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 Suicide à travers les âges

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Baxter
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Baxter


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MessageSujet: Suicide à travers les âges   Suicide à travers les âges EmptyMer 5 Avr - 13:17

Chez l’enfant
L’expression d’idées et d’intentions suicidaires est rare chez l’enfant. La crise peut s’exprimer par des problèmes de santé psychosomatiques, un isolement, des troubles de la communication et de l’apprentissage, une hyperactivité, des blessures à répétition, des préoccupations pour la mort, une tendance à être le souffre-douleur, etc.

Parmi les facteurs de vulnérabilité soulignés par l’Anaes, on peut noter l'isolement affectif, les bouleversements familiaux, l'entrée au collège, la maltraitance…

Comment réagir :
Les spécialistes préconisent avant tout de ne pas chercher à résoudre le problème seul. Il est primordial de parler avec l’enfant et d’indiquer les signes à la famille, au médecin scolaire.

Chez l’adolescent
L’expression d’idées et d’intentions suicidaires ne doit pas être considérée comme "banale" à l’adolescence. Cette période est particulièrement vulnérable. Or il peut s’y ajouter l’isolement affectif, les ruptures sentimentales et les échecs scolaires, les conflits d’autorité qui vont fragiliser l’adolescent. Selon l’Anaes, la crise psychique peut s’exprimer par une baisse des résultats scolaires, une hyperactivité, une attirance pour la marginalité, des conduites d’anorexie et de boulimie, des prises de risque inconsidérées, une violence sur soi et sur autrui, des fugues et des prises de risque au niveau sexuel…

Comment réagir :
Les spécialistes recommandent de créer un climat de confiance avec l’ado, afin de l’accompagner vers des professionnels : médecin, infirmière ou assistantes scolaires…

Chez l’adulte
Chez l’adulte, les manifestations de la crise psychique sont, d’après l’Anaes : l’ennui, le sentiment de perte de rôle, d’échec, d’injustice, de décalage et de perte d’investissement au travail, les difficultés relationnelles (y compris celles de couple), l’incapacité à supporter une hiérarchie, les arrêts de travail à répétition ou au contraire le surinvestissement au travail, les consultations répétées chez le médecin (douleur, fatigue…).

L’Anaes souligne que la vulnérabilité peut être aggravée par un climat conjugal, social et professionnel à problème, voire du harcèlement dans le travail. Sans compter des facteurs tels que les toxicomanies, le sida, la violence...

Comment réagir :
L’entourage proche doit essayer d’établir une relation de confiance et d’opter pour une attitude d’écoute et de dialogue afin de faciliter l’orientation vers des réseaux d’aide.

Chez la personne âgée
Les seniors expriment rarement leurs idées suicidaires. Les manifestations de la crise peuvent comporter une attitude de repli sur soi, un refus de s’alimenter, un manque de communication, une perte d’intérêt pour les activités, un refus de soin... L’association d’une dépression permanente et d’idées suicidaires doit absolument être prise en compte par l’entourage. Selon les spécialistes, les facteurs qui vont favoriser la vulnérabilité sont la dépression, les maladies (surtout si elles entraînent un handicap et des douleurs), les conflits, le changement d’environnement (placement en institution). Selon l’Anaes, un autre facteur de risque est le veuvage pour les hommes.

Comment réagir :
Pour l’entourage, il faut être attentif à la possibilité d’une dépression, prendre en compte les souffrances voire les maltraitances et surveiller tout changement dans le comportement.

Chez les personnes atteintes de troubles psychiques avérés
Selon les troubles et les individus, les idées suicidaires peuvent être exprimées ou à l’inverse totalement dissimulées. L’Anaes souligne que la crise est constituée d’une alternance de moments à haut risque et de moments d’accalmie, sur un fond de variabilité permanente. Certains signes peuvent marquer une aggravation : isolement, rupture des contacts habituels, réduction et abandon des activités, exacerbation des symptômes de la maladie…

Comment réagir :
L’entourage doit prendre contact avec le médecin traitant qui saura réagir. L’Anaes souligne les mesures de sécurité à prendre, notamment par rapport aux objets dangereux et aux médicaments.

Chez les personnes souffrant d’alcoolisme- drogue
Les idées suicidaires ne sont par forcément exprimées car elles ne sont pas forcément conscientes. Selon l’Anaes, il faut particulièrement surveiller la prise de risque, l' impulsivité et le manque de contrôle. La vulnérabilité est augmentée par la dépression, le chômage, les séparations et les maladies. Certains facteurs de risque seraient plus spécifiques aux femmes : le désespoir, les séparations et les traumatismes dans l’enfance…

Comment réagir :
L’entourage doit porter une vigilance accrue aux personnes alcooliques, surtout en cas de chômage, séparation ou dépression.

Dans l’armée
Selon l’Anaes, les troubles peuvent être décelés grâce à certaines conduites (héroïsme, fuite en avant…), des prises de risque, des cas d’automutilation, de désertion, d’abus d’alcool, de toxicomanie, de retards répétés, d’attitudes caractérielles entraînant des sanctions répétées, du sentiment d’impuissance…

La vulnérabilité est particulièrement importante lors de la fin de service, les affectations lointaines, le port permanent d’une arme...

Comment réagir :
Les structures militaires sont aptes à déceler les troubles, mais l’entourage non militaire doit aussi rester vigilant.

Dans les prisons
Les idées suicidaires peuvent apparaître dès le début de la détention. L’Anaes souligne les signaux d’appel qui peuvent être émis : automutilation, demande de soins…

Les moments les plus à risque sont généralement l’arrivée dans la prison et la période précédant le jugement.

Comment réagir :
L’Anaes recommande une attention toute particulière pour les mineurs qui entrent en prison et les automutilations à répétition. Suicide à travers les âges Afficherimage4vn
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