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Baxter
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Baxter


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Age : 50
Localisation : Montérégie, Canada
Date d'inscription : 04/04/2006

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MessageSujet: Conséquences   Conséquences EmptySam 21 Oct - 1:11

AMÉNORRHÉE

Une aménorrhée n'entraîne guère de troubles spécifiques. Mais les circonstances de sa survenue peuvent éclairer sur son origine.
En cas d'absence de règles sans état de grossesse constaté, il faut bien distinguer l'aménorrhée primitive de l'aménorrhée secondaire. Dans le premier cas, il s'agit d'une jeune fille qui, bien qu'ayant dépassé l'âge de la puberté, n'a toujours pas eu de menstruation. Dans le second, d'un arrêt plus ou moins prolongé de règles chez une femme jusqu'alors réglée. Selon le type d'aménorrhée, les causes sont différentes, presque toujours hormonales chez la jeune fille, plus diverses chez la femme.


Agir
Consulter un médecin traitant qui décidera d'un éventuel avis à prendre chez un endocrinologue ou un gynécologue.
Dosages hormonaux à la recherche de déséquilibres entre oestrogène et progestérone ou sur l'axe hypotalamo-hypophysaire.
Hystérographie si malformation congénitale soupçonnée.
Thermalisme : Bagnoles-de-l'Orne, Challes-les-Eaux, Eugénie-les-Bains, Salies-du-Salat, etc.
Allopathie : inducteurs d'ovulation (Ne jamais prendre de soi-même d'inducteurs hormonaux d'ovulation).
Après un arrêt de la pilule contraceptive, aménorrhée réactionnelle possible sur plusieurs cycles.
Au-delà de 45 ans, des aménorrhées intermittentes peuvent annoncer une ménopause précoce.


CONSEIL NUTRITIONNEL DE L'ENFANT OBESE

Nous considérons que le conseil nutritionnel est une prescription issue d'une consultation personnalisée de nutrition. Un enfant n'est pas un adulte en miniature auquel il suffirait de concocter un régime en réduction. Il n'y a pas de réponse unique, il n'y a que des situations différentes. Suivant la nature étiologique de l'obésité, son intensité et son ancienneté, le sexe ou l'âge de l'enfant, les difficultés psychologiques, les aléas familiaux etc., on prévoira des stratégies différentes. L'enquête alimentaire sera toujours couplée avec une estimation de l'activité physique. On essayera d'évaluer les habitudes alimentaires aux repas (en famille et/ou à la cantine, en semaine, le week-end) et en dehors des repas, les quantités ingérées et les habitudes culinaires familiales (culturelles, modes de cuisson, etc) ainsi que l'alimentation des autres membres de la famille.

La prescription va être établie lors des consultations suivantes en fonction des paramètres propres à l'enfant cités ci-dessus et du carnet alimentaire. Une connaissance parfaite des besoins à chaque âge est essentielle. Toujours couplée à une augmentation de l'activité physique et à une lutte contre la sédentarité, cette prescription devra se faire sur des recommandations positives sans diaboliser des aliments, ni faire des listes d'aliments autorisés et d'aliments interdits. Aidée des erreurs dépistées lors de l'enquête alimentaire elle tendra vers une diminution des lipides et d'une augmentation des glucides, en veillant à ne pas augmenter l'apport énergétique total.

En pratique on construira avec l'enfant un programme alimentaire personnalisé pour une journée comportant les aliments qu'il aime et répondant aux critères souhaités. Les programmes concernant à la fois les parents et l'enfant méritent une attention particulière. Les grignotages peuvent jouer un rôle important dans le bilan énergétique total. Chez l'enfant ces troubles sont rarement sous forme de boulimies mais sont souvent sous forme de grignotages « en cachette » si la restriction est trop importante aux repas ou au goûter pouvant entraîner un cercle vicieux de « restriction-desinhibition ».

L'attention des parents doit se porter sur les repas pris à la maison, en diversifiant l'alimentation pour contrebalancer les erreurs faites à l'extérieur. Le premier objectif pour l'enfant obèse est la stabilisation pondérale : grandir sans grossir c'est mincir. Si l'enfant n'arrive pas à se soumettre aux consignes ou si les résultats pondéraux ne sont pas satisfaisants, la reconnaissance et la prise en charge des déterminants psychologiques, des situations conflictuelles sont au coeur du processus thérapeutique et parfois une prise en charge psychologique doit être mise en place.


