthiques mais aussi (et surtout) pour des raisons morales - en respect de sa mémoire - vous exprimer toutes les atrocités de la vie de cette femme.



Nombreuses sont celles qui, comme elle, ont enduré et endurent encore les horreurs d'une violence commise à leur endroit. Des femmes mais aussi des enfants, des adolescentes et des adolescents, et des hommes qui sont, au quotidien, victimes d'individus pervers à l'esprit tordu et au jugement altéré. Ces individus sont parfois des femmes, mais plus souvent qu'autrement, ce sont des hommes.



La violence sexuelle est le miroir de l'inégalité entre les hommes et les femmes, et elle est aussi le reflet de l'inégalité sociale. Les forts versus les faibles. Les pervers versus les victimes. Rivalités sociales, politiques ou autres en amènent plus d'un à utiliser la force pour convaincre et menacer.



Les hommes aussi



Même si la très grande majorité des victimes de violence sexuelle sont des femmes, il n'en demeure pas moins une évidence cachée que plusieurs garçons et plusieurs hommes subissent aussi des sévices d'ordre verbal, moral, psychologique et même physique.



Mais la honte associée à ces traumatismes empêche bien des victimes de dénoncer. Ils auraient dû être capables de se défendre, croit-on, croient-ils et croient-elles. Or c'est faux. Se défendre contre un individu malade relève d'autre chose que de force physique ou morale.



Car il faut savoir que la violence connaît généralement une escalade : psychologique, verbale, envers les objets, physique, sexuelle, et menant parfois à l'homicide ou au suicide.



La plupart du temps, les victimes en arrivent à croire que ces «situations» sont désagréables et en viennent à les intégrer dans leur vie. Les intervalles de violence sont alors entrecoupés de sursis amoureux, ce qui engourdit la vigilance de la victime et la rend incapable de réagir. L'homme violent choisit ce moyen car il est rapide et efficace (selon lui) pour résoudre les conflits ou imposer son contrôle, et la femme croit que c'est justifié.



Elle en arrive à croire que la société ou son entourage accepte ce moyen ou, à tout le moins, ne le décourage pas : les voisins n'entendent pas ses cris, la police tarde à réagir... La femme violentée n'a plus de vie.



Alors, si vous êtes dans cette situation, je vous donne une ressource. Là, ils sauront où vous diriger : 1 800 363-9010 ou 873-9010, SOS violence conjugale. Et si vous êtes témoin, dénoncez. La violence, c'est inacceptable.
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