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 Pour faciliter la réaction de notre enfant à l'arrivée d'un

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Baxter
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Pour faciliter la réaction de notre enfant à l'arrivée d'un Empty
MessageSujet: Pour faciliter la réaction de notre enfant à l'arrivée d'un   Pour faciliter la réaction de notre enfant à l'arrivée d'un EmptyDim 12 Nov - 15:34

La famille s'agrandit? Pour faciliter la réaction de notre enfant à l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur, voici quelques conseils.

Selon Monique Bélanger-Vallée, infirmière spécialisée en périnatalité, il importe de bien préparer cette transition, peu importe l'âge de notre enfant. Si l'âge critique se situe à deux ans et demi, il est normal qu'un enfant ressente de la jalousie et ce, jusqu'à 7 ou 8 ans. S'il manifeste parfois de l'hostilité envers le bébé, il déborde cependant d'affection à d'autres moments! De quoi en perdre son latin! Cette apparente contradiction n'est que le reflet de l'ambivalence de ses sentiments.


Pendant la grossesse
• Rassurer notre enfant. On l'aime toujours et la venue de bébé n'y changera rien.
• Suivre avec lui les étapes du développement du bébé. On en profite pour lui expliquer d'où viennent les bébés! Certains livres, logiciels ou CD-Rom, comme Venir au monde sont fort bien conçus. Pour les plus âgés, le rigolo Guide du zizi sexuel doucement aux changements de la puberté.
• Ne pas promettre un frère ou une soeur à moins d'en être absolument certaine lors de l'échographie ou d'une amniocenthèse.
• Lui suggérer de nous accompagner à une visite médicale ou à l'échographie et lui faire écouter le coeur du bébé.
• Lui laisser choisir des objets pour la chambre, des articles de layette, etc.
• Être discrète sur nos souffrances. Mme Bélanger-Vallée ne recommande pas la présence de l'enfant à l'accouchement. On ne connaît pas ses réactions face aux douleurs qu'on éprouvera, aux sons qu'on émettra et à l'effet «blouse blanche». Il pourrait en vouloir au bébé de nous faire souffrir.
• Il sera bientôt temps pour lui d'aller à la garderie? Si possible, inscrivons-le dès maintenant, pour éviter qu'il n'associe la garderie à la naissance du bébé. Il s'habituera à devoir partager l'attention d'une «grande personne».

Bébé est là...Un jeune enfant peut manifester des comportements régressifs, tels que:
• Utiliser un vocabulaire de bébé, sucer son pouce.
• Vouloir coucher dans le lit de bébé.
• Perdre l'appétit ou ses habitudes de propreté, avoir le sommeil agité ou des phobies.
• Développer des tics, éprouver des malaises physiques.
• Changer de comportement (colérique, boudeur, solitaire, anxieux, sensible, triste, agressif, etc.). Des phrases comme: «Maman, va "serrer" le bébé!», Mme Bélanger-Vallée en a entendues beaucoup!
• Faire des bêtises pour attirer l'attention. L'infirmière raconte le cas d'une fillette qui faisait pipi dans le garde-robe de son petit frère.
• Au contraire, il peut démontrer une attention excessive au bébé, pensant ainsi reconquérir l'amour de ses parents (qu'il croit perdu).

Attention: certains comportements sont typiquement liés à son âge et non à la venue de bébé.

Quelques conseils
• Le valoriser dans son rôle d'aîné. Cependant, il doit garder son rôle d'enfant et non pas devenir une petite «mère» pour le bébé. Oui, son aide est appréciée, mais pas «indispensable». Soyons indulgente s'il est maladroit.
• Éviter de raconter aux visiteurs les réactions de l'enfant aîné en sa présence; il en serait possiblement gêné. Continuer à vanter ses bons coups et éviter les comparaisons.
• Le laisser exprimer ses sentiments, même s'il s'agit de commentaires défavorables envers le bébé. Ainsi, la pression tombe. Les refouler serait plus néfaste. Lui dire qu'on comprend qu'il soit dérangé ou fâché, et tolérer la doudou ou la soudaine envie de sucer son pouce. Cependant, ne permettre aucune agression physique.
• Lorsqu'on parle du bébé, utiliser son prénom plutôt que de l'appeler «mon bébé».
• Lui faire développer les cadeaux du bébé. On peut aussi prévoir un petit présent pour lui. S'il est absent à notre retour de l'hôpital, accueillons-le à bras ouverts, avec des petites choses qu'il aime.
• Se ménager des moments d'intimité avec notre enfant aîné. Faire garder bébé de temps à autre pour passer du temps seul avec lui. S'il est présent pendant qu'on nourrit bébé, on parle avec lui ou on lui propose d'écouter son film préféré. Notre conjoint, qu'il soit le père ou non de notre enfant aîné, doit poursuivre les activités qu'il partage avec notre enfant: jouer à un jeu de société ou au hockey dehors, faire la bataille, etc.
• Accepter qu'il soit réticent à prêter ses objets, jouets, etc.
• Ne pas s'attendre à ce que ce soit le coup de foudre. Ne pas insister si l'intérêt n'y est pas. L'attachement aîné/nouveau-né peut se développer graduellement, au fur et à mesure que bébé réagira, à son premier sourire, etc.
• Faire preuve de patience et conserver son sens de l'humour!


Et après 8 ans?
Passé cet âge, la situation est moins problématique car le monde de notre enfant s'est élargi au-delà de la famille. Il englobe désormais l'école, les camarades de classe et les amis du quartier. De surcroît, le nourrisson est moins perçu comme un concurrent car ses besoins et intérêts diffèrent passablement des siens. Enfin, sa capacité de comprendre étant supérieure, il est plus facile de le raisonner et de dialoguer avec lui. On atténue ainsi l'insécurité qu'il peut ressentir malgré tout, surtout s'il est appelé à changer de chambre pour faire place au bébé. Monique Bélanger-Vallée révèle que, même adolescent, notre enfant peut se sentir mis de côté. Soyons vigilantes et discutons-en!

Pourquoi ne pas lui proposer de choisir l'un des prénoms de bébé (parmi une liste), qui figurera sur son baptistère? On pourra même faire participer notre aîné à la cérémonie du baptême ou ajouter son nom et sa photo dans les faire-part de naissance. On en profite pour revoir avec lui ses photos de naissance, de baptême, son livre de bébé, etc.

Il change de chambre? Quelques tuyaux pour faire passer la pilule
• Procéder le plus rapidement possible. Il aura le temps de s'habituer à sa nouvelle chambre et n'associera pas l'arrivée du bébé à son déménagement.
• S'attendre à ce qu'il ne soit pas d'accord d'emblée. Lors d'une rencontre animée par Mme Bélanger-Vallée, une maman relatait les propos de son fils de dix ans: "Bon, vous me descendrez mon assiette et la pousserez du bout de votre pied!" Deux jours plus tard, tout était rentré dans l'ordre. On demande à l'enfant les raisons de son refus, on lui suggère d'y réfléchir et on laisse passer quelques jours.
• Une chambre au sous-sol? C'est le signe qu'il devient grand. Lui dire qu'on est très fiers de son autonomie et que, nous aussi à son âge, avons changé de chambre. Lui présenter les avantages positifs: il ne sera pas dérangé la nuit par les pleurs du bébé, celui-ci ne pourra semer la pagaille dans sa chambre et il disposera de plus d'intimité pour accueillir ses amis.
• L'amadouer. On lui propose de décorer lui-même sa nouvelle chambre, d'acheter des affiches à son goût, d'installer un petit intercom ou on lui accorde un nouvel avantage, pour souligner cette transition.
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