REGIME ET STERILITE


Faire des régimes amaigrissants yo-yo, vouloir à tout prix garder la taille mannequin quand la nature nous a donné un poids normal est très mauvais pour la fertilité et les cycles hormonaux de la femme.
Au Medec, salon de la médecine qui se tient jusqu'à ce soir au palais des Congrès, des médecins s'alarment du nombre de plus en plus grand de femmes qui souffrent d'infertilités (c'est-à-dire de difficultés à tomber enceinte) d'origine alimentaire. « On a toujours su que les femmes très maigres avaient une moins bonne fertilité que les femmes de poids normal », explique le P r Jacques Bringer, chef du service des maladies endocriniennes à l'hôpital La Peyronnie de Montpellier. « Mais ce qui se passe en ce moment est grave. Les adolescentes et les jeunes femmes, conditionnées par tous les magazines qui, dès le mois de février et jusqu'au mois de mai, vantent les régimes amaigrissants, mettent leur fertilité en péril. »

Des études récentes montrent que, parmi les femmes qui viennent consulter pour des problèmes de stérilité, 15 % à 20 % souffrent de troubles du comportement alimentaire (boulimie, anorexie, obsession de la minceur). Et en ce qui concerne l'irrégularité des règles, qui fait consulter de nombreuses femmes, 40 % des cas sont en fait liés à un déséquilibre alimentaire. Autre chiffre éloquent révélé au Medec, une femme végétarienne sur quatre a du mal à être enceinte. « Il suffit de trois ou quatre jours de restriction calorique, notamment en graisses, pour provoquer chez une femme mince des perturbations hormonales », poursuit le P r Bringer. « Très rapidement, des substances de la digestion comme l'insuline transmettent aux hormones des sortes de messages qui vont provoquer le déséquilibre. »

L'un des signes cliniques de ce déséquilibre alimentaire chez une jeune femme est le syndrome de Reynaud : une patiente frileuse, dont les doigts ou les orteils sont particulièrement sensibles au froid, doit attirer l'attention de son médecin. Elle manifeste ainsi un manque patent de calories par rapport à ses besoins. Selon une étude récente menée auprès de collégiennes et lycéennes en France, plus d'un tiers des filles se trouvent « trop grosses ». Souvent apparue à l'adolescence, la phobie de la prise de poids chez la fille se poursuit parfois pendant la grossesse. « Nous voyons pas mal de femmes qui souffrent du "syndrome du tailleur", explique Martine Pellaë, médecin nutritionniste à l'hôpital Bichat. Elles veulent à tout prix remettre leurs vêtements d'avant la grossesse et surveillent à l'excès leur poids pendant neuf mois. » Or, pendant cette période, elles ont davantage besoin de fer, de lipides (graisses animales) , de vitamines et de folates. Si elles ne se nourrissent pas suffisamment, elles courent le risque d'avoir un enfant de petit poids ou d'avoir un accouchement prématuré. »


MALADIE COELIAQUE

"La maladie coeliaque est une maladie inflammatoire du tube digestif survenant sur un terrain génétique particulier. Le régime sans gluten assure dans la majorité des cas la guérison clinique et la prévention des complications. Son observance est difficile et nécessite un soutien médical et diététique.

Le diagnostic s'effectue le plus souvent à l'enfance .L'incidence est beaucoup plus faible chez les adultes, car la maladie s'éteint chez un certain nombre de sujets. Mais elle peut aussi démarrer à l'âge adulte en absence d'antécédents digestifs.

Dès 1950 on a décelé que la gliadine, une des protéines (gluten) du blé, était responsable de la toxicité de cet aliment pour certaines personnes. D'autres facteurs déclenchants coexistent à côté du gluten : virus, environnement, hormones. Ainsi des jumeaux univitellins génétiquement identiques et consommant du gluten ne seront pas atteints de la même manière : la concordance n'est que de 70% et non 100%. Actuellement grâce aux progrès en immunologie il est possible de déceler une sprue (nom scientifique de la pathologie) latente ou une prédisposition par la mise en évidence de lymphocytes T porteurs de récepteurs pour l'antigène de type gamma/delta au niveau de l'épithélium intestinal.
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MessageSujet: Re: Conséquences   Conséquences EmptySam 21 Oct - 1:11

