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 Combien de fois par semaine? Par une sexologue clinicienne

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Baxter
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MessageSujet: Combien de fois par semaine? Par une sexologue clinicienne   Combien de fois par semaine? Par une sexologue clinicienne EmptyDim 11 Mar - 13:47

Combien de fois par semaine?





Chaque couple, secrètement, se demande si la fréquence de ses activités sexuelles est suffisante, si par rapport aux autres, il est «normal». À coups d'enquêtes, d'articles et de conversations, on tente toujours de se rassurer.

Chaque couple, secrètement, se demande si la fréquence de ses activités sexuelles est suffisante, si par rapport aux autres, il est «normal». À coups d'enquêtes, d'articles et de conversations, on tente toujours de se rassurer.

La fréquence des relations sexuelles est souvent une source d'inquiétude chez les couples, car elle est généralement perçue comme l'indice le plus évident de la satisfaction conjugale. Un couple heureux en celui qui a une vie sexuelle satisfaisante, pensons-nous. Ceci sous-entend qu'il y a des relations sexuelles avec pénétration X fois par semaine, et que cela convient aux deux partenaires. On en vient donc à croire que : «Si tu m'aimes, tu dois me désirer», ou encore, «Si tu m'aimes, tu aimes faire l'amour avec moi». Et voilà que l'inquiétude nous gagne. Effectivement, la fréquence est très variable d'un couple à l'autre et aussi, au sein d'un même couple, selon les périodes. Mais existe-t-il une «bonne» fréquence?
Facteurs
La fréquence des relations sexuelles dépend de plusieurs facteurs, dont les plus déterminants sont : l'âge des gens, leur état physique et psychologique, les occupations de chacun, et surtout, la complicité ou l'intimité qui existe dans le couple. Les hormones, autant que l'on sache actuellement, influencent davantage le désir sexuel que la quantité des activités sexuelles. La plupart des gens pensent qu'il y a un lien entre le désir et la fréquence des rapports, mais il faut se rappeler que si l'un entraîne souvent l'autre, divers obstacles - le manque de temps, la fatigue - peuvent empêcher les activités sexuelles malgré la présence du désir.

Ainsi, la santé physique tout comme l'état psychologique sont essentiels à l'harmonie sexuelle. Une grippe, une migraine, des symptômes prémenstruels, ou encore, des angoisses et des pensées déprimantes, influencent négativement la sexualité. Quand on ne se sent pas bien avec soi-même, on n'a pas envie de se laisser approcher : «J'ai besoin de m'aimer, pour accepter que l'autre m'aime et me désire.»

Par ailleurs, lorsqu'une tâche ou une occupation quelconque requiert une bonne dose d'énergie, la sexualité est généralement reléguée aux oubliettes. Qu'il s'agisse d'un changement d'emploi ou de poste, d'un projet spécial ou difficile, c'est la nouvelle préoccupation qui devient prioritaire : elle mobilise entièrement la personne et prend toute la place. Ce phénomène se produit également à l'arrivée d'un nouvel enfant, lors d'une maladie ou d'un deuil. Par ses plaintes ou ses demandes, l'autre partenaire, celui qui subit l'isolement, aide, sans le savoir, à rétablir l'équilibre.

Fin de la trentaine: l'âge de raison et de plaisir
S'il n'y a pas trop de heurts au sein du couple et dans leur cheminement, hommes et femmes se rencontrent dans leurs besoins d'activités sexuelles entre 35 ans et 40 ans. À cette époque, les urgences sexuelles masculines ont diminué et les hommes se laissent davantage toucher par la sensualité et par la tendresse. Ils apprennent le plaisir plus global de la sexualité. Quant aux femmes, elles acceptent mieux leur côté sexuel, érotique, et s'abandonnent plus facilement. Elles apprennent le plaisir plus concentré sur leurs organes génitaux. C'est un peu comme si les deux partenaires, après une longue fréquentation, s'étaient contaminés.

Un couple sexuellement «normal» est celui dont les deux partenaires sont capables de se dire leurs besoins et leurs attentes. Bien des fois, ils s'accepteront l'un et l'autre et partageront le goût de vivre ensemble une intimité sexuelle : ce sera la fête! D'autres fois, l'un voudra faire plaisir à l'autre ou être avec lui, même si son propre besoin est moins grand : ce sera l'accompagnement joyeux. Il pourra arriver également que, momentanément, ils ne soient pas sur une même longueur d'onde et qu'ils auront à s'attendre, à s'espérer : ce sera la conquête, parfois même la désolation. Toutes ces étapes, ces périodes, sont essentielles à la vie du couple. Elles ne sont pas toujours très rassurantes, mais constituent néanmoins une dimension primordiale de l'amour et du désir.

Ann-Frances Paradis, M.A. est sexologue clinicienne et thérapeute conjugale et familiale. Elle est membre de l'Association des sexologues du Québec.
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