Le laser

Adieu, cigarette!




[b]Votre résolution 2007 consiste à arrêter de fumer une fois pour toute? Voici des méthodes qui ont fait leurs preuves.


C'est connu: fumer nuit à la santé et, pour cette raison entre autres, bien des fumeuses rêvent de devenir des ex-fumeuses. Le hic? C'est terriblement difficile de renoncer au tabac. En plus d'être déterminée, il faut donc trouver le bon adjuvant. Voici des méthodes qui ont fait leurs preuves. À vous de jouer!

Le rayon laser
Il s'agit en fait d'un traitement d'auriculothérapie - un dérivé de l'acupuncture - combiné à un laser doux. C'est donc sur l'oreille que s'affaire le thérapeute. «Le rayon laser atténue le besoin physique de nicotine en activant notamment la sécrétion d'endorphines naturelles par le cerveau, explique Stephen Wallack, directeur général des Centres Stop. Les ondes transmises par le laser s'apparentent à la fréquence de résonance des cellules humaines. Elles entrent donc dans le plexus nerveux, puis envoient une microvibration qui remonte le circuit nerveux sans douleur. Grâce à la stimulation de points spécifiques - dans un ordre, un angle et un temps précis -, on réussit à équilibrer la production hormonale tout en stimulant, entre autres, la production de sérotonine. La remise à niveau de ce neurotransmetteur permet de faire surgir le sentiment de bien-être auparavant associé à la nicotine.»
Francine Grimaldi, journaliste fort connue, a fumé pendant 40 ans, avec plaisir et passion. Il y a près d'un an, elle écrasait sa dernière cigarette. Un véritable exploit quand on sait qu'elle fumait trois paquets par jour! «Je n'ai pas écrasé pour rester en santé, dit-elle avec le franc-parler qu'on lui connaît. En réalité, j'étais tannée de devoir m'asseoir au fin fond des restaurants où se trouve plus souvent qu'autrement la section fumeurs, de ne pas avoir le choix des restos parce que plusieurs affichent désormais une interdiction de fumer, d'attendre de longues minutes avant de dénicher un taxi pour fumeurs et d'être obligée de fumer dehors ou de me cacher dans les toilettes pour en griller une. Fumer en cachette, c'est drôle au début, ça rappelle le couvent, mais à un moment donné, ça tombe sur les nerfs. Bref, pour toutes ces raisons, j'ai décidé d'arrêter. Je ne voulais pas être enragée noire 24 heures sur 24.»

Après avoir essayé le Zyban à quelques reprises et l'acupuncture - qu'elle a abandonné après une seule séance -, elle décide de tenter le coup avec le traitement au laser. «Avec l'acupuncture, j'avais réussi à réduire ma consommation à cinq cigarettes par jour. Mais la technique exige plusieurs séances, et je n'ai aucune patience ni volonté. Bref, il me fallait une méthode quasi miraculeuse, même si je ne crois pas beaucoup aux miracles. Or, j'avais entendu dire que Michel Desrochers avait arrêté de fumer grâce au laser. Je l'ai appelé. Il m'a alors raconté avoir écrasé sans problème, sans douleur et sans effort. J'étais sceptique, mais j'ai décidé d'essayer. Après un seul traitement, je ne fumais plus. Je n'en avais tout simplement plus le goût. Encore aujourd'hui, je n'en reviens pas. Seul problème : les premiers jours suivant le traitement, j'avais beaucoup de difficulté à me concentrer pour écrire sans avoir une cigarette à la main. Je tournais en rond en me disant que je ne serais jamais capable. J'ai rappelé le thérapeute qui m'a proposé un traitement d'appoint. Après, ç'a été fini. J'avais caché des cigarettes, au cas où. Mais je n'y ai jamais touché.»

Et comment se sent-elle maintenant? «Je n'ai aucun regret. Ma vie est plus facile. Je n'ai pas l'impression d'avoir plus de souffle ou de goûter plus qu'avant. Par contre, tout le monde me dit que j'ai un beau teint. Des fois, je vais prendre une petite bouffée de fumée secondaire dans les fumoirs. Ça me suffit. La fumée des autres ne me dérange pas. Chez moi, les fumeurs sont encore les bienvenus.»

Avec le laser, il n'y a aucune contre-indication ni effet secondaire. Une seule séance d'une heure et demie suffit généralement pour abandonner le tabac. Au départ, le thérapeute procède à un traitement anti-stress, suivi d'un contrôle de l'appétit (beaucoup de femmes craignent d'engraisser!), puis il termine avec un traitement anti-tabac.

Selon Stephen Wallack, le traitement stop-tabac réussit dans 85% des cas. «Depuis cinq ans, notre méthode a permis à 16 000 Québécois de décrocher. Ces statistiques ont été établies à la suite d'un suivi téléphonique pendant un an avec chacun de nos patients. On a aussi pu établir trois catégories de patients. Ainsi, près de 70% d'entre eux ressentent l'effet complet du traitement dès la fin de ce dernier ou dans les deux heures qui suivent; 20% ont l'effet maximal après 7 à 12 heures; et environ 10% l'obtiennent entre 24 et 96 heures plus tard. Il faut comprendre qu'il se fait un ajustement biologique, différent d'une personne à l'autre.»

Le prix du traitement? Environ 500$. Bonne nouvelle: la plupart des compagnies d'assurances collectives remboursent en partie ou en totalité le coût du traitement. De plus, tous les thérapeutes sont membres de l'Association des naturothérapeutes du Québec. «À la fin du traitement, on remet de l'information écrite, des produits naturels d'appoint afin de faciliter la transition physique, ainsi qu'une garantie d'une année, souligne M. Wallack. Durant l'année, un suivi sera fait par téléphone et la garantie donne droit à deux traitements d'appoint gratuits, dans les cas où la personne sent qu'elle va craquer parce qu'elle vit une période de grand stress par exemple.»

Intéressée? Il existe des Centres Stop dans toute la province. Pour en savoir plus: 1-877-786-7684 ou www.stoptabac.ca [/color]