Caractéristiques cliniques

Le tableau clinique de la MC est très bien connu, son intensité dépend de l'extension des lésions du duodénum à l'iléon.
L'apparition de l'atrophie villositaire est fonction de la quantité de gluten ingérée et du génotype. L'anomalie se développe le plus souvent entre 9 et 18 mois (lors de l'introduction des farines infantiles) mais elle peut apparaître jusqu'à 5 ans. Les premiers symptômes sont une anorexie, une modification de comportement avec tristesse puis un ralentissement des activités avec hypotonie et une diarrhée. On note également un gonflement abdominal, perte pondérale et ralentissement statural. Le sydrome classique de malnutrition est confirmé par le diagnostic biologique : anémie, hyposidérémie, hypofolatémie, hypocholestérolemie.

Chez l'adulte quand l'atteinte est diffuse, la pathologie digestive est au premier plan : diarrhée avec selles grasses, amaigrissement, carences plus ou moins sévères. Quand la MC touche la partie proximale du grêle les troubles digestifs peuvent être secondaires et seul un déficit en un élément absorbé dans la partie proximale du grêle peut signer la maladie. Ainsi de nombreuses MC ne sont jamais diagnostiquées.
Les tests immunologiques (dosages anticorps antigliadines, antiréticuline et anti -endomysium) confirment le diagnostic dans 95% des cas.
Le diagnostic de certitude est fondé sur la biopsie montrant une atrophie villositaire qui guérit à l'arrêt du gluten et reprend à sa réintroduction.

Conduite diététique
Bien que les patients réagissent différemment au régime sans gluten (RSG), tous sont mis d'emblée à un régime strict. La réponse au régime sans gluten est habituellement rapide, surtout chez l'enfant.

Le RSG exige la suppression totale de quatre céréales : blé, avoine, seigle et orge. Seuls le riz, le maïs et le sarrasin sont autorisés. Ce régime est très contraignant car il exclut de notre alimentation les aliments de base : pain, biscottes, farine, pâtes, biscuiterie, pâtisserie mais également d'autres pouvant contenir des quantités non négligeables de gluten : certains entremets, de nombreux plats cuisinés, tous les aliments panés, la plupart des charcuteries, les plats en croûte, des barres chocolatées ou aux céréales. Ce régime peut être très délicat à suivre pour les patients déjeunant en collectivités. Un tel régime contraint à un effort financier certain car les produits diététiques sont onéreux. Il oblige également à une surveillance des étiquetages car la composition des produits alimentaires peut varier.

Il est indispensable de bien faire comprendre au sujet que tout écart de régime peut annuler le bénéfice acquis auparavant. Le régime que recevra le patient devra être bien détaillé et devra passer en revue toutes les catégories alimentaires en listant les aliments interdits et autorisés. Il sera nécessaire de communiquer les adresses des fournisseurs de produits sans gluten, d'établir quelques recettes à base de maïzena ou autres céréales autorisées permettant de varier l'alimentation.

Si la MC s'accompagne d'une forte diarrhée il est nécessaire d'adjoindre un régime sans lactose le temps de rétablir un transit normal. Selon les données cliniques et biologiques il faudra corriger d'éventuelles carences nutritionnelles.
Une fois la rémission confirmée l'élargissement pourra intervenir et 50% des enfants coeliaques pourront ingérer des quantités notables de gluten.

Inversement certains patients sont très sensibles au gluten et paient très cher tout écart de régime. Ils peuvent être d'emblée ou secondairement (après un écart de régime) résistants au régime bien suivi. Ces "sprues réfractaires" répondent généralement à la corticothérapie. Mais il arrive que la nutrition entérale soit le dernier recours.

La sensibilité d'un même sujet est variable au cours de sa vie : un enfant pourra très bien tolérer à 10 ans les quantités de gluten qui le rendaient malade à 18 mois. Il est donc difficile d'estimer la quantité de gluten au dessous de laquelle celui - ci ne serait plus toxique.
Deux écoles s'opposent : celle préconisant le retour à l'alimentation normale si le gluten est bien toléré cliniquement et celle qui maintient un certain régime dans la crainte de l'apparition de lymphome.

En effet l'apparition de lymphomes et de cancers épithéliaux sont les deux complications à long terme des MC. Dans la population générale le risque de lymphome est de 1/40 000, mais il est multiplié par 80 chez ceux atteints de MC. Ce risque serait significativement réduit chez les patients suivant un régime sans gluten ininterrompu.



MALADIE DE CROHN


La maladie de Crohn est une affection inflammatoire d'étiologie inconnue, observée à n'importe quel niveau du tube digestif mais atteignant, le plus souvent, la portion terminale grêle, le gros intestin (côlon) et la région anale. C'est une maladie relativement fréquente puisque plus de 50 000 Français en sont atteints actuellement avec 1 500 à 2 000 nouveaux cas annuels. C'est une maladie, en règle, chronique ou alternent les poussées du processus inflammatoire de gravité variable avec des phases de rémission parfois prolongées. C'est une maladie encore mystérieuse quant à sa ou ses causes toutes premières mais que les médecins connaissent de mieux en mieux grâce à l'accumulation, depuis 60 ans, de travaux de recherche clinique et fondamentale. C'est une maladie, enfin, que les malades doivent apprendre à connaître pour que les relations entre malade, maladie et médecin trouvent leur juste équilibre. Un patient, souvent jeune et scolarisé au moment du diagnostic, doit pouvoir, comme un diabétique, adapter le cas échéant sa vie socioprofessionnelle à sa maladie, participer au choix des traitements et y adhérer ensuite activement. Altération de l'état général.
D'intensité variable, et accompagnant les poussées évolutives, l'altération de l'état général peut associer une asthénie (de la simple fatigabilité à l'effort à une profonde fatigue), une anorexie, une anémie discrète, de l'hyperleucocytose, une augmentation de la vitesse de sédimentation et de la fièvre (du décalage thermique à 37°5 jusqu'à une fièvre élevée à 39°- 400). La restriction des apports alimentaires, favorisée par les douleurs abdominales, aboutit à une perte de poids.
Pour en savoir plus, consultez le site de l'AFA



La Boulimiarexie

On appelle boulimiarexie la succession dans le temps de boulimie et d'anorexie. Alternance de périodes de pulsions incontrôlables vis-à-vis de la nourriture, suivies d'une réaction déclenchée par la peur de grossir, à l'origine de diverses pratiques néfastes : vomissements, diurétiques, jeûne ou restrictions alimentaires. la frontière entre ces deux types de comportement n'étant pas toujours très bien définie.




LE MOT DU DENTISTE


Des problèmes bucco-dentaires apparaissent souvent chez les personnes souffrant de TCA.
Les carences alimentaires, les aliments insuffisamment mastiqués et la prise éventuelle d'anti-dépresseurs ou de diurétiques entraînent un déficit salivaire qui aura de lourdes conséquences sur la santé buccale. Ainsi, on constate une augmentation du processsus carieux, une apparition de gingivites (saignement des gencives) et une aggravation des maladies parodontales (déchaussement des dents).
Sur le plan gingival, la cicatrisation est considérablement ralentie du fait des déséquilibres de la composition sanguine. On note une plus grande faiblesse de ces gencives qui ont une forte tendance aux récessions et saignements.
Au niveau dentaire, les vomissements gastriques entraînent, de par leur forte acidité, des érosions importantes sur les faces postérieures des dents maxillaires (NDLR : dents du haut). Ce phénomène est aggravé par des prises alimentaires souvent à forte teneur en acide. De plus, le "grignotage" est à l'origine de nombreuses caries sur les faces antérieures de ces mêmes dents, le long de la gencive (caries du collet). L'évolution de ces caries est très douloureuse.
On comprend donc qu'il existe de nombreux signes bucco-dentaires associés aux TCA qui nécessitent un brossage dentaire rigoureux et des consultations fréquentes.
Ces problèmes persistent à l'issue du traitement de ces TCA, il convient donc d'en avoir conscience.



LE MOT DU CARDIOLOGUE

L'anorexie entraîne des carences de plusieurs types, notamment au niveau des ions potassium et calcium.
Ces troubles ioniques peuvent être à l'origine de troubles du rythme cardiaque, pouvant aller jusqu'à l'arrêt cardiaque.
Les troubles ioniques peuvent également être à l'origine d'extrasystoles (trouble du rythme du cœur qui correspond à une contraction prématurée du cœur), ou d'arythmies moins graves.
En parallèle, la privation de nourriture provoque une hypotension artérielle qui a pour conséquence une importante fatigue, des pertes de connaissance, des vertiges …
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